1888, East End
Jacob Marzipan, 20 ans, agonise…
Il songe à sa courte vie…
A tout ce qu’il a fait…
Lui, l’inconnu qui a tant fait parler…
Comment cette femme l’a-t-elle démasqué, il l’ignore…
Et il s’en moque.
Ces meurtres, c’était une simple vengeance.
Son épouse… Sa si belle épouse…
Il eu un léger sursaut et cracha le sang qui abondait dans sa bouche.
Ah ! Elle l’aura bien eût !
Et il s’était bien amusé à tuer toutes ses petites amies… A leur retirer les tripes, à leur transpercer le fondement, à les égorger…
Oh oui, il s’était bien amusé !
Son épouse était certainement dégoûtée de ce qu’il avait fait…
Mais il s’en moquait.
Elle avait raison d’être dégoûtée.
Son regard glissa vers la femme plus loin.
Il s’était éloigné et avait masqué le corps.
Personne ne verrait le lien entre les deux.
Il s’était bien amusé, avec elle…
Mais elle avait un pistolet, la mâtine !
Il gisait désormais là, sous le lampadaire, à se vider de son sang et à penser à sa femme, pour passer le temps.
Ah ! Qu’il passait lentement, ce temps !
Mais il s’en moquait pas mal.
Il avait tué…
Et alors ?!
C’était la vie, ici.
Mais ce qu’il avait aimé ça…
Ces corps qui agonisaient…
Surtout celui de sa femme.
Ah ! Il avait été très beau, dans la mort…
Jacob ferma les yeux.
C’était son dernier meurtre…
Quelle idiotie de le tuer, lui le roi du couteau, avec un pistolet !
Franchement…
Et si c’était une assassine?
tuer un assassin avec le pistolet????????… non c’est l’éviter la souffrance pour moi…