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Chapitre 19
Les pierres d’âmes
« Pour ceux qui sont déçus que ça soit le dernier chapitre, rassurez-vous il y aura encore l’épilogue »
Alors que nous arrivions à l’approche du manoir, je cherchais des yeux où pouvait être le véhicule de mon frère, s’il était déjà là. Comme il n’y avait rien, je le contactai par téléphone.
« Hello frangin, tu arrives bientôt ?
— Dix minutes on a eu du retard. Me répondit-il.
— OK, comment se garer pour ne pas être repérés ?
— S’il faut faire attention ça ne va pas être facile, je pensais y aller sans précaution. Je connais les lieux, et on me connaît.
— Oui mais cette fois-ci il s’agit de quelque chose de grave, il y a plein de gens qui ont disparu. Il doit y avoir beaucoup de monde là-dedans, s’ils nous voient arriver…
— Ne t’inquiète pas tout est souterrain, ils ne peuvent rien voir de ce qui se passe à l’extérieur.
— À tout de suite.
— Oui frangine. »
Nous étions dans la voiture de Johanna, il y avait Éléonore, devant, et nous, les deux amoureuses derrière, nous tenant par la main. Je m’adressai à elles :
— Pour l’infiltration, mon frère dit que ça ne sert à rien de chercher à se camoufler, parce que l’on va sous terre, ils n’ont pas moyen de nous voir arriver.
Éléonore avait l’air stressée et mal à l’aise.
— Alors on débarque comme ça et on y va les mains dans les poches ? Demanda-t-elle.
— Je pense qu’il a raison fit Eorelle, il faudra juste faire attention à surveiller nos arrières.
— Avec leurs téléphones portables, ils pourraient être prévenus par l’extérieur. Continua Éléonore.
Je lui mis la main sur l’épaule pour la rassurer.
— Tu sais avec l’épaisseur de pierre et de béton je pense que les ondes téléphoniques ne passent pas.
— Et tu crois que ça va me rassurer, on ne nous retrouvera jamais s’il nous arrive malheur.
— Ne t’en fais pas, il y a ici des combattants d’exception, si tu savais ce que je les ai vu faire.
Elle se tut. Je ne savais pas si je l’avais convaincue ou non, mais je la sentais déterminée. Depuis dimanche où elle avait fui devant l’attaque, elle se sentait coupable de ce qui était arrivé aux autres religieux. Pourtant, s’éclipser avait certainement été la meilleure attitude à adopter.
— Je viens avec vous fit Johanna, je veux retrouver ma fille.
Je regardai Eorelle qui semblait tout aussi incertaine que moi sur la conduite à tenir. Mais nous convînmes d’un regard supplémentaire, qu’il valait mieux la laisser faire. On ne pouvait pas empêcher une femme d’aller secourir son enfant.
Nous nous garâmes près de la bâtisse, la voiture du notaire fit de même et celle où mon frère se trouvait fini par arriver. Nous sortîmes des voitures.
Les elfes, Bastien et moi-même étions en armes.
— Bien, fit Hugo en sortant de son véhicule. Je vais vous guider. Son visage était fermé, les yeux vers le sol, comme s’il se reprochait quelque chose.
— Vas-y dis-moi ce dont tu n’es pas fier Hugo, on pourra se regarder en face ensuite, lui dis-je.
Lentement ses yeux se tournèrent vers nous.
— Papa m’a initié à ce dieu. Celui qui a des adeptes ici. Il disait que c’était pour mon bien. Là-dedans il n’est question que de mauvaises choses. Ils sacrifient des gens, c’est horrible. Je n’ai pas vu ces ignominies, car je ne suis qu’un initié, mais c’est ce qu’on m’a dit. Et tout ça pourquoi ? Un dieu qui ne pense qu’à faire du mal, au profit, à la destruction de la vie, à des choses que je ne veux pas.
« Alors au début, oui, on m’a fait miroiter des choses, la fille Legrand s’est intéressée à moi… Mais toi frangine tu m’as permis de comprendre la réalité. Que tout cela n’avait pas d’importance, alors je suis venu pour me racheter à tes yeux. Je vais t’aider. Je connais les lieux.
