Merci à tout ceux qui m’ont suivi jusqu’ici. Voici mon épilogue je l’ai particulièrement soigné, j’espère qu’il vous plaira, “likez “, ça me fera vraiment plaisir. C’est un peu émouvant d’apporter un point final à ce projet qui doit faire à peu près 200 pages d’un livre broché. Je ne pensais pas arriver à réaliser cela.
Cependant un Tome 2 arrive, il sera question de Lydia, la petite sœur de Margaux.
Sommaire
Chapitre 19 – Précédent
Chapitre 20 – Épilogue
Snifff. C’est la fin.
Première partie : conséquences judiciaires.
Tous les sectateurs du Grand Maître Omnipotent qui avaient été capturés se virent condamnés pour des motifs graves. La police scientifique put prouver de nombreux sacrifices humains et l’enquête montra la pratique d’un culte interdit par d’anciennes lois (Merci à Johanna pour avoir fait les recherches nécessaires).
D’après mon témoignage la justice put faire le recoupement et confondre mon père pour le meurtre délibéré de Grand-Papa et l’enlèvement des novices. Il fut également établi qu’il était prêtre dans ce culte.
Le faux docteur fut reconnu comme coupable de nombreux meurtres prémédités.
La maire de notre village et son mari furent traduits comme commanditaire dans ces meurtres qui visaient à créer une grande zone dont ils pourraient disposer pour leurs offices morbides à Amalfay, sous couvert d’un golf.
Ma grand-mère paternelle fut la plus accablée car reconnue complice et commanditaire de toute cette machinerie, comme grande prêtresse du culte du Grand Maître Omnipotent et comme créatrice des orcs.
Malheureusement de nombreuses personnes échappèrent probablement bien que coupables au couperet de la justice. Dans leurs rangs il y avait les enfants Legrand : Chloé et Lucas.
Mon frère qui avait aidé aux arrestations et n’avait été qu’un initié aujourd’hui repenti n’écopa que d’un rappel à la loi.
Deuxième partie : Le cercle des amis des elfes
Juste quelques phrases pour vous dire que le cercle des amis des elfes devint une réalité.
Cette organisation plus ou moins secrète fut d’abord un moyen d’échange et de convivialité entre les humains qui en faisaient partie et les elfes. Les réunions s’effectuaient parfois chez Eorelle et d’autre fois chez Maître Duchêne, selon la saison tout d’abord et selon le public qui voulait s’y rendre. Lorsque des personnes âgées voulaient participer, on ne pouvait dignement pas les recevoir à une heure de marche dans la forêt.
Nous créâmes aussi l’école du mercredi après-midi où les enfants venaient apprendre les merveilles de la nature.
Enfin il y avait des réunions où les elfes et humains échangeaient sur de nombreux sujets concernant diverses sciences comme l’agronomie ou la médecine.
Troisième partie : amour toujours. Deux ans plus tard.
Je me tenais dans la clairière aux violettes que nous avions restaurée avec beaucoup d’amour. Nous avions réussi à sauver le noyer central grâce à la connaissance immense d’Eorelle en botanique et à beaucoup d’acharnement. Elle avait pratiquement repris son apparence initiale.
C’était un beau jour de mai alors que les violettes s’épanouissaient, deux ans après les événements dont je vous ai rendu témoins. Cette date avait été préparée longtemps à l’avance.
Je portais une robe en soie bleue, comme le ciel, assez décolletée, me couvrant les jambes jusqu’en bas. Elle était magnifique et je craignais de lui causer le moindre accroc, car Melodia, aidée par Cantaran son époux avait pris deux ans pour la confectionner. J’avais laissé pousser mes cheveux le plus possible et pour l’occasion j’avais permis à ma mère les brosser soigneusement.
Eorelle me faisait face, sa robe à la coupe identique et taillée dans la même matière était d’un très beau vert, rappelant les feuilles printanières, ses longs cheveux roux magnifiques, tombaient en cascade dans son dos. Elle n’avait jamais été aussi belle, et nous arborions toutes les deux un sourire éclatant de bonheur. Je tendis ma main qu’elle prit et nos sourires s’agrandirent encore.
Autour de nous il y avait nos amis. Bastien était à mes côtés et Melodia jouxtait Eorelle. Derrière la table de pierre, se tenait ma mère, représentant le village, avec son écharpe de maire et Hindred, pour les habitants de la forêt. Nous jetâmes un dernier regard à l’assemblée. Il y avait là Cantaran et quelques autres elfes, Éléonore, son amie Lucie, et d’autres représentants de la Mère, dont sa Grande Prêtresse, la mère d’Éléonore, les parents de Bastien, Johanna et Éric, ceux de Lucie. Il y avait encore quelques personnes de ma famille : Le Miche et Steph, mes grands-parents maternels et bien sûr mon adorable petite sœur Lydia. Tous ces gens s’étaient déplacés par amour pour nous afin d’assister à notre mariage.
