Dialnofras, le Monstre du Capitaine Fans’ (PJ)

11 mins

Image – Arthur Rackham (1867 – 1939) – Stories from the Edda, Sea battle


Ce Personnage Joueur (destiné à être joué) a été librement inspiré de la dite Campagne “Skulls and Shackles” du JDR Pathfinder, campagne pirate au système D20 renommé. Si vous souhaitez plus d’informations sur ce jeu de rôles, je vous invite à décortiquer les wikis disponibles librement sur le web. 



Le Monstre Marin du Capitaine Frans


CITATIONS

<< Ne quitte pas le porte fâché sinon c’est moi qui sera fâchée et j’ai pas tendance à rigoler. >>

<< Trente galons moins un, aussi tu l’as cherché. >>

<< La trêve se termine à l’horizon alors barres-toi vite. >>

<< Te met pas trop sous la mouette qui vole ou elle te chiera dessus. >>

<< Bouche à bouffer des moules périmées. >>

<< Je vois ta connerie depuis la vigie de là haut! >>

<< Je te conseille de pas regarder sous mes jupes. >>


PEDIGRE

Age : 87 ans

Taille : 202 centimètres

Poids : 102 kilos

Sexe : Hermaphrodite

Race : Tieffelin (Scion de l’Oni)

Père : Kigyo (Oni)

Mère : Capitaine Fanstonstas

Métier : Pirate

Estimation longévité : environ 700 ans.


DESCRIPTION PHYSIQUE

Dialnofras est une tieffeline aux belles cornes pointues et noires, aussi lisses que du verre. Sa chevelure longue et extraordinairement fournie est bouclée et dure à coiffer. Une tresse imposante toujours nouée de fil de pêche se balance jusqu’à ses hanches. Sa belle couleur mauve a des reflets brillants au soleil. Elle laisse généralement bien des mèches sur le devant pour cacher sa poitrine lorsqu’elle décide sauter à l’eau. Comme sa peau, sa coiffure est très dure à couper et bien des ciseaux se sont cassés à égratiner cette épaisseur. D’autres boucles traînent du bout de ses coudes jusqu’aux poignets, fourrure de même couleur dont sont également garnies ses jambes terminées par des pattes de bouc.

Son visage triangulaire aux oreilles piquantes et au nez retroussé, ont été hérités du côté de sa mère. Des cils épais réhaussent ses yeux comme deux perles noires d’obsidienne. Les pupilles se fondent presque avec l’iris, y laissant une impression d’étrangeté. Ses lèvres minces et ses autres traits humains la font penser aux humanoïdes bien qu’elle reste un extérieur confondu.

Sa peau n’est pas douce, mais est garnie d’un toucher de sole. La nature l’a dotée d’une résistance accrue empêchant les fouets de sévir, et par là même les petites blessures sont rares. En tous cas pour la partie blanche, ainsi que les autres zones sous les poils.

Le bas ressemble plus à une fourrure de poney à la robe longue. Sa queue de poisson, descendante de la nature de son paternel se termine petit à petit beaucoup plus lisse et maniable. Elle sert à Dialnofras pour attrapper des objets et à voguer dans l’océan à la vitesse d’un poisson.

Ses jambes imposantes sont arquées comme celles d’un cheval, aux sabots durs et bien limés, mettant son bassin très en arrière. Ces sabots lui permettent de faire des accélérations impressionnantes en combat.

Faisant environ deux mètres, à la musculature impressionnante et pesant fortement son poids, elle a sans nul doute beaucoup plus hérité du Kigyo que du sang semi-elfique.

Avec un air éternellement désuet et renfrogné, peut-on vraiment parler de beauté lorsqu’on voit un tel infant du maléfice?


L’HISTOIRE QUE JE VAIS VOUS RACONTER COMMENCE COMME CECI…


Je suis la fille… Enfin le truc qu’a enfanté le Capitaine Fanstonstas. Terreur des mers, flibustière de grand prestige, grande capitaine et piratesse de mère en fille -ou de mère à fils. Elle tient son bâteau depuis des générations dans la famille. Ici sur le bateau il importe pas de savoir qui est l’enfant de qui.

