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Ce matin était différent des autres. Nous avions passé une nuit au calme. Je n’ai eu ni froid, ni chaud. Mon corps était détendu, mais mon esprit toujours pas. Depuis que nous sommes dans ce « monde », je ne me reconnais plus. Je ne me souviens plus.
J’ai encore rêvé cette nuit, rêvé d’une vie dont j’ai du mal à me souvenir. Tout se mélange. En me regardant dans ce petit miroir, posé dans un coin de la pièce, je me demande qui est cette personne.
J’apparais amaigri, mes cheveux d’ordinaire auburn, légèrement ondulés, son devenu terne, sans forme.
Mes joues sont creusées et des cernes énormes se forment sous mes yeux. Je faisais facilement 15 ans de plus. Alors pour me rassurer et me souvenir, je répète à mon reflet : « Je m’appelle Julie Cavarra, j’ai 34 ans. Je travaille pour Marie, j’étudie les matériaux. »Dans mon monde, je suis ingénieur. J’ai un métier, une carrière, enfin, c’est ce dont je me persuade chaque jour. J’ai du mal à me souvenir. Faire la part des choses est une tache compliquée.
Est ce qu’on a été vraiment dans cette grotte ?
Dans ce monde, je suis interprète pour mes amis, j’étais prisonnière, peut être le suis je toujours.
Même si nous disposons de certaines libertés depuis que nous sommes ici, est ce vraiment réel ?J’ai la tête lourde à force de ressasser toutes ses images. Cette sensation de redécouvrir des bribes de ma vie et de m’apercevoir que se sont toujours les mêmes souvenir, me fatigue.
Je sors de cette chambre, prendre un peu l’air, voir la lumière du jour, ne peux me faire que du bien.
Vertval était déjà agitée. Du monde, il y en avait partout. Chacun le nez dans ses affaires. L’effervescence de la foule me fit partir dans le sens opposé.
Je regardai ces collines, cette verdure, cette beauté de la nature me fit sourire.
J’ai marché pendant quelques minutes, avant de découvrir un champ immense, entouré d’une clôture. Cela ressemblait à un parc pour chevaux. En m’approchant plus je vis une petite dizaine de draks.
Je m’assis dans l’herbe face à eux. Cette créature était belle, étrange mais fascinante.
Je ne voyais pas le temps passer. Je suis resté la sûrement des heures, je ne prêtais plus aucune attention aux bruits lointains de la ville.Je n’ai pas entendu que quelqu’un s’approchait de moi.
–Ils sont beaux n’est ce pas ?
Dans un sursaut, je me suis retourné tout en me relevant. Un homme se tenait la, debout derrière moi. Il était grand les cheveux long et blond.
–N’ayez pas peur, je ne voulais pas vous effrayer.
Il s’inclina devant moi.
–Je m’appelle Leoval de Mith, rasseyez vous avec moi.
Je lui obéis sans rien dire, perturbé par cette arrivée.
–Comment vous appelez vous ?
Je n’arrivais pas à regarder autre chose que lui. Comme hypnotisé par son regard. Ses yeux étaient vert émeraude, captivant.
Je réussis enfin à ouvrir la bouche pour lui bafouiller mon prénom.
–Je… Je… M’appelle Julie.
–Ravis de faire votre rencontre Julie. L’arrivé de votre groupe n’est pas passé inaperçue. Beaucoup de monde est à votre recherche.
–Vous l’êtes aussi ?! Vous faites parti des gens qui veulent nous garder prisonniers ?
Je ne me suis pas rendu compte du ton agressif que j’avais emprunté.
Leoval sourit.–Non Julie. Je ne suis pas là pour ça. Je suis le frère de Obianne, seigneur de Mithliene. Je suis en visite à Vertval pour affaires.
Gêné, je ne lui répondis pas de suite.
Pendant un moment d’apaisement, on regardait tous les deux les draks courir.–Je suis désolé, je ne voulais pas paraître si agressive. Mais depuis quelques semaines, j’ai l’impression de perdre la tête. Je ne sais plus ce qui est réel ou non.
–Cette conversation Julie. Cette conversation est réelle.
Son regard était doux, chargé de compassion.
–C’est quoi Mithliene ?
Ma question n’avait pas l’air de le surprendre.
–Mithliene est une seigneurie, comme Vertval. Sauf qu’il y a moins d’animation qu’ici. Chez moi, tout est vert, il n’y a pas un pavé. Des champs, des arbres, des collines, tout ça à perte de vue. Nous appelons ça le « Jardin de Mith ».
