Conte 5 : Belinda Laddhyn et la Torche Magique – 8ème partie

6 mins

Le repas continua.

Il lui servit une belle tranche de rôti de bœuf nappé d’une légère sauce poivrée, accompagné de quelques haricots verts et d’une pomme de terre cuite au four le tout en buvant une bonne bière. Ils discutèrent encore, sourirent, rirent. Sa main ne quittait plus la sienne. Son regard cherchait le sien en permanence comme ses lèvres cherchaient les siennes, sa chaleur la sienne.

Puis, il disparut en cuisine. Il revint quelques minutes plus tard avec un gros gâteau dans les mains, orné de quelques bougies formant le chiffre vingt-sept. Elle se mit à rire.

– « Et surtout oublies pas de faire un vœu.

Je crois qu’il a déjà été exaucé.

Par le génie de la torche magique qui fait du rose ? » sourit-il. Elle lui sourit.

Il alla alors s’asseoir à sa place, devant elle, la regarda. Elle avait un sourire incroyable et ce regard qu’elle portait sur lui, le bouleversait. Lorsqu’elle le regardait comme ça, il avait l’impression de se sentir tout petit, minuscule, tellement faible et en même temps que cette force qu’il avait en lui en était décuplée. Il aurait fait n’importe quoi pour elle. Dans son cœur, il y avait longtemps qu’elle avait rejoint sa fille, Amanda. Mais il ne le lui dirait pas pour ne pas l’effrayer. Ses sentiments pour elle grandissaient de jour en jour et ce soir, ils étaient plus forts encore.

Elle s’avança alors vers ce gâteau devant elle, leva les yeux vers Damian qui la regardait, sourit. Puis elle baissa la tête pour en souffler les bougies. Lorsqu’elle releva la tête, il tenait dans ses mains un autre paquet cadeau aussi long et large que le précédent. Mais l’emballage était bien différent, comme ceux qu’on ne trouve généralement qu’en bijouterie. Rien que l’emballage montrait que ce qu’il contenait n’était pas bon marché.

En voyant ce paquet, elle s’arrêta de respirer une fraction de seconde.

– « C’est quoi ça ?

Joyeux anniversaire.

Elle hésita avant de le prendre. Ses mains tremblaient. Elle défit délicatement le nœud, ôta le papier sans l’arracher et en révéla un joli boitier noir brillant aux liserais couleur or. Elle l’ouvrit et y découvrit une fine chaine en or sur laquelle un pendentif en forme de trèfle à quatre feuilles était monté.

– « Je peux pas accepter Damian, t’es fou…je peux pas.

Pourquoi tu ne pourrais pas ?

C’est trop…je… ».

Il se leva, s’approcha d’elle, s’agenouilla devant elle. Et tout en la regardant, il lui dit :

– « Quand…on discute parfois j’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui te fait peur, je ne sais pas ce que c’est mais…quand j’ai vu ce pendentif ce matin en allant faire les courses, ça m’a fait penser à toi et à l’expression que tu as parfois dans le regard alors je me suis dit qu’il avait été fait pour toi, et…je sais pas si ça marche mais…j’espère qu’il va te porter chance…alors…bien sûr que si tu vas l’accepter et t’as même intérêt à l’accepter autrement… ».

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle l’embrassa comme elle n’avait jamais embrassé personne avant lui. Encore une fois.

Alors elle le regarda, sa respiration se fit plus forte, son cœur cognait incroyablement fort dans sa poitrine. Elle se leva doucement, lui accompagna son mouvement.

– « Tu…tu veux bien…s’il te plaît » lui demanda-t-elle, la gorge nouée, en lui tendant le pendentif. Il le prit. Elle se retourna, souleva ses longs cheveux et il accrocha la chaine autour de son cou.

Elle sentait sa chaleur contre elle. Elle sentait son cœur cogner dans sa poitrine comme jamais. Sa respiration soulevait sa poitrine comme jamais et encore une fois cette sensation dans son ventre, en elle, comme elle n’en avait jamais ressentie.

Elle se retourna, elle le regarda. Lui aussi. Son regard ne pouvait s’arracher du sien, sa chaleur de la sienne. Elle se serra alors contre lui et l’embrassa encore et encore. Elle sentit alors le désir monter en elle comme son désir à lui. Elle le prit alors par la main et l’emmena, pour la première fois, vers la chambre.

Là, devant le lit, elle se tourna vers lui, l’embrassa encore, tendrement, passionnément. Lui, il lui rendrait chacun de ses baisers. Elle se serra de plus en plus fort contre lui.

Elle le regarda alors, ses yeux cherchant les siens.

– « T’es sûre ?  lui demanda-t-il

Et toi ?

Tu le sais ».

