Là, habitent céans, souvenirs et tourments,
Pur amour disparu, engendrant tant de peine,
La nuit, solitaire à se couper les veines,
En elle est réfugiée, cette veuve se ment.
Il lui était promis. Il honora serment.
Tel un prince effrayant, il frappa pour sa reine.
Des enfers, le dauphin, elle si peu sereine,
Surgit en un diable avide assurément.
En lui, elle reconnait, ô sinistre visage,
Le bel ange de mort porteur de grand ravage.
Elle tente de fuir, sent la faux sur son cou.
Debout la dame crie, si dérisoires heures!
Et elle tombe au sol suppliant à genoux,
La faucheuse répond : ” Il faut bien que tu meures!”.
Très bien écrit !
Merci beaucoup!