< 1 min
Il prend une femme comme il prendrait un chien. Il lui achete de bonnes croquettes et lui offre de très jolis colliers, il lui donne un bon nonos (le sien évidemment), il lui fait de belles caresses. Un bon toilettage de temps en temps comme cadeau inattendu, quelques mots tendres quotidiens pour lui dire que c’est un bon “chienchien” et qu’il est vraiment exceptionnel !
L’animal s’attache, naturellement… tant d’amour, tant d’attention, forcément !
Le temps passe, son maitre lui accorde moins de temps. Pourtant l’animal attend patiemment son maitre…
Celui ci rentre de plus en plus tard. Il guette la porte. Toujours heureux de le voir rentré, mais cela ne semble pas (plus) réciproque…
Un jour , Hop ! Le couperet tombe… le maître se lasse. Lors de la promenade matinale, il abandonne volontairement ce pauvre animal, plein de naïveté.
Mais, en vrai gentleman, le maitre laisse le collier.
C’est finalement pas la race qu’il voulait.
Il en a vu une autre dans la rue le matin même, plus stylée, plus gracieuse, plus chic… c’est ça qu’il veut ! Avec cette race là, il sera epanoui, c’est certain !
Alors sans tarder, le lendemain, il va reprendre un(e) chien(ne)…
Il va lui acheter de bonnes croquettes, il va lui offrir….
Excellent la comparaison !
Écrit en a peine 10 min, comme quoi la comparaison fut assez naturelle ;( malheureusement…
A posteriori, cela m’a fait penser a Soleil vert, ce film génial de 1973 je crois.. où les femmes sont assimilées a du mobilier.
Gardons la tête haute ????
J’aime beaucoup.
Tu as du chien Agathe !
Je ne te le fais pas dire. Cette histoire n’est pas née de rien.