Bip Bip Bip Bip…
Mon réveil sonne depuis déjà deux minutes, je sais que si je l’éteint cela voudra dire que tout est réel, le déménagement, la nouvelle vie, New York, Los Angeles, devoir parler anglais (alors que j’y comprend rien). Mais je n’ai pas le choix, car je dois me préparer et il me reste encore quelques cartons à descendre. J’éteins mon réveil qui indique 10h00 et me lève avec la lenteur la plus déconcertante, je fais le tour de mon lit et me regarde dans le miroir, mes cheveux son ébouriffés mais un coup de brosse devrait suffire à les remettre en place. J’ai de minuscule cerne qui seront marqué par du correcteur, quelques boutons qui seront masqué par le fond de teint. En bref, ma routine du matin, donc je sors de ma chambre et me dirige dans la salle de bain. Je fais ma toilette, me maquille, puis retourne dans ma chambre pour m’habiller. Comment vais-je m’habiller ? Je prend mon téléphone et regarde la météo à Littletown, c’est la petite ville ou nous déménageons. Il annonce du soleil alors c’est parti pour une robe en tissu bleu, avec imprimé fleur sur les épaules. J’assortirai mon ensemble avec mes chaussures en toile blanche. Bon maintenant que je suis prête, je n’ai plus qu’à descendre les derniers cartons, tous les meubles de la maison seront déménager une fois que nous seront parti et il devrai arrivé chez notre nouveau chez nous d’ici deux jours.
Je descends rapidement les escalier et dépose sur la table de la salle à manger tous mes cartons, vêtements, linges, livre, mes affaires de bureaux et encore un tas de choses qui en y pensant me sont inutiles. Ma mère rentre dans la maison et me dit :
Maman : Alice, pourrait tu s’il te plait, emmener ses cartons à ton père pour qu’il puisse enfin finir de ranger ? Merci.
Moi : Tout de suite chef.
Ma mère, Nathalie, chef de cuisine dans les hôtels 5 étoiles, elle est assez connu en France, surtout pour ces pâtisseries dont tout le monde raffole (paris-brest, coulis de lavande, forêt enchanté…). Elle est superbe, je n’ai rien à dire, même si parfois je lui fais la misère elle me pardonne quand même. Je prends donc mes cartons et les emmènes jusqu’à ma voiture pour les donner à mon père.
Papa : Mets les dans le coffres juste à côté de ceux de ta sœur s’il te plait, si tu as un sac à main ou à dos pour la route, tu le garderas à côté de toi.
Mon père, Cédric, gendarme et commissaire, très respecté dans sa profession, même si biologiquement ce n’est pas mon père, en effet ma mère et mon véritable près sont resté 2 ans ensemble et quand je suis née mon père est parti sans se retourner. Et Cédric est formidable, c’est quelqu’un de très attentionné, je l’aime beaucoup.
Je viens de mettre mes affaires dans le coffre, je le referme et retourne à l’intérieur, disons qu’ici en France il ne fait pas très chaud. J’attrape ma veste en jean sur le porte manteau, au même moment j’entends des cris venir de l’extérieur “Alice, ouou”. Je reconnais immédiatement ses voix, se sont ceux de mes meilleur(e)s ami(e)s, je cours précipitamment dehors et saute dans leurs bras. Il y a Elena, Eleven et Cathie, mes 3 meilleures amies, ainsi que Jones, Troy, mes deux meilleurs amis et enfin arrive le dernier, mon coup de cœur du primaire, Benjamin, mon petit copain depuis 3 ans, cet à dire la 5ème. Oui, à la prochaine rentrée scolaire nous rentrons tous en 2nde et on aura tous les trois, 16 ans, le temps passe vite même si malheureusement ils seront tous dans le même lycée mise à part moi.
Je sers Benjamin très fort dans mes bras il va énormément me manquer, je l’aime énormément, il m’a beaucoup épaulé et soutenue lorsque j’ai fais mes crises de dépressions à cause du décès de ma tante du côté de ma mère, lorsque j’ai appris que Cédric n’était pas mon vrai père. Il a toujours été la pour moi et je vais devoir le laisser ici, sans moi, j’ai très peur qu’il m’oublie, que l’on prenne nos distances et que l’on s’éloigne parce que je serai dans un autre pays.
Benjamin : Pourquoi fais tu cette mine si triste ? Tu pars pour l’Amérique, tu devrais sauter de joie.
Moi : Tu sais très bien pourquoi…Tu vas terriblement me manquer, je ne sais pas comment je vais faire sans toi…
Benjamin : Bébé, je veux que tu profite là-ba, tu as une chance incroyable et grâce à la nouvelle technologie on pourra rester en contact et s’appeler tous les jours.
Moi : Alors tu ne m’oublieras pas et tu ne me remplaceras pas ?
Benjamin : Bien sûr que non ! C’est plutôt moi qui devrai être inquiet, tu vas rencontrer plein de beaux gosses Américains.
Moi : C’est vrai, je n’avais pas vu ça comme ça.
Benjamin : Pardon ?!
Moi ( en rigolant) : Je rigole, détends toi…ahaha t’aurai vu ta tête mdr^^.
Eleven : Bon Benjamin on ne voudrait pas déranger, mais nous aussi on voudrait faire des adieux à Alice en bonne et dû forme !
On a rigolé avec Benjamin, il me met c’est main devant mes yeux et quand je me retourne ils comptent tous “3,2,1…”, puis j’ouvre les yeux et je vois un cadeau, je ne peux pas le croire, ils ont décidé de m’offrir un petit quelque chose. Je me précipite sur la boîte, déchire le papier et en sort un magnifique twee-shirt blanc avec tous leurs prénoms et un album photos avec tous nos souvenir depuis la primaire et le collège.
Moi (les larmes me montent aux yeux) : Woua je ne sais pas quoi dire… c’est vraiment trop mignon de votre part… Je vous aimes fort ! Allez venez me faire un câlin avant que je ne décide de m’enfuir pour rester avec vous tous.
Papa : Je suis désolé de vous interrompre mais Alice nous allons devoir nous mettre en route si nous ne voulons pas louper le ferry. Parce que l’on en a pour 4h environ pour aller jusqu’au Havre et nous embarquons à 18h donc si nous pouvions éviter de louper le bateau…
Moi : Oui papa, j’arrive 2 minutes !
J’embrasse mon chéri, d’un bisou long et affectif, il va tellement me manquer. Et je fais la bise et un gros câlin à tous mes meilleurs amis.
Moi : On s’appel tous dès que j’arrive, je vous aimes fort !
Amis : Nous aussi, bisous !
Benjamin : Fait bon voyage, je t’aime !
Et ça y est, mon père démarre la voiture et nous partons, je me retourne et je vois une dernière fois notre maison, notre allée en gravier, notre jardin, le portail automatique blanc se ferme et nous partons direction le Havre pour commencer une nouvelle vie en Amérique.
J’adore ! Tu m’as fait voyager !