Beaucoup de personnes me trouvent étrange. Étrange par mes regards, par mes sourires et par mes envies. Mes envies prennent toujours le dessus face au reste. Elles veulent toujours plus, plus de mal, plus de sombre, plus de haine et plus de rage. S’il y avait plus de cela, elles en demanderaient encore, et encore et ce, sans fin. J’avais besoin de frapper, j’avais besoin de hurler, ce besoin imminent de découvrir la force que j’étais capable d’employer sur quelqu’un que je méprisais. Dans tous mes rêves je trouvais une nouvelle personne qui me dégoûtait encore plus que la précédente et je lui faisait endurer encore plus que toutes les personnes avant elle. Si elle était là, c’est qu’elle le méritait.
Le pouvoir qui m’était attribué de frapper sans m’arrêter était un pouvoir plus que plaisant. Je m’en délectais et à chaque coups j’en riait plus fort encore. La douleur qu’exprimait mon moi intérieur était immense. Les rêves et les envies ne lui suffisait plus. Lui et moi avions besoin de plus grand. De plus de douleur, de plus de cris et de pleurs. Blesser, les autres ou moi, remplissait le vide qui se créait au fond de moi depuis des années. Mon point partait une fois encore dans le visage initialement si doux de cet autre individu, en frappant encore je hurlais de toutes mes forces, aussi fort que possible pour tenter de faire sortir la rage en moi. Je hurlais, je pleurais, je riais, j’avais besoin de cette douleur, j’avais besoin de savoir ce que cela faisait de faire du mal, et maintenant que je sais je voulais en faire d’avantages, m’en nourrir et m’en délecter. J’avais encore besoin de cette sensation, de sentir le sang lentement glisser de mes mains a mes avant bras, de sentir les gouttes atterrir sur mon visage. C’était une telle pression, une telle angoisse, que s’en était jouissif. Une nécessité.
Personne ne l’a jamais su. Mais en cette année de révolution, il fallait qu’ils sachent et qu’ils me voient. Alors j’ai frappé sans m’arrêter devant eux et sur eux, sur tous. Ils criaient, hurlaient, filmaient, et j’en riais. Parce que enfin j’avais arrêté de cacher la haine que j’éprouvais envers eux.
PS: Je ne parle pas de moi réellement, mais d’un personnage fictif ;), juste au cas où.
PS2: Je n’incite personne à la violence.
C’est drôle, avant même de voir ton avatar, j’ai pensé au Joker ! Un texte qui lui ressemble.
@Nocta Lis je suis trop contente que tu ai eu cette impression ! J’ai écris ça en écoutant les musiques du film et en y pensant. J’adore vraiment le film, bon le texte est plutôt différent, mais ça me fait vraiment plaisir que tu y vois une similitude ;))