Les Fantonstas écument les mers comme on gratte les coquillages après un trop long mouillage. Je suis née sur un pont après une grande bataille avec des corsaires. Si ma naissance avait été toute autre part, je pense que je ne serais pas de ce monde pour en parler.

Ma mère a sacrément douillé à l’accouchement -les cornes etsurtout les sabots, dit-on. C’est Gigi le charpentier qui l’a aidée. Scouic avec ses ciseaux à bois. Il paraît que Fans’ m’en a beaucoup voulu de pas pouvoir coucher avec qui que ce soit pendant six mois, puis après ça s’est mieux passé. J’étais pas vraiment prévue et ma mère était pas vraiment prévenue, à vrai dire.

J’étais vraiment petite quand je suis née, alors c’est le vieux Gigi qui m’a porté sur son dos pendant les quelques mois ou je devais pas bouger.

Ici la vie est dure. Pas de quartiers. Je me demande comment j’ai pu survivre sur “La Belle Marine” ou la “La Belle Rapine” lorsqu’on changeait le nom pour aller débarquer sur les galères de marchands.

Les tieffelins ça grandit vite, et à peine quelques heures après la première fois que j’ai crié, je courrait déjà sur le pont. Je crois que mon père était un Oni à ce qu’on m’a dit. Une belle saloperie qui traîne dans la mer, du coup ça a fait des trucs bizarres.

Je suis bizarre, ça c’est sûr. Mon aspect est déroutant. Mais ça a jamais posé grand problème sur le bateau de ma mère. Les gens s’en foutaient un peu, ils étaient habitués. Par contre les visiteurs qui venaient me regardaient bizarres. Du coup je les regardaient bizarres. Du coup ils m’aimaient pas trop je crois. En général avec la plupart des gens, ça se passe comme ça. On me fais pas confiance au vu de ma tronche de tieffeline. Et du coup je mord comme un chien qui a la rage. J’ai hérité ça du côté maternel.

Pourtant j’ai toujours fait parfaitement le mousse, la vigie, les stocks, le nettoyage, les abordages… et j’ai toujours secondé ma mère derrière son cul. Elle m’en doit des belles avec le temps. Va expliquer comment ma maman demi-elfe est allée baiser avec un géant maléfique, moi j’ai jamais osé poser la question. J’aurai eu trop peur de passer par-dessus bord.

Ma mère mérite sa réputation elle a un véritable caractère de chien. Même les personnes de l’équipage disaient parfois qu’elle leur tapait sur le système. Riche et célèbre elle l’était. Terrifiante. Belle. Superbes cheveux noirs et bouclés. Incroyablement sarcastique. Des conquêtes dans tous les continents. Bénie par Besmara elle-même. Enfin bon vous connaissez les légendes de pirates… Le Capitaine Fans c’était souvent la méchante qui mettait en déroute les corsaires ou pillait les navires marchands sans vergogne, à grands coups de rires machiavéliques, de têtes coupées, de grandes batailles épiques.

Et moi dans tout ça? Elle était ou ma place? Je me suis pas posée la question non plus lorsqu’on m’a mis un coutelas dans les mains lors de la première bataille. J’ai juste frappé fort avec et ça semble avoir marché. Je frappais plutôt bien, force brute.

Le vieux Gigi -c’est plus lui qui m’a élevé, ma mère me gardait quand ça l’arrangeait avec son taff, m’a appris beaucoup de choses sur la mer, les environs, un peu lire et écrire aussi. Compter c’est plutôt bien pour dire combien il y a de navires à l’horizon. J’étais pas trop débile, ça allait.

Il est mort quand j’étais encore très jeune. Et lorsque j’ai compris que je vieillirais pas comme les autres… Je me suis posée la question si je serais la dernière des Fanstonstas. Le nom de famille ça signifiait pas grand chose chez les pirates. Mais je ne voulais pas… Je voulais pas que ma mère finisse comme un bâteau coulé, dans le fond de l’océan. C’est pas qu’elle m’aimait pas, mais j’étais un membre d’équipage comme les autres. Et c’était ma capitaine. Je l’ai jamais appelée ma maman autrement que dans ma tête. Depuis toujours, c’était Capitaine. Capitaine Fans.


