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Gaëlle GalindoParticipant
@Rosecharles#1810 avec plaisir.Je participe beaucoup aux concours créé par le site. C’est souvent des thèmes qui m’inspire.
Gaëlle GalindoParticipantJ’en suis très satisfaite vraiment. J’adore les rajout que tu as fais et du coup les arrangement de phrases. C’est ça qui est intéressant à 2 c’est que encore plus complet. Avec Lazarus on fonctionne pas du tout comme ça, on découvre la partie de l’autre en même temps que tout le monde et on invente la suite. On ne sait pas du tout où on va.
La c’est différent et c’est prenant. J’y ai pensé toute la semaine au boulot. J’aime écrire facilement quand c’est léger et fluide. Et le fait que toi derrière tu brodes parce que tu sais quoi rajouter je trouve ça top. En plus ça ne me spoil pas la suite de l’ histoire. Je sais pour Leoval et Julie mais je ne connais pas les réactions des autres ni rien et je trouve ça vraiment bien.Écoute bien sûr que je serai partante. Si toi l’expérience te conviens et que tu aimes cette petite touche que j’apporte alors c’est super.
En tout cas j’ai beaucoup aimé cette expérience. C’est nouveau et très plaisant. Merci d’avoir pensé à moi.Gaëlle GalindoParticipantJ’adore et c’est super parce que étant le créateur tu as pu broder tout autour de ce que j’ai voulu dire avec plein de détails. Les centaures par exemple. Non mais vraiment je trouve ça vraiment chouette.
J’aime beaucoup cette paranthese si ont peut appeler ça comme ça dans l’histoire. Quelque chose de positif.Est ce que tu apprécies la tournure que tu lui as donné ?
Gaëlle GalindoParticipantPas de soucis si tu trouves que c’est trop long ou trop court n’hésite pas à me dire. J’ai préféré me focaliser sur eux deux mais je peux développer avec d’autre personnage si tu le veux.
Après il faudra refaire toute la mise en page. Parce que sur wiki tout se décale et il y a plus d’espace que prévu.
Gaëlle GalindoParticipantCe matin était différent des autres. Ils avaient passé une nuit au calme. Julie n’a eu ni froid, ni chaud. Son corps était détendu, mais son esprit toujours pas. Depuis qu’ils sont dans ce « monde », elle ne se reconnait plus. Elle ne se souvient plus.
Elle a encore rêvée cette nuit, rêvée d’une vie dont elle a du mal à se souvenir. Tout se mélange. En se regardant dans ce petit miroir, posé dans un coin de la pièce, elle se demande qui est cette personne.
Elle apparaît amaigrie, ses cheveux d’ordinaire auburn, légèrement ondulés, son devenu terne, sans forme.
Ses joues sont creusées et des cernes énormes se forment sous ses yeux. Elle faisait facilement 15 ans de plus. Alors pour se rassurer et se souvenir, elle répéta à son reflet : « Je m’appelle Julie Cavarra, j’ai 34 ans. Je travaille pour Marie, j’étudie les matériaux. »Dans son monde, elle est ingénieur. Elle a un métier, une carrière, enfin, c’est ce dont elle se persuade chaque jour. Elle a du mal à se souvenir. Faire la part des choses est une tache compliquée.
Est ce qu’ils ont vraiment été dans cette grotte ?
Dans ce monde, elle est interprète pour ses amis, elle était prisonnière, peut être l’est elle toujours.
Même s’ils disposent de certaines libertés depuis qu’ils sont ici, est ce vraiment réel ?Elle a la tête lourde à force de ressasser toutes ses images. Cette sensation de redécouvrir des bribes de sa vie et de s’apercevoir que se sont toujours les mêmes souvenir, la fatigue.
Elle sort de cette chambre, prendre un peu l’air, voir la lumière du jour, ne peut lui faire que du bien.
Vertval était déjà agitée. Du monde, il y en avait partout. Chacun le nez dans ses affaires. L’effervescence de la foule la fit partir dans le sens opposé.
Elle regarda ces collines, cette verdure, cette beauté de la nature la fit sourire.
Elle a marché pendant quelques minutes, avant de découvrir un champ immense, entouré d’une clôture. Cela ressemblait à un parc pour chevaux. En s’approchant plus elle vit une petite dizaine de draks.
Elle s’assit dans l’herbe face à eux. Cette créature était belle, étrange mais fascinante.
Elle ne voyait pas le temps passer. Elle est restée la sûrement des heures, elle ne prêtait plus aucune attention aux bruits lointains de la ville.Elle n’a pas entendu que quelqu’un s’approchait d’elle.
– Ils sont beaux n’est ce pas ?
Dans un sursaut, elle s’est retournée tout en se relevant. Un homme se tenait la, debout derrière elle. Il était grand les cheveux long et blond.
– N’ayez pas peur, je ne voulais pas vous effrayer.
Il s’inclina devant elle.
– Je m’appelle Leoval de Mith, rasseyez vous avec moi.
Elle lui obéit sans rien dire, perturbée par cette arrivée.
– Comment vous appelez vous ?
