Je suis le bourreau, la victime
Et celui qui les regarde immobile.
Je suis le prisonnier, le geolier
Et celui qui les fixe à la grille.
Je suis le patient, le soignant
Et le directeur de l’asile.
Et je suis ce nombril
J’aimerai sortir de ce « je » de ce « il »
Qui me laisse volatil.
Marco O’Chapeau le 14 juillet 2016
Universalité ?
Peut-être @Haldur d'Hystrial,
J’ai l’impression toutefois que ce texte parle bcp à certain(e)s et bcp moins, et peut-être même pas du tout, à d’autres.
(C’est bien difficile de savoir si les gens ne font pas de retours. Mais beaucoup l’ont vus, et il y a un peu moins de 10% de réactions. Que pense ces 90% ? Mystères pour moi. )
Beau Dimanche 🙂
Et bien moi je le trouve très beau ton poème O’Chapeau Marco, dur mais sensible, et profondément universel, comme le dit Haldur. Ne sommes-nous pas toujours l’un ou l’autre, et l’un et l’autre ?
Merci bien @SevKerguelen. Oui, c’est un peu la dualité de l’humain. On bascule souvent d’un côté à l’autre. Belle journée :