Nous nous tournâmes vers l’autel, ma mère officiait de manière très professionnelle mais ne pouvait cacher un sourire de tendresse envers nous, qu’elle n’aurait pas eu avec un autre couple.
Nous avions demandé qu’il n’y ait pas de discours. Elle nous lu donc les articles de lois habituels que je n’écoutai pas vraiment, puis ce fût le tour d’Hindred. Enfin nous prîmes la parole, répétant les paroles que nous avions eu le soin de concocter ensemble. Je laissai Eorelle commencer.
— Margaux, fille d’un homme et d’une femme, je jure devant Dieu et devant cette assemblée de t’aimer et te chérir, de prendre soin de toi, de te respecter, de t’être fidèle et de te porter secours jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Puis ce fût mon tour
— Eorelle, fille de la forêt et du vent, je jure devant Dieu et devant cette assemblée de t’aimer et te chérir, de prendre soin de toi, de te respecter, de t’être fidèle et de te porter secours jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Pour la phrase suivante, j’eus la préséance :
— Eorelle
— Margaux
Puis nous dîmes à l’unisson:
— Je te prends pour épouse, devant Dieu et devant les hommes et les elfes.
Nous n’attendîmes pas que l’on nous le dise, nous nous prîmes par la taille et nous nous donnâmes le plus passionné des baisers, sans aucune pensée pour l’assistance qui aurait pu être choquée. Je mêlai mes cheveux noirs à ses cheveux roux et se fut une étreinte pleine d’amour, son corps chaud contre le mien m’appelait désormais à quelque chose de plus puissant. Mais nous étions en public !
Tout le monde nous applaudi sans retenue.
Je cueillis une petite violette que je lui tendis. Elle prit ma main et nous nous approchâmes nos nez de la petite fleur pour nous emplir de son parfum. Et je surpris dans son regard, pour la première fois, une expression légèrement et délicieusement coquine que je tentai de lui rendre.
Nous allâmes signer les registres de la mairie tendus par ma mère, suivies de Bastien et Melodia qui étaient nos témoins. Prise par l’émotion, je demandai à Éléonore si elle ne voulait pas ajouter sa signature à celle de Bastien, ce qu’elle s’empressa de faire.
Hindred s’approcha ensuite de moi et me demanda de prêter le serment d’aimer Dieu, de vivre dans la plus grande simplicité, de protéger la nature et de ne jamais lui prendre plus que ce qu’elle ne peut me donner.
Par cette phrase répétée, je devins une elfe. En réalité je commençais déjà à l’être réellement dès l’instant où je l’avais décidé, mes sens avaient commencé à s’affiner, mon geste était un peu plus précis. Mais ce serment prononcé ancra ce changement en moi et dans l’esprit de l’auditoire.
D’autres applaudissements fusèrent.
Les elfes nous avaient concocté un banquet des plus agréables, ils avaient marché longtemps pour recueillir certaines épices qui ne poussent pas dans notre pays. Pour le vin, plusieurs d’entre eux étaient partis chercher le plus délicieux des nectars préparé par des elfes venant de régions éloignées de la nôtre. Ils avaient dû marcher pendant des semaines pour s’y rendre.
Nous devions commencer la fête en en dégustant un fond de coupe. Il ne s’agissait pas d’être saoules, mais de nous emplir le palais et les narines de cette boisson ayant une saveur frôlant le divin.
Nous respirions la joie, tout était parfait et nous appelait à la fête, elfes et humains mêlaient leurs rires et leurs chants. Ceux qui ne se connaissaient pas nouèrent des amitiés, ceux qui ne s’étaient pas vu depuis longtemps se rapprochèrent, tous sans la moindre exception étaient dans le bonheur.
Lydia à dix ans, n’avait d’yeux que pour Hindred, son admiration n’avait pas diminué depuis leur première rencontre. À la fin du repas, il s’approcha d’elle et lui passa autour du cou, une pierre bleu clair comme ses yeux, que j’avais toujours vu autour du sien.
Ensuite, Melodia et Cantaran nous offrirent leur voix, un autre elfe s’était saisi d’une lyre et les accompagnait féériquement. Retroussant nos robes jusqu’aux genoux par une astuce qu’avait préparée Melodia afin de les accrocher sans que leur beauté ne fût altérée, nous dansâmes pieds nus sur tous les airs que l’on nous proposa. Ce n’était pas des danses préparées, nous dansions comme la musique souhaitait nous porter.