De nouveau, elle l’embrassa, doucement. Il la serra dans ses bras, plus fort, contre lui. Elle commença à défaire sa cravate, déboutonna sa chemise tandis qu’il laissait courir ses mains sur son dos dénudé. Sa peau était tellement douce. Elle lui enleva sa chemise, laissa glisser doucement ses mains sur son torse, sur son ventre. Elle déboucla sa ceinture. Lui la regardait, caressa son visage. Elle était tellement belle. Il n’avait jamais rencontré quelqu’un comme elle. Elle descendit sa braguette, caressa son sexe, déjà, tellement dur. Il l’embrassa avec toute la force de ses sentiments naissants, laissa courir ses lèvres sur son cou, à la base de son cou. Elle bascula alors la tête en arrière sentant son sexe s’ouvrir. Elle poussa un petit gémissement. Il laissa ses mains glisser sur ses épaules et sa robe le long de son corps. Elle était maintenant à demie nue dans ses bras. Il la regarda, ses yeux se capturant des siens.

– « T’es magnifique » lui murmura-t-il.

Un large sourire se dessina sur son visage. Elle se serra contre lui. Sentant ses seins contre son torse, il enroula alors plus fort encore ses bras autour d’elle. Ils s’embrassèrent encore. Lentement, doucement, ils basculèrent sur le lit. Il embrassa son cou, ses épaules, laissa glisser sa langue entre ses seins, sur ses seins, sur son ventre, autour de son nombril. Elle commença à pousser de petits gémissements de plaisir. Il embrassa alors le bas de son ventre laissant courir ses mains sur ses fesses. Il lui ôta ses collants en les faisant rouler sur ses cuisses qu’il embrassa, sur ses mollets qu’il caressa. Elle sentit ses mains remonter, sa langue parcourir ses cuisses ouvertes, son pénis les effleurer. Elle sentit alors ses lèvres se poser sur son sexe, l’embrasser. Elle sentit sa langue qui commençait à le parcourir venir doucement la caresser. Elle sentit son doigt entrer doucement en elle. Elle se mit alors à gémir. Elle sentait sa langue venir s’appuyer de plus en plus contre son clitoris. Elle ne put alors retenir ses gémissements. Cette sensation était un délice. C’était tellement bon. Elle s’en laissa envahir. Elle sentait son doigt aller et venir en elle, sa langue caresser son clitoris de plus en plus fort, sa respiration chaude. Elle n’en pouvait plus. Elle allait jouir.

– « Viens » lui murmura-t-elle entre deux gémissements.

Alors il se releva doucement, il laissa son corps se presser contre le sien. Elle le regarda. Ses yeux se capturèrent des siens. Elle sentait sa chaleur sur elle, sa peau contre la sienne, son sexe contre le sien. Doucement, il l’embrassa. Elle laissa glisser ses mains sur son dos, jusqu’à son ventre, jusqu’à son sexe. Elle le prit alors dans sa main, le caressa, en caressa le sien, en caressa son clitoris. Elle le fit légèrement entrer en elle, l’en ressortit pour s’en caresser de nouveau le clitoris. Lui, il l’embrassait passionnément, ses lèvres, son cou, ses seins. Doucement, elle fit entrer son sexe en elle. Elle sentit les parois de son vagin se dilater. Elle poussa alors un petit cri. Cette douleur était tellement incroyablement délicieuse. Plus qu’elle ne l’avait jamais été. Il commença alors à aller et venir en elle, doucement, la caressant, l’embrassant, la serrant contre lui. Elle sentait sa chaleur, son souffle, son ventre contre le sien, son sexe aller et venir de plus en plus rapidement sans la moindre violence sans la moindre agressivité mais avec passion. Elle s’accrocha à lui, se blottit contre lui. Elle ne put retenir ses cris. Elle sentait son sexe rentrer et sortir d’elle de plus en plus rapidement. Sa respiration se fit alors saccadée, son cœur se mit à frapper, à cogner dans sa poitrine. Elle sentit alors cette douce sensation envahir son entre-jambe, ses hanches, son ventre, l’envahir totalement. Et d’un coup se libérer. Elle jouit en même temps que lui. Ils s’embrassèrent alors un long moment tandis qu’il restait encore en elle, la regardant sans lui dire un mot. Il resta sur elle. Elle sentait son cœur battre comme le sien. Tellement fort. Sa respiration. Sa chaleur. Il l’embrassa encore, la caressa, la regarda, l’embrassa encore. Tellement fort. Il voulait rester en elle encore un peu. Elle voulait qu’il reste en elle. Qu’ils ne fassent qu’un, encore un peu.

Doucement, il se retira d’elle. Prenant soin de ne pas lui faire mal, il se laissa glisser sur le côté, à ses côtés. Il la prit alors dans ses bras, l’embrassa encore, caressa son visage. Elle se mit alors à trembler. Il attrapa alors la couverture et l’en couvrit.

Ils restèrent là, à se regarder, à s’embrasser sans se dire un mot, lui la serrant dans ses bras elle se blottissant contre lui.

Pour la première fois depuis longtemps, elle n’éprouva pas le besoin d’aller se doucher. Elle n’avait qu’une seule envie rester là dans ses bras, à sentir sa chaleur, son corps contre le sien, ses douces caresses, ses lèvres effleurer les siennes. Elle posa sa tête contre sa poitrine. Son cœur battait tellement fort. Tellement fort.

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