Je fermais les yeux pendant son récit, je me sentais bien, apaisé, libre.
–.. Des petits courts d’eau traversent le Jardin de parts et d’autre pour finir en cascade dans la rivière. Nous avons des fleurs tout au long de l’année. Une palette de couleurs au fils des saisons.
Je suis sûr que vous trouveriez ça magnifique.–Je n’en doute pas, votre famille doit être ravis d’y vivre.
–Ma famille, la seule qui me reste est Obianne. Notre père est décédé cette année, c’est pourquoi aujourd’hui, je me retrouve à la tête de Mithliene et que je suis donc ici pour affaires.
–Je suis désolé pour votre père..
–Vous ne pouviez pas le savoir, ne vous en faite pas.
Leoval me regardait avec beaucoup d’intensité, à son contact, j’oubliais ou j’étais, qui j’étais et d’où je venais.
J’étais détendu. Je n’avais pas ressentis ça depuis tellement longtemps.–Peut-être que vous aimeriez repartir avec moi. Pour voir la beauté du Jardin de Mith. Après tout, vous n’êtes plus prisonnière. Je ne sais pas encore combien de temps, je resterai à Vertval, ça vous laisse le temps d’y penser.
Sur ces paroles, il se leva pour rejoindre la résidence de sa sœur.
Il me laissa la, à rêver de son Jardin.
@Pennywise29#1691 Trop mignon. Je continuerai à lire avec attention ton histoire. Comme les autres le disent ne te décourage pas. Et puis ce n’est pas parce que c’est lu que ce n’est pas aimé.
Super alors du coup autre question… Tu me dis vers le chapitre 6 alors tu les aura déjà fait arrivé à vertal ? Et on saura qu’ils parlent tous la langue.
J’ai commencé à écrire certaines idées. Je pensais écrire comme tu as écrit un passage de vie de Franck être dans la tête de Julie à ce moment.
Merci pour toute les réponses.
Si jamais tu trouves que c’est compliqué de communiquer via le forum hésite pas à me le dire on peut trouver un endroit en instantané.Merci merci
Intéressant je me sens vip de savoir tout ça.
Question maintenant.A quel moment de l’histoire tu veux insérer ce passage là ? Est ce qu’il va y avoir encore 1 ou de 2 chapitre entre ou pas ?
Et surtout pour quand te faut il le premier jet ?J’apprécie les libertés que tu me donnes. Je vais reprendre tout ce que tu viens de me dire et les chapitre précédent.
Il faut que ça soit une belle rencontre. Différente de la “violence” que Julie a subit.Ça le plaît bien !
Hello je ne sais pas si tu attendais une réponse ou nonna ton commentaire. Alors dans le doute j’y répond ici.
“Qu’est-il advenu de la meilleure amie ? La narratrice est-elle paralysée ? Pourquoi penser à sa soeur à ce moment là ?
Peut-être que je me fais des noeuds au cerveau🙂 “La meilleure amie est resté la de nombreuse années comme une sorte de bouclier de protection. Mais cet accident nous a séparé autant que ça nous a rapproché.
Je ne suis pas paralysé. Mais on se pose des questions des fois..
Jai pensé à ma sœur car c’est la seule personne que je n’ai pas vu de suite. Et qu’on est très proche. Et que je sais qu’elle en a beaucoup souffert ce jour là. Elle a eu très peur.
Voilà voilàCette histoire depuis l’accident donc depuis 17 ans je la raconte comme ça. Tout le temps.
Et je comprend que tu es la sensation qu’il manque quelque chose. Parce que j’ai longtemps cherché ce qu’il manquait.
J’ai plus jamais été comme avant et avec les années j’ai compris que c’était mon innocence d’enfant qui avait disparu. Et je pense que c’est ça qu’il manque au texte. Mon regard d’enfant.Sache que je ne te prend pas pour autre chose qu’un amateur d’écriture. J’aime ton style. Et ta manière de tout balancer comme ça. Sans filtre. C’est ça qui me plaît dans tes textes.
Sur le topic des fautes je disais que je trouverai intéressant que tu donnes tes avis. Parce que justement tu n’as pas de filtre. Juste ça. Parce que amateur ou non quand on apprécie la façon d’écrire de quelqu’un on aime connaître son avis. Voilà tout.