LORSQUE J’AI SU QUI OU PLUTÔT QUOI J’ETAIS ...

J’ai pensé pendant très longtemps qu’elle rigolait lorsqu’on était en public. Elle me présentait comme son monstre de compagnie, créature de Besmara elle-même que la déesse lui avait donnée -sans nul doute ma queue de poisson y était pour quelque chose.

Quand j’ai sut que les gens se moquaient vraiment de moi alors que je commençais mon “adolescence” -chez les tieffelins c’est pas pareil, je crois que j’ai pleuré pour la première fois de ma vie. Je lui ai pas demandé d’explications. J’ai juste sauté par-dessus bord. Comme ça. J’ai pas réfléchit.

J’avais jamais nagé. Mais quand j’ai été sous l’eau, j’ai tout de suite sut comment faire. C’était dans mes veines. Je crois que j’ai oublié de respirer pendant un très très long moment. J’ai nagé comme ça pendant… Beaucoup de temps. J’ai pas compté les jours. J’étais aussi bien qu’une sirène dans la mer. L’Océan… Est quelque chose de merveilleux. C’était émerveillée que je regardais les dauphins et les baleines qui venaient dire bonjour à notre belle galère lorsque j’étais sur le pont. Là je pouvais nager à côté d’eux. Je pouvais toucher de mes mains les coraux, les algues marines, tripoter tous ces coquillages dont je n’aurai jamais imaginé qu’ils étaient remplis d’êtres si étranges. La vie dans la mer… J’aurai passé ma vie entière à nager sans cesse. C’est ce à quoi servait ma queue de poisson depuis le début!

On raconte que ma mère a écumé les îles pirates pendant deux mois à me chercher au péril de sa vie. Lorsqu’elle m’a retrouvée et repêchée, je me suis pas prise une sacrée rouste, ou assassinée, comme je le pensais. Elle m’a juste prise dans ses bras, comme ça. Je crois que ça a été la seule marque d’affection de ma mère de toute ma vie. Au moins je pourrais m’en vanter d’avoir eu le Capitaine Fans dans mes bras et qu’elle m’a embrassé sur le front avant d’aller gueuler sur la vigie de pas m’avoir vue plus tôt.

Lorsque j’ai raconté que j’ai passé ma vie en mer -il fallait bien quelques explications. Elle a été très intéressée. Du coup mon deuxième travail a été de saboter les bateaux avant l’abordage. Enflammer le bâteau ou des avant-postes la nuit. J’étais devenue… La terreur divine de Fans. Elle racontait que Besmara elle-même l’aidait à clamser les bateaux environnants, qu’elle avait sa bénédiction même. Qu’elle contrôlait les monstres de la mer tout comme elle. Oui soit, ma mère était grandiloquente et fofolle souvent. C’était pas n’importe qui.

Du coup je suis passée du monstre-farce au monstre-craint. Limite respectée. Je dis bien limite, car je suis une tieffeline faut pas déconner quand même. Ou un. Du coup comme j’ai de la poitrine on m’appelle au féminin, Fans pareil. Même si parfois je parle au masculin je m’en tape un peu. Un pirate est un pirate. Une lame dans le coeur est une lame dans le coeur. Et j’adorais nager, je pourrais passer mon temps à faire ça.

On commença à raconter alors que Fans contrôlait un monstre marin nommé Dianolfras… Que dans la mer, celui-ci pouvait couler avec la délicatesse d’une femme les bateaux au sein de la nuit. Que lorsqu’il touchait un navire de sa queue aquatique, les volcans marins crachaient assez de flammes pour brûler en quelques instants le bois. Je ne m’excuserais pas sur le fait que j’ai entretenu cette réputation, qu’effectivement, j’étais capable de grandes choses. C’est plaisant qu’on me laisse faire mon travail sans réflexions pourries. Il me suffisait de fixer méchamment les gens sans rien dire et Fans faisait le reste.

