Introduction
Tout est parti d’un incident dans le bureau de ma collègue Patricia. Nous étions en train de travailler tranquillement dans un bureau au quatrième étage d’un immeuble bien tenu quand notre collègue Serge fit irruption dans la pièce pour nous saluer. En sortant il remarqua, sortant d’un coin du bureau, une grosse araignée noire et velue et il s’exclama: “Tiens une araignée”.
La réaction de Patricia fut fulgurante. Elle devint blanche comme un linge et se recroquevilla dans son fauteuil. Le pouvoir psychique de cette araignée était redoutable. Heureusement mon collègue Serge, bouddhiste convaincu, possédait un écran protecteur naturel contre les paniques issues des contacts avec le monde animal.
Bien loin d’écraser la bestiole d’un coup de talon rageur, ce qu’aurait fait tout être humain normalement constitué, il se saisit d’une feuille de papier et il invita gentiment l’arachnide à y monter. L’animal rassuré ne se fit pas prier et notre Serge de le transporter pour le déposer délicatement sur l’appui de la fenêtre de son bureau.
Ainsi pour les uns, la même bestiole est source de terreur et pour les autres les anime de compassion.
De là est née “L’araignée qui voulait devenir pianiste”.
Qu’en toute chose, soit-elle la plus repoussante, nous puissions considérer le beau et le bien qui peut en naître.
Belle morale. À réfléchir et se souvenir
Il y a une suite de 24 chapitres qui seront publiés au fil des jours.