Je disais la dernière fois que les gens ne pouvaient pas comprendre ce qu’on vivait en psychiatrie si on n’y était pas allé. Qu’est ce que je veux dire par là?
Et bien voyez vous nous sommes une vingtaine à nous côtoyer du matin au soir durant plusieurs mois. Nous devons supporter les petites habitudes de chacun. Mais surtout nous devons nous faire aux problèmes de chacun et au crise que ces derniers peuvent susciter. Par dessus le marché, comme si ce n’était déjà pas suffisant, certains ne sont pas venu de leur plein gré et son sous contrainte ce qui veut dire qu’ils doivent passer devant le juge des libertés. Il y a même un patient ici qui est contraint par la préfecture je peux donc affirmer que vivre ici est difficile encore plus suivant les situations individuelles.
Bien sur on a le droit à des permissions mais encore là c’est parfois compliqué. Il faut savoir que certaines personnes ici n’ont plus de toit où allé, ont des enfants placé ou encore des problèmes de santé.
Je vous laisse avec ceci pour ce deuxième chapitre et vous annonce que le prochain chapitre sera consacré à ma lutte contre cette maladie qu’est la dépression