Ah oui petit détails. On m’avait jamais dit de mettre un slip. C’est ça, rigolez. Vous connaissez des slips spéciaux pour les tieffelins vous? J’avais tellement de fesses que je rentrais dans rien. Et puis la fourrure cachait tout. Donc bon, j’ai abandonné l’idée des slips mais au moins me mettre quelque chose sur le torse et le popotin là. J’ai aussi abandonné l’idée des pantalons. Ca me moulait beaucoup trop en bas -du coup on m’appelait le travelo ça faisait bizarre. Au moins les robes ça cachait le service trois-pièces et ce qu’il y avait en dessous. Les gens ont appris à pas regarder sous ma jupe si ils voulaient dormir la nuit. Et ça existe pas non plus des pantalons pour les Tieffelins descendant des Onis. Expliquez moi lequel de mes ancêtres par contre m’a donné un cul de vache, car c’est pas ceux de cette génération.

Je sais pas pourquoi à l’adolescence j’ai commencé à sentir les phéromones de mâles et ça m’a un peu dégoutée. Je crois que ça a commencé quand j’ai eu de la poitrine et les hanches qui se sont assouplies. Sincèrement, qu’est ce que j’en avais à cirer de ces mecs. C’est pas comme si c’était des princes charmants et j’étais une princesse. Les seuls palais qu’il y a c’est au fond des mers c’est avec des types j’ai même pas envie de voir leurs gueules tellement ils sont moches.

Faut pas croire comme ça mais je suis super exigente. J’ai environ un gars par an et même si ils crèvent systématiquement -la plupart sont des marins faut pas l’oublier, ils se tiennent à carreaux. Je suis pas une beauté fatale, mais au moins je suis pas chiante. On peut compter sur moi. C’est juste que je me donne pas comme ça, c’est tout. J’en ai eu qui sont partis en courant quand j’ai enlevé ma robe, d’autres qui étaient venus pour mon “exotisme” ou se foutre de moi après. Du coup je fais très attention maintenant. Ce que j’apprécie c’est les mecs gentils et sincères. Qui ne se font pas marcher sur les pieds mais avec qui c’est agréable de discuter et de se voir après le travail. Sinon c’est même pas la peine! Et qui me considèrent comme autre chose qu’un monstre ambulant. C’est trop demander je pense, mais bon. J’ai bien le droit de rêver.  

La vie commençait à devenir cool, la routine. La vie de pirate était plutôt facile pour moi, je suivais le cours des jours et des nuits sans me soucier de rien. Gigi mourru car un demi-orc ça vit pas longtemps et on fit une cérémonie en son honneur. Bien d’autres moururent également même si on n’en parlait pas beaucoup. Jamais ni moi ni le Capitaine Fans. Car nous étions invincibles ensembles. Le temps filait et je ne le voyais pas passer. Les autres vieillissaient et disparaissaient et je ne me demandais pas pourquoi, car je ne souhaitais pas faire de cauchemars. Je préférais regarder le soleil briller sur la mer à l’horizon, mouillée après une énième baignade juste après mon quart.


LA VIE A TOUJOURS UNE FIN, SURTOUT POUR LES PIRATES AVIDES DE RICHESSES …

Tout a basculé trois semaines avant que la vraie histoire commence. On devait rencontrer de vieux amis de ma mère, pour commencer une petite coalition. Elle avait comme projet d’avoir ses îles pirates elle-aussi, son propre royaume. Une nouvelle facétie comme une autre.

Lorsque j’ai levé la tête ce matin là pour regarder Fans, j’ai remarqué sa silhouette un peu tassée par les années et ses marques au coin des yeux. Les rides des années écoulées. Moi même, j’étais devenue encore plus grande qu’avant encore. Je faisais désormais plus de deux mètres, dépassant tous les autres pirates d’au moins deux têtes. Je pesait plus qu’un filet entier de poisson, ceux qui raclent le fond en amenant de belles quantités. Et mes cheveux et ma fourrure avaient poussés à n’en plus finir. A force, j’avais abandonné l’idée d’essayer de paraître plus humaine et de la couper à ras. Depuis mes cheveux s’ébattaient follement que je devais les tresser chaque matin et chaque soir pour ne pas être gênée.

