” Mais qu’est ce que je fais là ? Comment m’as tu convié? “
” Si je t’ai convoqué, c’est mon souhait du jour, tu as écris mon livre sans jamais me soucier. “
” Mais qui que tu puisses être, tu as suivi tes pages. “
” Tu sais mes lendemains, tu connais mes chagrins. “
” Mais tu me prends pour qui ? Je ne peux pas refaire ce que tu as corné, je ne suis qu’écrivain. “
“Tu as couché des mots, sans savoir mes ambages. “
” J’écris pour tant de monde, tu n’es pas le dernier.”
“Tu aurais ce faisant, pu adoucir mes peines, radoucir mes chagrins, épargner mes larmiers.”
” Et te laisser mener une vie sans dommages ?”
” J’ai cru mener ma barque, mais tout est calculé.”
” Tous mes mots sont pensées, par ce que tu as fait, c’est toi qui as choisi de pouvoir conjuguer.”
“Quand j’ai choisi d’aimer, qui est pris en otage ?”
” Je crois que tu confonds aimer et s’amuser.”
“J’ai du troubler des cœurs, et faire quelques victimes, je me suis assagi quand je l’ai rencontré.”
” Et tu crois que me dire comme un pèlerinage ? “
” Ce n’est pas mes propos c’est toi qui as dicté.”
” Si nous nous attablions, comme tu m’as invité, pour nourrir nos besoins, nous pourrons discuter.”
“Je suis un mauvais hôte, j’ai oublié l’usage.”
” J’ai prévu le menu, selon ma liberté.”
” J’ai des travaux en cours, mais je vais t’expliquer, que beaucoup m’ont décrit, sans savoir mon métier.”
“Tu m’as tracé le cours, je n’ai pas d’éclairage.”
” Tout mot que j’ai écrit, chacun peut le saisir.”
“J’ai bien compris le sens de ce que tu me dis, mais en cas de défaite, tu pourrais réagir.”
“Et t’ôter le loisir de chercher ton courage ?”
” Ce n’était pas ainsi que je voyais ma vie.”
“Je n’ai jamais décrit les seuils de mes lecteurs, chacun comprend les mots, conjugue à son profit.”
“Je commence à comprendre, ce que tu envisages”
” Je ne fais pour ma part, qu’écrire des lendemains.”
“Mon droit de liberté, et là tu as raison, m’encourage à tenir, à gagner mon chemin.”
” Si tous le comprenaient, je n’aurais plus d’ouvrage.”
Je n’ai jamais eu de mots simples pour décrire tout ce qui me chagrine, mais même ainsi, ce n’est pas simple. Petit texte ampoulé que j’ai écrit après avoir lu un texte baroque d’un certain siècle passé.