C’est pas ta faute à toi

Un petit moment que je n’ai rien publié, d’une part parce que je ne tiens pas la grande forme et aussi parce que je suis en pleine relecture de mon roman “Personne n’est parfait” dont je mettrai d’ici peu les premiers chapitres en ligne, ici.

En mon absence, la communauté s’est étoffée et j’en suis ravie.

Je souhaite la bienvenue aux nouveaux, j’espère que vous apprécierez ce que je partagerai avec vous 🙂

Aujourd’hui, je vous propose  un poème dans mes cartons « virtuels » depuis longtemps.

C’est pas ta faute à toi

Je ne veux pas entendre que c’est rien, que ça ira,
Je ne veux plus entendre car la vie, on ne sait pas…
Qu’on me laisse ma peine, je veux pas qu’elle disparaisse,
C’est tout ce qui nous lie, la nuit a pris le reste.

Je ne veux pas de mots tristes pour leur parler de toi,
Je veux leur dire que t’existes, que tu rythmais mes pas.
Si j’invente des histoires alors qui m’en voudra,
Si j’ai bien voulu croire un peu plus à celle-là.

Je voudrais que tu continues dans un rêve ou ailleurs,
Dans un monde parallèle où t’aurais jamais peur.
Je voudrais une fenêtre pour y glisser ta main,
La serrer dans la mienne dans un dernier refrain.

Loin des torrents de larmes, loin des torrents de sang,
Là-bas, sous les étoiles, on oublierait le temps,
Et tu me sourirais, je te tiendrais dans mes bras.
Loin de la folie du monde, toi et moi, on dansera…

Tu m’as appris qu’il y a ce qui nait et ce qui n’est pas,
Que cachée, quelque part entre les deux, y’a toi.
Je te promets d’essayer de ne plus y penser,
Mais, tu sais, c’est certain, je pourrais rien effacer.

Chérie, c’est pas ta faute à toi.
Chérie, si je ne t’oublie pas.
Tant pis, je ne regrette pas,
Cette vie que tu ne verras pas.

Chérie, c’est pas ta faute à toi.
Chérie, si on ne se connaît pas.
Tant pis, c’est la mort qui veut ça,
Cette vie que tu ne verras pas.

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