Avec ma musculature qui avait fortement augmenté à l’âge adulte, c’était plus des petites jambes de poulet que j’avais.

C’est ce jour là que je lui ai demandé de l’appeler “maman”. Elle m’a envoyé bouler mais j’avais l’habitude qu’elle parle comme ça à tout le monde. Mais elle m’a pas jertée comme d’habitude.

Au loin c’était pas un bateau de nos amis les pirates. C’était celui des corsaires. Ces petites putes de la marine chélaxiennes qui détestent Besmara. Sauf qu’il y en avait pas un. Il y en avait dix avec de beaux canons dernier cri.

On s’est fait massacrés et Fans a passée par dessus bord. J’ai pas eu le temps de la rattrapper que le bateau explosait soudainement, coupé en deux. C’est là que j’ai vu un véritable monstre du fond des mers qui bouffa un à un les membres de l’équipage. Fans à force de se vanter… Je pense qu’elle avait offensée Besmara quelque part. Puis qu’elle avait offensée bien des personnes qu’elle n’aurait pas dû, notamment la marine. Notamment les Seigneurs Pirates. Notamment le destin lui-même à force de vouloir ce qu’elle n’avait pas. Ce n’est pas comme si elle était pauvre, bête, une incapable…

Mais beaucoup trop orgeuilleuse. Et de ça, je m’en veux terriblement de n’avoir pas put l’arrêter. Pourtant, une intuition me disait de ne pas partir là bas. Besmara avait envoyée des mouettes crevées sur le pont, signe que la Déesse n’était pas contente. Et pourtant Fans avait continué le chemin, ainsi que tous les autres qui avaient peur de se faire frapper. Bande de fous.


QU’EST CE QUE JE FAIS MAINTENANT? …

Je me suis carapatée rapidement, laissant le monstre marin bouffer les autres bateaux.

La capitaine Fans est morte face au terrible Kraken lui-même, aussi violemment qu’elle avait vécu. Aussi pitoyablement aussi. Comme une vraie pirate, emportée avec son bateau et son équipage. Elle n’a jamais voulu que je la traîne jusqu’à la première île. Et même si il n’existe pas d’héros parmi la piraterie, pour moi elle en était une. Elle était mon héroïne.

Et elle mourru en légende. En son nom, je me devais d’aller au premier port côtier pour annoncer la nouvelle. La ville ou j’avais débarquée n’était apparemment pas au courant de la nouvelle, pourtant y avait plein de mauvaises graines qui traînaient. J’ai pas fait attention aux regards j’avais autre chose à faire. Genre trouver rapidement un travail. Du coup je suis entrée dans la première taverne avec ma bourse bien remplie. Fallait bien trouver une nouvelle occupation, et j’avais pas envie de pleurer. Ca sortait pas.

Mais lorsque j’ai vu les bières défiler j’ai oublié ce pourquoi j’avais atterrit dans cette taverne. Apparemment on m’avait reconnue, du coup je me suis vantée, j’ai roulé des mécaniques. Je sais plus qui mais il avait une sacré belle gueule. Et je sais plus avec qui j’ai couché aussi, mais pour beurré une personne comme moi faut au moins un tonneau entier de bière. Peut être c’était le même gars dans mon lit, j’sais pas. Donc je suppose qu’il y avait pas que ça. Le chagrin aussi sans nul doute.

Je crois j’ai pas eu le temps d’avoir mon foutu orgasme qu’on m’a assommée et foutue dans un sac. Enfin je suppose un sac, vu le tissu rèche et malodorant. Je sais pas ou est mon armure, je sais pas ou sont mes armes. Et je me souviens plus trop car je me suis rendormie après.

Je crois pas que c’est comme ça qu’on commence un deuil non? Est-ce que ce serait pas mieux que je ferme ma gueule sur Fans, ou alors je risque de me faire crever? Vu ma gueule…

Et ainsi commença l’épopée du monstre marin du capitaine Frans…

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