Dédicace librairie « Ombre Blanche » cet après midi du célèbre auteur de « Le Chat à neuf queues », Frenchwine.
Cet auteur à facettes, que nous ne présentons plus, se complaît dans la description de ses personnages que nous avons l’impression de croiser tous les jours.
« Bonjour, j’écris quoi sur la page ? «
« Mes amitiés sincères à Jérôme, ça me ferait plaisir. J’ai adoré vos romans. »
« Je ne peux pas écrire ça voyons. On ne se connaît pas. Amitiés devrait suffire. Merci beaucoup.»
« Bonjour, j’écris quoi sur la page ? »
« Oh Monsieur Frenchwine, j’ai adoré votre dernier livre. Le passage qui concerne le ….. »
« Je suis désolé Madame, non pas de votre compliment, et je vous en remercie, mais je crois qu’il y a du monde derrière vous. Dites moi quoi écrire, ce sera avec grand plaisir. »
« Bonjour, que puis je écrire pour vous? »
« Bonjour. Simplement, pour un fidèle lecteur. »
Mais qu’est ce que je fous là. C’est vraiment à chaque fois une séance de torture. J’ai mal à la main, j’ai mal au cul, j’ai mal à la tête. Me font tous chier, c’est bien pour faire plaisir à l’éditeur, parce que je n’avais pas lu les petits caractères. Promotion de merde.
Pour le prochain, je passe par un avocat ou un truc dans le genre, ça me fait chier. Des flyers avec ma signature et un mot gentil inclus dans le bouquin, ça suffira. Un genre de marque page, je crois que j’ai vu ça pour des catalogues d’outillages.
« Bonjour Michel . Tu pourrais me dédicacer ton livre. »
« Bonjour. Euh, on se connaît ? Vous avez trouvé mon prénom dans une revue spécialisée ? «
« Tu ne te souviens pas ? «
Une jolie brune, enfin je crois, moi et les couleurs. Châtain foncé, ce sera mon dernier prix.
« Tu es encore fâché ? C’est vrai, j’aurais dû t’expliquer, mais j’avais beaucoup de problèmes. Je n’ai pas osé assumer. J’ai préféré faire l’autruche. »
« Je ne suis pas fâché, j’essaie de comprendre. Si vous me connaissiez, vous avez dû lire que j’ai eu un très grave accident de voiture, un an en arrière. Certains pans de ma mémoire ont disparu. C’est grâce, ou à cause de cela que je me suis mis a écrire sur mon lit d’hôpital.»
« J’ai lu tout ça. J’ai eu un énorme choc en l’apprenant. Nous étions amis, proches, très proches. Tu as disparu, je n’ai appris ton état que des mois après. En achetant ton livre, j’ai vu ta photo derrière, tu n’as pas changé. »
« Proches ? Nous étions proches ? Je suis vraiment désolé, je n’arrive pas à me souvenir. »
« Tu écrivais déjà à l’époque, mais je n’ai jamais rien lu de toi. Je pensais que c’était une lubie. La lecture, n’est pas vraiment mon domaine. «
« Vous avez raison sur un point, j’ai retrouvé des tonnes d’écrits sur mon ordinateur. j’en ai remanié certains, et on m’a aidé a publier, dont ce roman, et d’autres que je travaille. Pardon de vous reprendre, mais nous étions proche comment ? »
« Je vivais avec toi à mi-temps. J’étais mariée, attachée à des biens matériels avec mon mari. Quand il a découvert ton existence, j’ai eu droit à un ultimatum. Des demi biens avec les procès que cela engendre et ta vie de bohème, ou le retour à mon quotidien avec lui. Tu ne t’en souviens sans doute pas, mais tu n’étais attaché a rien. Rien, sauf à moi, tu me l’avais dit, mais j’ai eu tellement peur de perdre ce que je connaissais. Je t’aimais, mais j’ai fais un choix, je regrette tellement maintenant. »
« Je suis désolé, j’aimerais tant me souvenir de vous. Dès que j’ai fini, on pourra discuter. J’ai tellement de vide, tellement de questions sans réponses d’un passé qui me manque, d’une vie incomplète sans doute. «
La jolie dame est repartie, j’avais encore beaucoup de lecteurs à satisfaire.
Je ne l’ai pas retrouvé, elle a dû en avoir marre de m’attendre.
Je suis allé dans les toilettes de la librairie, je suis allé pleurer.
Pleurer un certain soir ou j’ai pris ma voiture pour aller oublier une certaine demoiselle dont j’étais amoureux.
^^ un rêve, je songe énormément, je me dépêche d’écrire avant de l’oublier, une envie d’avenir sans doute, dommage que je ne crois en rien, alors je pose mes mots ^^ ma mie de l’époque se foutait de mes phrases, ce n’est qu’une arme à blanc qui ne sert pas à grand chose
Croire c’est douter, alors crois-tu en rien ou doutes-tu de tout ? ?
la sémantique n’étant pas mon domaine, mais effectivement, je ne crois pas douter, mais ça reste à prouver.
Je n’en doute pas, je te crois…
J’aime l’idée, pour moi le texte aurait pu être developpé, être plus long de manière à le rendre encore plus prenant plus vivant.
Ce n’était peut-être pas votre souhait
presque tous mes textes sont les squelettes de choses plus complètes, je suis sur certains, , le temps me manque, j’essaie d’être concis
Chacun ressent l’écriture à sa manière, je comprends, pour d’autres écrire c’est exprimer ce qui existent en soi, s’approcher au plus près, libérer les mots, traduire au mieux les sentiments, sans s’occuper du reste.
Ce qui est concis doit avoir un atrait percutant, c’est ça la difficulté.
Pas facile.
Si avez des choses plus complètes, vous avez du remarquer la différence.
certains de mes squelettes sont déjà développés ^^ de quelques lignes ici, ça passe à 300 pages, mais une chose dont j’ai honte ^^ je fais beaucoup de fautes, sur quelques mots ça passe, mais sur toute une histoire, ça me prend un temps fou ^^
Il n’y a pas de secret, il faut lire et encore lire, de plus bien écrire demande du temps, il faut être patient, il y a c’est vrai les fautes d’ortographe mais aussi les tournures de phrase, il faut également avoir une écriture fluide.
Mais surtout il faut persévérer, s’accrocher…….
tout à fait d’accord, j’ai déjà publié, pas assez, ça me me paie juste les clopes ^^ je m’attaque à plus gros, je lis peu, peut être un manque, mais je garde mes idées