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O. DeJavelParticipant
Bonjour Ogmaa,
Est-ce que tu écris des textes dans un genre particulier ou si tu préfères laisser ton imagination flotter d’un texte à l’autre ?
O. DeJavelParticipant>
@Tssuko#8446 ça veut dire que c’est un livre en plusieurs parties ?Idéalement trois actes, mais ce vieux texte que je tente de raviver n’a d’abord été écrit que comme un texte de junior : un long serpent où il arrive des choses. J’essaie de le redresser au fil des mises en lignes, mais je ne m’en fait pas trop avec la structure, c’est trop tard pour le sauver sur cet aspect.
Par contre, le roman sur lequel je bêche «Le Car de nuit», celui-là est structuré selon la Structure en trois actes. Exigeante, difficile à comprendre, cette méthode garantie de garder son lecteur, enfin, aussi bien rêver.🙂 O. DeJavelParticipant>
@Tssuko#8440 j’envisage un prochain roman. Des textes court si je tombe sur des appel à texte intéressant.Est-ce que nous faisons des AT à WikiPen ? Il s’en fait sur beaucoup de sites.
on a des p’tits nouveaux qui aiment bien les cimetières et les vampires Anthon et Jitha. Il faudrait les intéresser.O. DeJavelParticipant>
@Tssuko#8438 pour t’aider tu pourrai écrire en fin de phrase ou en début en parenthèse que intel prend le contrôle du texte.C’est une bonne idée
O. DeJavelParticipant>
@Tssuko#8441 mais le final tu l’as en tête ?
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Pour la finale : Pas exactement, mais Gerflynt recevra la nouvelle de qui est sa mère comme une solide gifle au visage. Elle apprendra presqu’en même temps que cette femme est en danger et le récit répondra à la question « Jusqu’où irait-elle pour sauver cette femme ? La réponse est : Elle ira loin, très loin, ce qui prouvera son attachement malgré toute ses déceptions.
O. DeJavelParticipantEt toi ? Quel sera ton prochain roman ? Nous feras tu des textes courts ? Quels sont tes projets d’écriture ?
O. DeJavelParticipantPar exemple, dans l’Envolée du Constellation, Gerflynt va devoir être confronté au fait que cette femme qui est sa mère, est loin d’être parfaite. Elle devra également accepter qu’elle lui aura menti (en plus de l’avoir abandonné).
Accepter l’autre comme valide dans sa différence. Cette étape sera cruciale et cette acceptation conditionnera la finale.
O. DeJavelParticipantUne des choses avec laquelle j’ai souvent du mal, c’est d’établir l’arc du changement de mes personnages.
O. DeJavelParticipantNos racines
On ne les vois pas, mais elles sont là. Les racines, celles de l’être, celles de l’étant, celles de l’être de l’étant et de tout ce qui fut et qui a voulu être avant que l’être ne soit. Ces tubulures vaguement végétales qui émanent du moi ou du surmoi, je ne sais plus, sont comme des rhizomes incolores plongées dans le fluide des connaissances innées et des expériences révolues, celles des ancêtres de nos ancêtres et de leurs ancêtres avant eux.
Nos racines célèbrent les incantations d’un chaman sous les étoiles, elles nous redonnent la pulsion de vie des chasseurs de Machaïrodus, nous rappellent les élations primordiales des premiers hommes et de leurs compagnes magnifiques, femmes jeunes à la chevelure sauvage, chantant l’allégresse de leur liberté, dansant nues dans la plaine au soleil levant.
Nos racines, ah ! Nos racines. Nos racines nous disent ce qui est bien, ce qui est mal et ce qui devrait être, mais ce réconfort est un leurre. À l’image d’une dose d’opiacés, elles nous capturent et ne nous laissent plus vivre sans elles. Ce filet lancé dans l’étang de ce qui fut, nous brime, nous empêche d’inventer notre vie, car il ne nous rapporte que des objets cristallisés, figés dans l’achevé, durcis dans le puit du passé. Et comme si ce n’était pas assez, notre condition d’être humain nous force à marcher dans ce monde en peuples différents, chacun avec ses racines à lui. Il n’y aurait, d’après ce qu’on entend, aucun crime plus criminel, que celui d’avoir des racines différentes des miennes.
J’envie les enfants, ces génies sociaux capables de jouer dans l’herbe fraîches sans racines, j’envie ces adolescents rebelles qui refusent qu’on les enchaînent avec ces contraintes. Car les marbres du passé ont des arêtes tranchantes.
Oui, nos racines nous réconfortent, elles nous permettent de chanter à l’unisson et de se sentir moins seuls, mais méfions-nous de son opium.O. DeJavelParticipantO. DeJavelParticipant@Tssuko#8418 Mais que t’as raison, j’avais pas pensé à leurs p’tites dents… hé héEt puis c’est plutôt sympa de les voir s’envoler par la fenêtre en f’sant un effet de cape. Le grand voile noir se gonfle et hop! On les aperçoit qui passent devant la lune !
Bien hâte de lire leurs textes.
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