« Mais, dis-moi tu es bien armée ! D’où sors-tu tout ça. Tu comptes te battre ?
— C’est une longue histoire. Conduis-nous.
Il ouvrit la grille du manoir, l’air de savoir ce qu’il faisait. Ensuite, au lieu de nous guider vers la bâtisse, il se dirigea sur le côté, dans une allée couverte de pierres. Nous fîmes le tour de la construction et nous arrivâmes vers un escalier qui descendait jusqu’à une porte antique que l’on aurait pu prendre pour celle d’une crypte.
Nous descendîmes les marches, tout en suivant mon frère. Arrivant en bas il s’agenouilla et actionna une petite manette qui devait faire partie d’un mécanisme.
— C’est bon on peut y aller, j’ai désactivé le piège. Mais il y en a d’autres, il faudra être prudent.
Un grincement sinistre accueilli l’ouverture de la porte. Une odeur âcre montait des profondeurs de cet antre du mal. Je n’enviai pas les elfes qui possédaient un odorat très développé. Derrière, les marches continuaient à descendre, nous nous enfonçâmes dans cet abîme de noirceur. Par quatre fois, Hugo s’arrêta pour désamorcer des pièges répondant à des mécanismes tous différents.
Au fur et à mesure de la descente, les ténèbres firent place à la lumière et je discernais de moins en moins les marches, mais la main d’Eorelle prit la mienne pour me guider. Ses sens affinés étaient capables de percer cette obscurité. Au moment où je pensais que la nuit allait définitivement nous envahir, je commençai à apercevoir une lueur orangée et dansante.
La lueur s’agrandit progressivement, révélant une petite salle éclairée par des torches dans laquelle nous finîmes par arriver. L’odeur de renfermé et cette impression malsaine s’y faisait plus forte. Il y avait quatre portes, Hugo chuchota que la plus petite d’entre elles conduisait à des escaliers, toujours descendant, mais il n’avait pas eu l’autorisation de s’y rendre. Une autre allait vers une petite chapelle, la seule qui lui avait été ouverte. La troisième, richement décorée allait vers une salle de réception, il s’y trouvait également les appartements d’une personne importante qu’il n’avait pas eu l’occasion de rencontrer. Quant à la plus massive, elle conduisait vers une salle servant lors des grandes cérémonies.
À mon sens, deux portes me semblaient intéressantes, celle qui permettait de descendre encore, et celle conduisant à la grande salle. Les autres membres du groupe étaient du même avis.
Nous choisîmes d’essayer d’abord la grande porte. S’il fallait descendre ensuite, nous aviserions. Ce fut Bastien qui tenta de jeter un œil derrière celle-ci. Contre toute attente elle s’ouvrit sans problèmes et il l’entrebâilla très légèrement avec beaucoup de précautions, ce qui était étonnant chez lui.
Il se figea, je tentai de regarder moi aussi, et ce que j’y vis me coupa le souffle. Toutes les jeunes prêtresses de la Mère Universelle qui avaient été enlevées ainsi que ma mère étaient là. Elles formaient un vaste cercle au milieu d’une immense salle. Elles avaient les bras levés et une étrange mélopée s’échappait de leur bouche. À l’extérieur du cercle je distinguai d’autres silhouettes. L’une d’entre elles appartenait à mon père, deux autres à Marie-Bénédicte et Arthur Legrand, et également ses parents. Il y avait environ une vingtaine de personnes.
Ce qui me glaça le sang fut de voir qu’à l’intérieur du cercle le sol se mouvait. Bougeait-il par lui-même ? C’est ce que pendant un instant j’avais cru, mais des profondeurs de la terre émergèrent des os. Ils semblaient tenter de s’assembler, ou plutôt non, ils le faisaient réellement. Des squelettes entiers se reformaient. Du sol émergeait également de vieilles armes rouillées dont ils se saisissaient. Ainsi, une armée de morts se levait. Les elfes comprirent immédiatement ce qu’il se passait. Ces horreurs-là, ils en avaient déjà combattus il y a longtemps.