Au début les airs étaient joyeux et endiablés, puis à la fin de la soirée ils se firent plus tendres et langoureux. Nous dansâmes toutes les deux, ne nous occupant en aucun cas des couples qui papillonnaient autour de nous. Nos yeux ne se quittèrent pas un instant, et si nous dansions à distance au commencement, nos mains se joignirent progressivement et nous finîmes tendrement enlacées.
Alors appelées par la nature, nous nous éclipsâmes toutes les deux, dans la cabane d’Eorelle qui était devenue la nôtre. L’endroit était éclairé par une cathédrale de bougies et elle m’avait fait la surprise de recouvrir l’oreiller de pétales de violettes, cette attention particulière vint à mon cœur comme une bouffée d’amour extraordinaire pour moi.
D’un seul geste, prévu par leur conceptrice, nos robes glissèrent le long de nos jambes et nous fûmes nues. Je restai un instant interdite par la beauté ainsi dévoilée à moi seule, mais cette gêne contemplative ne dura qu’un court instant, car nos regards se mêlant s’attirèrent et nos corps se retrouvèrent enchevêtrés. Je sentis alors contre moi sa douce chaleur et la douceur infinie de sa peau. Nous abandonnant entièrement l’une à l’autre, nous fîmes l’amour pour la première fois. Je ne commettrai pas l’impudeur de vous en livrer les détails, mais ce fut le moment le plus délicieux que m’avait donné ma courte existence. Elle me guida et nous partageâmes les délices féminins les plus intimes que seules les amoureuses véritables savent se donner.
Nos étreintes durèrent encore longtemps après le lever du soleil. Lorsque nos corps épuisés s’endormirent l’un contre l’autre dans la chaleur et la douceur d’un amour pur comme le diamant. Plus que les serments que nous nous étions donnés, ce fut l’élément fondateur de notre union.
On dit que le mariage est le jour le plus beau dans la vie d’une personne. Cette idée est la plus fausse qu’il soit. Il s’agit du premier d’une longue série de moments de plus en plus beaux de jour en jours, d’année en années, de siècle en siècles.
Aujourd’hui le temps s’est écoulé sans parvenir à nous atteindre. Nous avons vu des êtres chers disparaître et d’autres naître, des civilisations s’écrouler, d’autres émerger. Mais notre amour est toujours là, sans cesse plus beau, sans cesse plus fort, nous guidant contre vents et marées dans la tempête du monde.
À chaque printemps, pour nous rappeler de nos noces, nous revêtons à nouveau nos belles robes de soie, maintes fois restaurées à neuves au moindre accroc et nous dansons des heures, sans musique, car celle de ce jour béni résonne toujours dans nos têtes.
Et toujours nous poursuivons notre mission. Éduquer les hommes et protéger la nature.
Sommaire
Chapitre 19 – Précédent
Une trés belle fin pour tes personnages, j’ai même le petit frison et la tristesse d’avoir fini l’histoire. C’est un beau travail qui m’a enchanté à lire merci !
Merci beaucoup.
Sympa ce roman et cette fin qui le conclut bien.
Très joli épilogue, avec une belle morale, merci Haldur ! Comme Thomas, j’ai une petite tristesse à voir cette histoire terminée et à quitter tes personnages si attachants mais je sais qu’on les retrouvera régulièrement lors des concours 😉 ! Et j’espère que Lydia nous donnera aussi des nouvelles de Margaux et d’Eorelle de temps en temps ! D’ailleurs où en est-elle cette petite Lydia ? Toujours amoureuse d’Hindred ? Hâte de lire ses aventures !!!
J’ai dû mal d’avancer dans ces nouvelles aventures. Mais petit à petit je sens que je rentre dans l’histoire. Lydia a 20 ans elle est en troisième année de fac de Bio et elle fait beaucoup la fête … Pour la suite c’est surprise.
C’est bien, son univers se précise ! Prends ton temps, parfois c’est bien aussi de laisser mûrir un peu 😉
Une très romantique "happy end" et meilleurs voeux de bonheur aux amoureuses…A bientôt pour une suite, à n’en pas douter, à la hauteur des" Pierres d’âme" 1 !
Oui j’ai commencé mais j’ai dû mal d’avancer.
Merci pour avoir lu tout ça jusqu’au bout ça m’a fait très plaisir.
Si tu fouilles dans mes textes tu devrais trouver un hors série "Chronique des amours d’Eorelle et Margaux"
Par ailleurs je vais t’envoyer un petit message privé sur le forum.