Elle avait connu de vraies tempêtes
Elle voyageait dans ces lieux absents totalement de fêtes
Elle aimait expliquer ces situations de défaites
Elle les abordait en expressions parfaites.
Dans ces lieux lointains de sa première vie
Elle était là elle aussi dans la survie
Elle avait un courage dans ces moments
La collaboration l’avait mis au courant.
L’équipe tissait des liens hors du commun
Ici, la connaissance avait un autre esprit et le tout opportun
C’était une assiette garnie de mets les plus divers
Elle évitait d’avaler les circonstances les plus amères.
Elle voyait le sable s’élever
Elle s’apprêtait à se rendre sur des terrains minés
Quand elle fût prise par chance
Une voiture la prît dans ce silence.
Les mots ici n’ont aucuns intérêts
Seuls les gestes ont un atout parfait
La place devient un support dit cadeau
La pensée accompagne le moment le plus haut.
Les yeux, l’écoute, le ressenti et le silence
Se répercutent simplement sur des actes dits de bienveillance
Elle n’est pas totalement responsable de ce mal
De ce mouvement qui est vu et reconnu par les images extérieures comme un effet banal.
Alors, elle pense à cette honte
L’argent devient le monopole de cette brutale fonte
Les enfants innocents ici, vivent la famine
Les aliments envoyés sont stoppés dans des parcs faisant bonne mine.
Ici, c’est une industrie de la fabrique de la mort
Le capital ne s’en fait jamais de grands remords
Les seringues non brevetées applaudissent ce défi
Les incendies, les accidents de la route, tous les aliments en font le suivi.
Dans ce voyage, l’expression n’a aucun sens
La vérité est cachée pour donner la forme de décence
La santé est devenue un marché très marchand
Le corps risque de partir vers ce monde de puissants
Elle me demandait en toute prudence
La poésie de la mort n’est pas ici, une évidence
Elle est simplement la source d’un besoin d’aimer
Il est préférable simplement de s’y replier.