A l’âge de douze ans Maulde termina sa voie d’enfant
La fin d’une vie de son arrière-grand-mère fît d’elle une personne
Qui au fil du temps est devenue solitaire dans ce monde vivant
Elle se retirait de ses liens tissés elle souhaitait retrouver un champ où une musique lui sonne.
Elle ne s’est jamais effondrée de ce deuil
Elle entendait de loin des échos de mots qui arrivaient en recueil
Elle se disait qu’elle ne serait plus jamais seule
Elle devait apprendre désormais la vie et, la ressentirai dans une image qui frappe l’oeil.
Elle s’adaptait à chaque être humain
Elle avait appris à écouter de loin
Elle voulait ignorer la classe de ce lien
Elle pensait que chacun avait son droit au moment d’exprimer son besoin.
Seule elle était plutôt silencieuse mais s’adressait au monde de la nature
C’était pour elle des êtres vivants capables de lui énoncer de grandes cultures
Ce tout au pluriel lui paraissait des instants de grands pouvoirs
D’ailleurs elle passait son temps à les rendre sur devoirs.
En famille elle écoutait sans pour cela intervenir
Cette écoute ne durait qu’un temps, elle préférait sortir
Elle n’avait pas sa place dans son devenir
Elle devait vraiment se reconstruire.
Elle ne voulait jamais reproduire ce qu’elle avait vue faire.
Elle imaginait une voie unique pour elle-même dans un amas de fer
Elle avait le respect de ce qui lui était présenté
Elle voulait simplement aller de l’avant sans aprioris du passé.
Dans la rue Maulde était plutôt discrète
Il fallait vraiment passer près d’elle pour occuper le temps
Elle devait accomplir le sujet du moment
Son résultat devenait probant.
Le sujet devait avoir une excellente orientation
Elle n’aimait parler de pacotilles
Les gens la connaissaient plus particulièrement dans cette mention
Mais parfois, elle était taquinée pour des petites brindilles.
A l’école, elle intéressait les camarades du premier au dernier de la classe.
Chacun y trouvait son intérêt puisqu’ils venaient vers elle pour la cause d’un mal
Elle les comprenait et les rendait joyeux malgré leur place
Elle les accompagnait toujours pour leur retirer ce moment qui leur était pâle.
Elle ne faisait aucune différence entre garçon et fille
Elle était très à l’aise pour obtenir d’eux ce qu’ils attendaient d’elle
Elle savait que les garçons pleuraient parfois autant que les filles
Elle prenait soin d’eux profondément afin qu’ils puissent reprendre des ailes.
Lorsqu’un garçon s’approchait d’elle pour la taquiner
Tout de suite parterre il tombait
Elle lui disait tu vois c’est une fille qui t’a fait chuter
Et tu veux vraiment t’y frotter.
Oui, Maulde toute petite fille faisait en un tour de pieds
Tomber de grands garcons qui par la suite se faisait rire au nez
Son cousin qui était revenu de la guerre d’Algérie
Lui avait appris très tôt tous ce qu’il fallait pour de défendre des grands qui n’étaient que des petits.
Bien que des garçons grands gaillards
Ne lui donnait aucune peur ; elle prenait soin de ne pas les mettre dans un brancard
Même les maîtres de séance se mettaient de côté
Car en effet, Maulde dans cet état n’était plus contrôlée.
Bien plus tard elle y prit plaisirs
Ces derniers étaient désormais partagés
Mais les garçons lui prêtaient attention
Ils remarquaient qu’elle n’avait aucune prétention.
Ils se rappelleront tous de Maulde dans leurs pensées
Elle leur a laissés à tous des souvenirs inoubliés
Uniques mais tout aussi bien maîtrisés
Elle restera à jamais la petite fille que l’on a beaucoup aimée.
Maulde tissait des liens très particuliers
Elle n’avait aucun ami qui la côtoyait
Plus elle était connue, plus elle s’en éloigné
Elle souhaitait simplement en être oubliée.