On arrive en pleurant, on était bien au chaud
On sent confusément l’envie de respirer
On est si fatigué de commencer à vivre
On se sent apaisé d’entendre des battements.
On veut ce que l’on voit, pour eux c’est toujours trop
On aime les embrasser, pour se faire câliner
On sait quand on colère, ils veulent pas toujours suivre
On se sent protégé, de ces grands si aimant.
On est bien assez fort, ils ne sont que fardeaux
On vit dans le présent, le vieux c’est dépassé
On espère vite partir pour enfin être libre
On se sent bien chez eux, quand ils sont pas chiants.
On court après le temps, sans arrêt au créneau
On se met en ménage, après plusieurs essais
On tire des projets sur des enfants à suivre
On aime se reposer, mais ça a pris du temps.
On s’est tant séparé, on a eu tant de maux
On finit par comprendre, qu’on ne fait que passer
On se prépare à suivre, les dernières pages du livre
On ne nait que poussière, emportée par le vent.
Je m’étais imposé une contrainte un jour ^^ tout commencer par "on", un écrit sur le sens de la vie ^^ un brouillon qu’il m’a amusé de faire partager, même si c’est un peu ^^ brouillon, justement ^^