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Hello
D’abord bienvenue Clara, je me réjouis toujours quand je vois des nouveaux.
Pour répondre à Véronik, je voulais d’abord dire qu’effectivement il y a toujours peu de retours lorsque l’on publie et c’est bien dommage. De mon petit point de vue, j’essaie de répondre toujours un petit mots lorsqu’un texte m’a plu, ou apporter des corrections à un texte bourré de fautes (je ne dis pas que les miens en soient exempts). Mais petit à petit si tu persistes, que tu habitues les gens à lire tes textes, à commenter ceux des autres tu pourras peut être te trouver une petite communauté d’habitués proches de ta sensibilité. Et c’est mon cas, avec trois autres personnes nous nous soutenons par de petits mots à chaque publication et ça fait chaud au cœur.
En ce qui concerne le forum, au début je disais que j’allais beaucoup m’investir dedans, mais j’ai vite remarqué qu’il n’y avait que peu de gens pour participer aux jeux… Et en effet, j’ai fais pareil. Au lieu de jouer je me suis mis à publier mon petit roman, et j’ai oublié le forum. C’est dans l’espace de publication que se trouve la vie principale du site.
Je pense honnêtement qu’en réalité il n’y a pas de recette et que pour ça il faut avoir plusieurs points de vues. Personnellement je préfère écrire comme ça vient avec les idées qui viennent sur l’instant (ou pas vraiment sur l’instant, ça peut venir après une réflexion : et maintenant on fait quoi, qu’est-ce que je peux trouver ici pour que ce soit intéressant, faire une surprise au lecteur).
Mais il ne dit pas vraiment le contraire. Il parle d’écrire au kilomètre et c’est un peu ça. Ensuite il faut découper et organiser. Et tout cas c’est ce que j’ai compris son exposé. On fait les salles et après on décide comment on les organise.
Par contre pour corriger je pense qu’il a raison. En fait j’ai plusieurs phases de corrections. Une pendant, parce que lorsque l’on voit une faute, ou une phrase mal faite, si on veut survivre il faut la corriger, et une (ou plusieurs) deuxième phase de relecture.
J’ai bien aimé l’histoire du banc moi aussi. J’imagine “Ah celui là il a des grosses fesses, ou le pantalon sale. Eh puis ces deux jeunes amoureux qui vont encore s’embrasser à pleine bouche sous mes yeux, on ne respecte plus rien… Je suis un banc quand même. Ces deux vieux vont encore me raser avec leurs histoires d’avant la guerre…”
Effectivement moi je ne travaille que chapitre par chapitre et ça fait quelque chose de très linéaire. Ce qui me désolait un peu. Cependant je m’étais fait une raison pour ce bouquin en me disant qu’il me ressemblait et qu’alors, c’était bien.
Dans le nouveau je travaille toujours chapitre par chapitre avec un temps exécuté parallèlement entre plusieurs acteurs. Donc pour l’instant je ne sens pas ce besoin de réorganiser après. Je me dis “qu’est-ce que je vais mettre dans ce chapitre”. (j’entame le 6)D’après ce que je comprend de ses dires, je devrait plutôt découper en scènes et ensuite faire l’arrangement.
Il y a une suite à la vidéo que tu as donnée Marco
https://www.youtube.com/watch?v=puzawy2dGh4 Moi ça me pose un problème. Quand on écrit pour un bouquin en ligne que l’on publie au fil de l’eau, comment faire pour organiser le roman ?
Au début j’aimais bien, j’avais pompé le principe sur Esther Labrune. Mais à un moment donné je mettait ces maximes un peu par défaut, non que ça me prenait du temps mais c’était quelque chose qu’il “fallait mettre”. Et comme je n’avais jamais eu de retour là dessus, je me disais que c’était peut être inutile.
Ce qui pourrait être sympa c’est de trouver une autre formulation. Ça donnerait un coup de boost.
Eh oui tout à fait ! Se donner des coups de mains me semble parfaitement intéressant. Il faut voir comment. Conseils ? Relectures ? Personnellement je passe déjà un peu de temps à corriger quelques gamines à l’orthographe et la grammaire plus qu’approximatifs. C’est un peu galère, mais quand on les voit progresser ça fait plaisir.
Je voulais vous recommander, pour ceux qui en ont le temps les contes de la sorcière des bois de Julien Baré. Les épisodes sont assez indépendant mais pas totalement, il faut quand même suivre un peu le background. Donc je vous recommande de commencer par les premiers. C’est écrit d’une manière tout à fait géniale. Il avait arrêté de publier, mais il vient d’en refaire deux (épisode 33 et 34 du deuxième volume)
C’est vrais qu’il faut être curieux ! Mais j’ai suivi il y a quelque jours un lien que m’a envoyé Marco sur une formation qu’il suit. J’ai appris deux choses :
Il faut tirer partit de toutes les situations. Tu vis un truc même banal, eh bien tu peux t’interroger sur comment tu pourrais le raconter avec tel ou tel point de vue.
La deuxième est de s’interroger sur les raisons de chaque chose. L’exemple donné était une cuillère. Quand a-t-elle été construite, par qui, quelle est son histoire, par exemple ça peut être celle héritée de la grand mère, dans tel contexte…
Pour habiller et maquiller Lydia j’ai fais ça. Bien sûr j’ai déjà vu ma femme me demander si je préférais telle ou telle tenue où ce genre de scène incontournable dans une série quand il y a un couple. Mais ce sont des questions qui me dépassent totalement, je serais dans le commentaire “vanité des vanités, et tout est vanité”. J’ai voulu ici m’intéresser à Lydia, elle doit aller à une soirée fondue. Que va-t-elle choisir et pourquoi. Question hautement stratégique si on veut pouvoir séduire sans avoir l’air d’une boule à facette.
Eh bien j’imagine que tu vas bientôt nous parler de ces îles au large de l’Afrique (comme je ne savais pas j’ai regardé sur une carte)…
Ce qui est bizarre ce n’est pas que mon héroïne veuille s’apprêter, c’est que je parvienne à écrire quelque chose sur ce point qui m’est totalement étranger (je suis le genre de personne à choisir le pull qui est au dessus de la pile). Un peu comme si j’entamais un récit sur le Cap Vert alors que j’ai juste vu où c’était sur la carte.
