Il est 7 h 30 du matin (ou …1h pm…), les étudiants s\’alignent le bus arrive, on va à l\’UPSAC.
Les étudiants s\’alignent sans ligne, mais en ligne. Un groupe à gauche, un groupe à droite, deux lignes. Parfois une ligne à deux têtes. Ils veulent tous aller à l\’UPSAC.
Quelques petits groupes commencent à discuter ensemble, car c\’est leur premier jour à l\’Université. Ils sont contents, joyeux. Tout leur plaisir c\’est d\’aller suivre leur premier cours à l\’Université.
En y arrivant, ils ont de la difficulté de s\’appeler \”étudiant-e\”. Tout le temps dans leur bouche ce qui sort c\’est \”élève\”. Ils ne s\’habituent pas encore à l\’atmosphère Universitaire.
Au premier jour, ils sont si chaleureux, qu\’ils veulent tous s\’affirmer en même temps. Tout le monde, du moins la majorité veut se faire voir ; se faire remarquer. Ceux qui sont intéressants et celles qui sont intéressantes commencent par arranger leurs \”petites bouches\” pour s\’assurer de faire une belle et bonne présentation.
Ils commencent par empêcher que certains professeurs dispensent leurs cours, tellement qu\’ils pointent leurs doigts pour s\’affirmer. De temps à autre, c\’est une nouvelle question qui va se poser. On dirait à chaque cours, il y a tendance à avoir plus de questions que jamais.
Donc, c\’est une quête de reconnaissance de valeur sans fin ; de chercher à se prouver.
Après cours, l\’heure est arrivée pour retourner chez soi, tout le monde se précipite pour aller prendre une place devant, pour s\’assurer de monter en premier le bus, de peur de ne pas rester trop tard à l\’école. Ceux qui sont naïfs/naïves ont tendance à être victimes, car pour trouver une place, souvent il faut être vigilant. Sinon on peut être \”en tête de la ligne\” et monter en dernier au bus, du moins n\’y monte pas du tout et attendre un prochain voyage.
La première session arrive, le calme commence à s\’imposer pour la préparation des examens. Certains commencent par préparer leurs \”tchala\”, certains d\’autres commencent par \”batnay\”, pour travailler et étudier en équipe ou groupe, etc.
Et, certains d\’autres vont se préparer seuls.
Les examens se font. On dirait que c\’est la préparation d\’une armée intellectuelle. Les sièges s\’écartent de grande distance, au moins deux surveillants ou plus par salle. On ne peut pas virer ou se tourner à gauche ou à droite, le silence est de rigueur, absolu, sous peine de se faire donner un \”zéro\”. C\’est comme si les dirigeants préparent des héros ; des soldats.
Les examens se terminent. À la reprise des cours, le calme s\’impose encore plus. La classe devient sereine. Il y a plus de silence maintenant qu\’avant. Certains sont sous pression, ils attendent que les résultats tombent pour savoir quoi faire ou pour prendre confiance ou changer d\’options ou encore abandonner.
En première année, à l\’UPSAC, c\’est pression sur pression. On nous fait peur. C\’est concours sur concours. Jusqu\’à ce que l\’on va voir que tout y est facile, pourvu que l\’on applique et mette de la discipline dans notre vie d\’étude ou universitaire.
En première année, c\’est comme à la league des champions. La première session c\’est \”l\’aller\”, la deuxième c\’est \”le retour\”. On a besoin de l\’équilibre des deux matchs au moins, pour espérer et monter en deuxième année. Et, je pense que c\’est la phase la plus difficile.
Alors, soyez disciplinés chers nouveaux étudiants de L\’UPSAC. Étudiez, travaillez et donc préparez vous en conséquence. Car les professeurs ne donnent aux examens en majeure partie, que ceux qu\’ils ont vu avec vous en classe. Rien n\’est vraiment difficile. Ne prenez pas aux pressions des \”ouï-dire\”. Ayez confiance en vous, préparez vous et vous réussissez certainement.
Quant à vous chers anciens ou actuels étudiants en niveau supérieur, soyez des mentors pour ceux qui viennent d\’arriver, dans vos façons de faire ; soit en les conseillant, en les aidant autrement ou en les guidant. Comme ça, nous formons une chaîne où chaque étudiant de l\’UPSAC représentera un maillon pour hisser au plus haut le flambeau du succès de l\’UPSAC.
Vive UPSAC ! Vive la FSA ! Vive la FSE, Vive la FSJ !
Flonet SAINCYR, étudiant finissant en Droit à l\’UPSAC
Tél. : 509 36 54 50 28