— Des morts-vivants souffla Eorelle du bout des lèvres. Elle rajouta. Vous entendez ? La troupe de soldats a commencé à donner l’assaut. C’est pour cela qu’ils lèvent les morts. Les orcs doivent être décimés. Celles-ci ne sont jamais fatiguées.
J’étais horrifiée, terrorisée, je ne savais plus quoi penser ni faire.
— Mais, dis-je, les jeunes religieuses, et ma mère, pourquoi font-elles cela ?
— Je ne crois pas que ce soit de leur plein gré, fit Melodia, leur corps a été mis sous l’emprise de puissants esprits. C’est pour cela qu’elles ont été emmenées ici. Pour servir de réceptacle à des âmes damnées.
À ce moment-là Johanna tenta elle aussi de regarder par l’entrebâillement de la porte. Et elle se mit à crier d’effroi. Il ne fut pas simple de la calmer, de lui expliquer que ce n’était pas possible. Elle finit par s’effondrer.
Mais c’était trop tard, ses hurlements avaient probablement attiré l’attention des gens rassemblés dans la salle, car une troupe d’au moins dix squelettes se dirigèrent dans notre direction.
Bastien referma vite la porte et avec l’aide d’Hugo ils la tenaient fermement close. On ne pouvait s’y mettre à plus de deux personnes à la fois. Mais petit à petit le bois de la porte se mit à céder, jusqu’au moment où elle vola en éclat.
Heureusement les trois elfes se positionnèrent et firent face. Ils pouvaient se mettre de front, pendant que deux squelettes attaquaient simultanément par l’ouverture faite par ce qui restait de la porte. Ils se battaient comme des lions, mais chaque fois qu’ils coupaient un membre, celui-ci revenait à sa place. Il aurait fallu pouvoir les pulvériser ou les brûler. Mais nous n’avions rien qui puisse faire ce travail.
Pendant ce temps Éléonore se mit à genoux, étendit les mains en signe d’alliance avec le ciel et entra en communion avec l’esprit de la Mère Universelle, lui demandant son appui de toute sa volonté. Je pensais que quelque part, d’autres prêtres et prêtresses de la Mère avaient entendu sa prière et qu’ensemble ils allaient repousser le mal.
Ses prières se mirent à avoir un léger effet. Au bout d’un instant un squelette s’effondra, mais un autre vint le remplacer immédiatement. Ici nous étions dans l’antre du mal, comment aurions-nous pu espérer que même les plus ferventes implorations aient plus d’effet que ceux des sectateurs plus nombreux et de surcroît à l’intérieur de leur temple.
Je me sentais inutile, et je regardais autour de moi, dans l’espoir insensé de trouver une idée. J’avisai Hugo et Bastien au moment où un deuxième squelette s’effondra grâce aux prières d’Éléonore.
— Il faudrait que nous allions voir ce qui se cache derrière cette porte interdite.
Bastien se jeta sur la porte l’épaule en avant, pour faire comme dans les films policiers, mais il ne récolta qu’une vive douleur à l’épaule.
Je m’approchai à mon tour et plantai ma lance dans le bois, sans résultat. La retirant, j’essayai de faire levier avec. Les deux garçons vinrent m’aider, et nous arc-boutant sur l’arme incassable, nous finîmes par arriver à nos fins. La porte s’ouvrit d’un coup nous laissant passer.
Je passai la première et entrepris la descente. Derrière les bruits de combats faisaient toujours rage. Mon amour et ses amis tentaient de repousser les morts-vivants et de l’autre côté de la salle les soldats de la troupe d’élite se battaient également. On entendait parfois le bruit des explosions des grenades qu’ils lançaient de temps en temps. Tant qu’ils en auraient.
Les escaliers en colimaçon tournaient en une vrille qui semblait infinie. Mais contrairement au premier passage, celui-ci était éclairé par la lumière blafarde des torches placées à intervalles réguliers. Cependant la descente eut une fin et nous nous retrouvâmes en face d’une personne âgée mais alerte, elle-même armée d’un grand bâton.
