L’affaire de l’anesthésiste

3 mins

Merci à tous ceux qui m’inspirent aujoud’hui encore plus qu’hier !!!

Pour celle-ci, je la dois à BRUNEHILDE pour son Pen ” Résumé de l’affaire Frédéric Péchier ” 

Je ne me suis pas vraiment intéressée à ce dossier. Les journalistes nous submergent de mille informations à la minute que pour s’en sortir il faut faire des choix. La télévision n’étant pas une de mes priorités, je sélectionne mes sources d’où mon manque de réactivité. Je reste très attachée à la présomption d’innocence et regrette toutes les fuites qui apparaissent régulièrement sur des dossiers censés être en cours. 

Le résumé que j’ai lu, est sans doute très bien fait dans la mesure où il m’a donné envie d’en savoir plus. Voici ce que j’ai trouvé qui me laisse perplexe. 

LCI- 17 mai 11:29 – La rédaction de LCI

Besançon : ce qu’il faut savoir sur l’affaire de l’anesthésiste soupçonné d’empoisonnement

LCI revient sur les étapes clés de ce qui s’annonce déjà comme un feuilleton judiciaire à rallonge et au dénouement incertain. 

– Selon le procureur de la République à Besançon, l’anesthésiste a de nouveau reconnu à la fin de son interrogatoire ce jeudi que “des actes criminels, des empoisonnements, ont bien été commis à la clinique Saint-Vincent”, mais il a nié en être l’auteur. 

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16 mai 2019 – Est Républicain – Willy GRAFF 

– Une affaire, deux théories, deux scenarios extrêmes

« C’est très violent », convient l’un des acteurs de cette opposition larvée. Et très clivant. Aucune nuance possible, aucun retour en arrière… Soit la procédure tient le choc jusqu’à un procès, soit elle s’écroule comme un château de cartes. Deux destins s’ouvrent déjà sous les pieds de Frédéric Péchier, celui d’un serial killer en blouse blanche, ou d’un médecin innocent, sacrifié, martyr d’une justice déficiente…. 

Un bras de fer médiatique stratégique

Sur le plan médiatique, la bataille est tout aussi acharnée. Me Schwerdorffer a communiqué face caméras, ce mardi et ce mercredi, pour déplorer « les fuites de l’existence de cette garde à vue », destinées à « nuire » à son client et à « intoxiquer l’opinion publique »…. 

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Le journal du Dimanche 16h51 , le 17 mai 2019 par Thomas Liabot

Des accidents dans un contexte de “conflit aigu avec ses collègues”

Etienne Manteaux a expliqué que les policiers ont procédé à “des centaines” d’auditions depuis deux ans : “Aide-soignants, infirmières, anesthésistes, cardiologues, chirurgiens, pharmaciens… L’ensemble du personnel présent le jour des [événements indésirables graves] ou la veille au soir ont été entendus.”

Selon lui, Frédéric Péchier était le “dénominateur commun” aux événements indésirables graves étudiés par la justice. L’accusation ne dispose d’aucune preuve accablante ni d’aveux, mais le procureur a pointé un “faisceau d’éléments concordants” à l’encontre du médecin. 

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Les retombées sur la cliniques Saint-Vincent 

France 3 Bourgogne/Franche-Comté 

Par Florence Cicolella

Publié le 17/05/2019 à 17:53

Le deuxième volet de l’affaire de l’anesthésiste soupçonné d’avoir empoisonné des patients, dont 7 mortellement, replonge les personnels soignants de la clinique Saint-Vincent dans la tourmente. Sécurité accrue, pression psychologique, aucun droit à l’erreur…un représentant CGT nous raconte.

Le nom de leur établissement de santé s’affiche à la une de tous les journaux…et pas pour de bonnes raisons. Les personnels soignants de la clinique Saint-Vincent souffrent aussi de la situation. Deux ans après le début de l’affaire de l’anesthésiste-réanimateur soupçonné de plusieurs dizaines d’empoisonnement, ils pensaient pouvoir souffler un peu. Un nouveau volet d’instruction avec une nouvelle mise en examen à la clef du Docteur Frédéric Péchier, les replongent dans la tempête. 

Aide-soignant à Saint-Vincent et délégué CGT du personnel, Arnaud Poly témoigne pour ses collègues des difficultés subies au quotidien suite au premier épisode. “Des process ont été mis en place. Nous avons un établissement ultra sécurisé..de plus en plus de verrous électroniques…Le moindre petit incident, on fait ces fameuses “déclarations d’incidents graves”. Pour le moindre petit incident, le personnel doit se justifier. […] Il y a une certaine pression, on n’a plus droit à l’erreur.”

Des craintes pour leurs emplois 

La réputation de l’établissement étant en jeu, les personnels craignent aussi que les patients s’en détournent. “Qui dit baisse de fréquentation, dit baisse de chiffres, dit non atteinte budgétaire…, poursuit Arnaud Poly. Il y a un impact économique. On sait très bien que c’est le personnel qui va en faire les frais.” 

 

Affaire compliquée !!! 

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5 Commentaires
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Jaye Mathieu
5 années il y a

Merci, j’attendais la suite ! ?

Leclercq Brunehilde
5 années il y a

Contente de t’avoir inspirée 😉

Jaye Mathieu
5 années il y a

, c’est vrai que mon clavier commence à prendre la poussière…
Mais je suis reste un fidèle lecteur ! ?
Je ne sais pas trop quand sera mon prochain Pen, mais il y en aura un ! Promis !

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