Toutes mes réponses sur les forums
-
Messages
-
Un arc-en-ciel en plein hiver, cela ne se peut.
Ce peu d’espoir que tu me laisses me réchauffera un temps.
Un temps pour tout jeune homme.
Je nomme ici notre poussin membre de la confrérie pour son courage.
Rage de dents petit est première leçon de la vie.
La vie suit son cours, on la rattrape ou pas.
Pas de répit pour les braves.
Les braves épousent les causes qu’on dit perdues.La Reine restait fière, mais cette humiliation semblait voir décuplé ses forces et sa colère.
Les chevaliers virent, non sans effroi, son regard semblable à celui de la Bête.
Ils firent tous le signe de croix en reculant.
Marion dut intervenir.
“N’ayez crainte chevaliers, ma mère ne vous veut aucun mal, c’est une réaction, euh … normale pour une sorcière. Cela ne durera qu’un temps et c’est bon pour notre cause, un peu comme une armure, vous me comprenez?”
Les chevaliers étaient bien pâles et peu convaincus.
“Messires, comprenez que cette quête vous dépasse, une âme pure, la bravoure et l’épée ne sauraient suffire. Je vous prie de veiller sur mon père et de faire le guet.Je suis sure que ces furies ont prévu quelques surprises pour vous.
Connaissant leurs pouvoirs, elles ne peuvent vous atteindre qu’avec des forces infernales que vous pouvez combattre. C’est la règle. Soyez donc vigilants, car des événements ne vont pas tarder, vous aurez besoin de votre courage et, par pitié, protégez mon père”.
“Enfin ma fille, je ne suis pas un vieillard, qu’ils viennent ces monstres, on les embrochera comme des pourceaux pour le dîner.”
Le roi se mit à fendre l’air de son épée en tournoyant, tant et si bien qu’il tomba dans la boue.
Les chevaliers ne purent retenir leurs éclats de rires. Marion baisa le front de son père avec un sourire. Le Roi resta fidèle à lui-même et enlaça sa fille non sans retenir ses larmes.
“Tout ira bien mon père, sache que je t’aime, même si tu m’as abandonnée”.
La Reine avait retrouvé son allure souveraine et sa beauté, elle prit la main de sa fille, et toutes deux plongèrent dans le lac.Excité comme un cerf, notre chameau décida de changer d’époque.
Ces harems devaient le suivre à la vitesse de la lumière, plus jamais il ne revivrait ces années d’abstinence.
Autant se projeter dans le futur où, pensait-il, on avait inventé la téléportation et, qui sait, l’exploration d’autres planètes.
Il réunit toutes ses chéries pour le grand voyage. Le château c’était bien, mais il se languissait du confort des palaces et toutes les technologies modernes qu’il maudissait comme tout le monde. Qu’en on en est privé, c’est une autre paire de pattes!
“Allez mes chamoulottes, c’est parti pour une nouvelle aventure”.
Toutes les chamelles, à peine quelques milliers, n’en menaient pas large.
Poudrées et couvertes de bijoux et fils d’or et d’argent,elles s’accrochèrent au mieux à la barre du vaisseau.
“Les filles, c’est la fin!”
“Tais-toi donc, tu vas nous porter la poisse”.
Flash bleuté et entonnoir géant, la chute ou la montée dans l’espace temps.
Les chamelles plus âgées, promues cheffes de service, étaient aguerries à ces voyages.
Elles se marraient en voyant les petites jeunes, faisant voir leurs chicots.