Une femme d’environs soixante-dix ans nous menaçait de son arme. Elle lança un regard à Bastien qui s’écroula, puis le suivant à Hugo qui fit de même. Elle tenta son tour avec moi, mais cela ne prenait pas. J’avais appris à contempler un regard bien plus déroutant dans les yeux d’Eorelle. Je tentai une attaque qu’elle esquiva.
— Tu résistes Margaux. D’après ce que ton père m’avait dit de toi, je n’attendais pas cela.
— Il m’a toujours sous estimée.
Et ce fut son tour d’attaquer. Nous tournâmes au milieu de la salle, chacune cherchant le défaut dans l’armure de l’autre.
— Qui êtes-vous ?
— Je me prénomme Jacqueline. Ça te dit quelque chose ?
Une vague réminiscence de ce prénom me vint à l’esprit. Et en même temps que je donnai un coup de lance vers l’avant, je tentai.
— Vous êtes ma grand-mère. C’est bien ça ?
— Exactement, tu es en face de la grande prêtresse de ce temple consacré au Grand Maître Omnipotent. Autant dire que tu n’as aucune chance.
De ma lance je feins une légère ouverture. Elle s’y engouffra, mais je glissai un pas de côté et passai derrière, lui assenant un coup puissant avec le plat de la lame. Elle fut projetée vers l’avant et je frappai un deuxième coup de la même manière. Elle alla percuter un mur en pleine face. Les deux garçons qui s’étaient difficilement relevé m’aidèrent à la maîtriser.
Ne sachant ensuite comment nous comporter avec elle nous la mîmes face contre terre avec Bastien pour la surveiller. Nous eûmes le réflexe de lui bander les yeux avec une partie de son habit que nous découpâmes.
Je regardai autour de moi. Tout au fond de cette pièce se trouvait un autel surélevé. Posées sur celui-ci 11 pierres d’un vert malsain brillaient. Sachant désormais qu’elles pouvaient contenir de la magie, je m’en saisis et les fourrai dans ma poche. Puis je fis demi-tour et commençai à gravir les escaliers.
— Je pense que l’on peut la faire monter elle aussi. Fis-je. Je vous demanderais de vous en charger si vous le voulez bien.
Les garçons la relevèrent pendant que je courrais pour rejoindre au plus vite les autres et enfin connaître l’utilité de ces pierres. Cela pouvait être primordial.
À bout de souffle je parvins en haut du colimaçon. Je fis une courte pause afin de reprendre ma respiration. Éléonore était dans la même posture de prière que lorsque je l’avais laissée. Les elfes affrontaient toujours les morts-vivants, se contentant d’éviter leurs coups pour les repousser. Ils semblaient tous trois faits d’une constitution bien plus robuste que les humains. J’avisai directement Melodia.
— Melodia, j’ai des pierres magiques il faudrait que tu les examines, je te remplace.
Je confiai les pierres à Johanna et prit la place de Melodia dans la mêlée. Aux côtés de mon Eorelle, je me trouvai là où je devais être : là où nous pouvions nous soutenir chacune par amour. Je jetai un coup d’œil rapide vers elle et nos yeux se rencontrèrent, nous connectant l’une à l’autre.
Je fis face. Ces monstres, au contraire des orcs n’étaient pas des combattants hors pair, car ils étaient assez lents. Leur force tenait dans leur nombre et leur ténacité. Heureusement, malgré leur nombre considérable nous n’en avions toujours que deux à combattre en même temps. Il suffisait de parer les coups. Mais combien y en avait-il ? Combien de temps tiendrions-nous ? Je n’en avais aucune idée. Si aucune autre solution ne pouvait être trouvée, nous devrions finir par reculer jusqu’à la surface.
— Dans ces pierres se tiennent les âmes qui ont pris possession des corps des jeunes novices, me souffla Melodia. Il faudrait arriver à les déconnecter.
— Si on les détruisait ? Lui demandais-je, contrôlant l’attaque du squelette qui était en face de moi.
— Les diamants sont très solides, ils peuvent brûler mais à très forte température. Et je n’ai aucune idée des conséquences.
Je tentai de réfléchir très vite.
— Dans les appartements de ma grand-mère, il doit y avoir le gaz. Est-ce que ça suffirait ?
