Dans son antre doré, le gras lapin madré,
Ayant délaissé, triste, amer, très en colère,
Son burger carotté, se trouva en galère :
« Comment continuer ? Je suis tout effondré !
Mieux vaudrait manger un gros fruit cylindré !
Car ce dôme orangé, ma famine accélère.
Sans un vrai arsenal, comme une grosse cuillère,
Je ne peux attaquer ce régal soupoudré,
Ce mets si délicieux qu’un vil rat me jalouse,
Alors que, scélérat, il sent puante bouse ! »
Aussi, avec effort, Pinpin croque le dôme.
Le plat cède au rongeur qui mange sans le sou
Jusqu’à s’en édenter. Et c’est là symptôme
Du gourmand impétrant, bois sans soif, grippe sou !
Très chouette