Elle n’arrivait pas à regarder autre chose que lui. Comme hypnotisé par son regard. Ses yeux étaient vert émeraude, captivant.
Elle réussit enfin à ouvrir la bouche pour lui bafouiller son prénom.
– Je… Je… M’appelle Julie.
– Ravis de faire votre rencontre Julie. L’arrivé de votre groupe n’est pas passé inaperçue. Beaucoup de monde est à votre recherche.
– Vous l’êtes aussi ?! Vous faites parti des gens qui veulent nous garder prisonniers ?
Elle ne s’est pas rendu compte du ton agressif qu’elle avait emprunté.
Leoval sourit.– Non Julie. Je ne suis pas là pour ça. Je suis le frère de Obianne, seigneur de Mithliene. Je suis en visite à Vertval pour affaires.
Gênée, elle ne lui répondit pas de suite.
Pendant un moment d’apaisement, ils regardaient tous les deux les draks courir.– Je suis désolé, je ne voulais pas paraître si agressive. Mais depuis quelques semaines, j’ai l’impression de perdre la tête. Je ne sais plus ce qui est réel ou non.
– Cette conversation Julie. Cette conversation est réelle.
Son regard était doux, chargé de compassion.
– C’est quoi Mithliene ?
Sa question n’avait pas l’air de le surprendre.
– Mithliene est une seigneurie, comme Vertval. Sauf qu’il y a moins d’animation qu’ici. Chez moi, tout est vert, il n’y a pas un pavé. Des champs, des arbres, des collines, tout ça à perte de vue. Nous appelons ça le « Jardin de Mith ».
Elle fermait les yeux pendant son récit, elle se sentait bien, apaisée, libre.
– .. Des petits courts d’eau traversent le Jardin de parts et d’autre pour finir en cascade dans la rivière. Nous avons des fleurs tout au long de l’année. Une palette de couleurs au fils des saisons.
Je suis sûr que vous trouveriez ça magnifique.– Je n’en doute pas, votre famille doit être ravis d’y vivre.
– Ma famille, la seule qui me reste est Obianne. Notre père est décédé cette année, c’est pourquoi aujourd’hui, je me retrouve à la tête de Mithliene et que je suis donc ici pour affaires.
– Je suis désolé pour votre père..
– Vous ne pouviez pas le savoir, ne vous en faite pas.
Leoval la regardait avec beaucoup d’intensité, à son contact, elle oubliait ou elle était, qui elle était et d’où elle venait.
Elle était détendue. Elle n’avait pas ressentis ça depuis tellement longtemps.– Peut-être que vous aimeriez repartir avec moi. Pour voir la beauté du Jardin de Mith. Après tout, vous n’êtes plus prisonnière. Je ne sais pas encore combien de temps, je resterai à Vertval, ça vous laisse le temps d’y penser.
Sur ces paroles, il se leva pour rejoindre la résidence de sa sœur.
Il la laissa la, à rêver de son Jardin.
Une semaine s’était écoulée, depuis que Julie avait fait la rencontre de Leoval. Ils n’avaient pas eu de nouvelle discussion, simplement les banalités courantes. Il faut dire qu’il était là pour affaire, et qu’il avait sûrement, mieux à faire que de revenir tenir une discussion avec elle.
La proposition que Leoval lui avait faite de repartir avec lui pour découvrir son monde, lui semblait bien lointaine.Julie avait réussi à se procurer un petit carnet avec ce qui semblait ressemblait à un crayon à papier. Depuis quelques jours elle recommençait a dessiner, elle dessiner des choses de son monde et des choses de ce monde, comme si sa mémoire ne voulait pas qu’elle oublie.
Aujourd’hui elle avait décidé de redescendre au parc à draks, là ou elle avait fait la connaissance de Leoval. Elle voulait les dessiner, capturer leurs images. Pour ne pas les oublier eux aussi.Une fois arrivée devant le parc, elle s’est assise au même endroit que la fois précédente. Elle prit un instant pour regarder la beauté qui l’entourait et fini par commencer a griffonner sur son carnet. Les coups de crayon étaient précis comme ci elle les avait dessiné toute sa vie.
Elle entendit des bruits de pas derrière elle. Elle ne prit pas la peine de se retourner. Elle savait que c’était lui, elle le ressentait.
– Bonjour Julie, je ne savais pas que vous aviez une passion pour le dessin.
Sans levé la tête de son carnet, elle lui répondit le plus calmement possible.
– Bonjour Leoval, je ne savais pas que vous aviez une passion pour l’esquive des personnes.
Il s’assit près d’elle, encore plus proche que la dernière fois pour pouvoir regarder par-dessus son épaule ce qu’elle faisait.
– Je vous dois des excuses, Julie, j’ai été très occupé ces derniers jours, j’avais besoin de régler certaines formalités avec ma sœur.
Elle ne dit rien, elle ne voulait rien lui montrer d’elle.
– J’ai entendu dire que vous étiez une bonne cavalière, vous aimeriez faire une balade avec moi ? Je pourrai vous amener dans les collines, vous faire voir Vertval sous un autre angle.