— Si c’est le gaz de ville, oui. Sinon… Je me dépêche je vais essayer.
J’entendis plus que je ne vis qu’elle forçait la porte. Puis plus rien.
Au bout de quelques minutes, je pus voir au travers des squelettes qui se dressaient devant moi que l’une des jeunes novices s’était arrêtée d’invoquer les morts vivants, l’air hagarde. Les autres suivirent le même chemin.
Puis ce fut fini. Les morts-vivants s’écroulèrent, les jeunes filles du cercle et ma mère regardaient autour d’elles complètement déboussolées.
Les soldats se préparèrent pour l’assaut. Johanna se mit à courir en direction des forces spéciales en criant « Ne touchez pas aux jeunes filles elles n’y sont pour rien » elle répétait cette phrase en courant vers eux. Heureusement Éric les avait déjà briefés.
De mon côté je me précipitai vers ma mère, Éléonore parti rejoindre ses camarades et les Elfes se joignirent à elle pour les réconforter. J’aurais aimé qu’Eorelle reste vers moi, mais je comprenais bien que les pauvres petites avaient besoin d’un grand réconfort, et qu’on leur explique ce qui leur était arrivé.
Ils arrêtèrent les sectateurs présents, dont mon père. Je ne lui adressai même pas le moindre regard lorsque les agents l’emmenèrent. Hugo et Bastien finirent par arriver avec ma grand-mère, lui faire monter les escaliers avait été d’une grande difficulté, mais ils avaient fini par y parvenir. Elle rejoint le banc des prisonniers qui furent emmenés.
Nous sortîmes de cet endroit infect dès que nous le pûmes. Je laissai ma mère partir avec Johanna et les autres. Avec Eorelle, Melodia, Cantaran et Bastien, notre destination était du côté de la forêt. Nous avions encore du travail et nous voulions attendre Hindred avec les cinq autres elfes, ils seraient là une ou deux heures plus tard.
En les attendant nous nous reposâmes Nous l’avions tous bien mérité. Lorsque les elfes arrivèrent nous leur expliquâmes la situation, à la suite de quoi, nous allions nous occuper de purifier le temple.
Nous redescendîmes dans cette salle nauséabonde avec regret, mais le travail devait être fait. En inspectant tout ce qui s’était passé, Melodia et Cantaran reconnurent que nous avions eu de la chance dans cette affaire. Le potentiel de destruction des âmes contenu dans les pierres n’avait pas atteint son maximum.
Le plan de ces entités maléfiques était probablement de se transférer totalement dans le corps des novices de la Mère et d’enfermer leurs âmes dans les pierres. Pour arriver à cela il y aurait fallu encore beaucoup de sacrifices humains et de temps. Ensuite, elles auraient dû prendre le contrôle total des corps, s’habituant à leur morphologie, et leur capacité de destruction aurait été sans précédent, car il s’agissait des âmes des prêtres et prêtresses les plus puissantes de l’histoire.
Nous tentâmes ensuite de localiser la présence de ces entités dans le temple, sans succès. Malheureusement, elles avaient dû s’échapper pour ailleurs, un ailleurs que nous ne connaissions pas, qu’il nous était impossible de trouver, et cela nous glaçait le sang.
La bonne nouvelle était qu’elles devaient être très affaiblies aujourd’hui et qu’il leur faudrait du temps pour se reconstituer.
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Ouah quel belle scène finale ! un vrai combat, bravo pour ce final haletant !
Merci, ça fait plaisir de voir le bout de ton nez. J’imagine qu’il est difficile pour toi d’avancer la correction de tes propres chapitres.
Au fait il reste encore le 20 après.
Oui lol j’ai vu !
Bravo Haldur pour ce beau dernier chapitre, riche en informations et en événements ! Je vais maintenant lire ton épilogue avec intérêt, j’ai hâte de voir comment tu conclus cette histoire 🙂 !
J’ai le souffle coupé après cet épisode haletant ! Bravo Haldur.
Merci, j’avais l’impression que la partie combat était un peu ratée. Ca fait plaisir d’avoir ton retour positif.
Il ne te manque plus que l’épilogue !
A bientôt.