Elle leva enfin les yeux de son carnet, pour le regarder. Il n’avait plus cet air compatissant sur le visage, non c’était différent de l’autre jour, elle pouvait lire dans ses yeux l’excitation de sa proposition, comme ci il n’y avait rien de plus extraordinaire que de monter à dos de draks.
– D’accord, j’accepte votre proposition, faite moi voir Vertval sous un autre angle.
Il se leva le sourire aux lèvres, prit la main de Julie pour l’aider a la relever. Il l’emmena dans la petite cabane près du parc, il y prit le nécessaire pour atteler les draks. Pendant que Julie le regardait attentivement, il scella deux draks. Ses gestes étaient fluides et très précis. Il faisait ça avec une dextérité qui laissa Julie sans voix.
– Prête ?
– Je crois oui..
-N’ayez pas peur, je resterai près de vous.
Il l’aida à monter sur son draks, monta sur le siens à son tour.
Leoval avait décidé d’emprunter des petits chemins faciles à pratiquer, il ne voulait pas que Julie risque une chute. Il se retournait plusieurs fois pendant le trajet comme pour s’assurer qu’elle était toujours la, et que rien ne lui était arrivé. Après une bonne demi heure de monter, ils arrivèrent sur une sorte de plateau, de l’herbe s’étendait à perte de vu.
Il tendit son bras.
– Vous voyez là bas ? La montagne s’arrête nette, c’est de là que nous pourrons voir Vertval.– On fait la course ?
Leoval était surpris par cette proposition, l’assurance de Julie le fit sourire.
– Je suis toujours prêt pour ce genre de défis.
– Alors à 3 !
Leoval fit le décompte, et ils s’élancèrent essayant d’aller chacun le plus vite possible. Julie était plus légère, c’est elle qui arriva en premier.
– Je m’incline, Julie vous avez gagné, mais ce n’est que partie remise.
Julie riait, c’était la première fois que Leoval la voyait rire, c’était la première fois même qui la voyait aussi lumineuse.
Il l’aida à descendre de son draks.
– Voilà Vertval, vu sous un angle différent.
Julie n’en revenait pas de ce qu’elle avait sous les yeux. Elle en restait sans voix. Cette imagine lui vidait la tête, elle ne pensait plus à ce moment la, aux autres, à son monde. Elle faisait partie pour quelques instants de celui-là et elle en prenait du plaisir.
Les heures passaient et il faisait un peu plus sombre à mesure qu’ils parlaient. Leoval, en avait demandé plus sur le monde de Julie. Celle-ci lui avait répondu qu’elle avait du mal à se souvenir de tout, que certaines choses lui revenait de temps à autres, mais qu’elle ne savait pas si c’était son imagination, ou bien réel. Elle lui expliqua qu’elle avait l’impression d’avoir perdu son identité.
Leoval, lui parla de ses nouvelles responsabilités, que c’est en parties à causes de celles ci qu’il était à Vertval, qu’il se sentait oppressé, qu’il n ‘avait jamais envisagé d’être à la tête de Mithlienne aussi rapidement, qu’il était perdu et qu’il avait besoin des conseils de sa sœur pour ne pas ruiner ce que son père avait obtenu.
Tous les deux se comprenaient, et l’un dans l’autre, ils s’apportaient soutiens et réconfort.
– Nous devrions repartir, Julie, il commence à faire très sombre.
– Oui, les autres vont commencer à se demander ou je suis. En tout cas merci pour cette après-midi. C’était vraiment magnifique.
Il l’aida à se relever. Il lui remit une mèche de cheveux derrière l’oreille.
– Merci a vous Julie, c’est vrai, tout était magnifique.
Gaëlle GalindoParticipantAprès je peux changer sa couleur de cheveux mais j’arrive pas a l’imagine blonde ou brune. J’ai pas envie que tu changes la description de Marie. Tu l’imaginais comment toi ?
Gaëlle GalindoParticipantNon je l’imagine vraiment comme ça mais auburn genre très cuivré qui tire sur l’acajou. Avec des reflets si tu préfères. J’essayerai de t’envoyer le lien d’une photo de comment je vois la chose..
Gaëlle GalindoParticipantÇa marche alors pas de problème je retravaille ça et j’essaye de t’envoyer ça pour mercredi.
Gaëlle GalindoParticipantParfait je vais retravailler la narration du coup aucun soucis.
Pour Leoval en relisant c’est vrai que ça fait un peu brut de décoffrage l’invitation. Mais en faite ça n’était pas du tout vu comme ça dans ma tête. Je vais reprendre cette partie.Oui ils ont encore un paquet de chose à se dire. Je voulais juste que tu vois ça pour le moment. Je ne voulais pas me permettre de faire plus long. Comme c’est ton histoire toi aussi tu as sûrement une tonne de choses à raconter sur leurs rencontre. Je voulais pas être trop présente tu vois ce que je veux dire ?
Gaëlle GalindoParticipantVoila reste plus qu’a me dire si je fais fausse route ou non. Si ça te plais. Ou si tu trouve ça carrément trop neuneu.
Si tu veux que ça soit plus long plus court ou pas du tout. -
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