Au Soleil Le Vent.. Chapitre 8

6 mins

Chapitre 8

Elle; L’un pour l’autre.

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“Il y’a Ray au Gasta Restaurant. C’est le moment d’entamer une tentative d’approche tu ne trouves pas ? Nous sommes là un peu par hasard, dans la terrasse de l’autre coter de la rue. Il est assis en train de prendre son café. Surement sa pause. Convainc le de passer un moment avec toi commencer. Ne me déçois pas chérie.”



Un message d’un numéro inconnu.

Elles sont déterminées. Je ne prends pas la peine de répondre.



 J’ai eu une aventure avec le patron de ce restaurant. J’ai fait sa connaissance dans une de mes multiples escapades de nuits.



– « T’es du coin toi ? Parce que si tu l’étais, je t’aurais surement aperçu. » m’avais t’il lancé de but en blanc, collé derrière moi sur la piste de dance.

– « Tu crois ça ? » le questionnais- je.

– « Tu as quelque chose de spéciale toi… Je ne saurais quoi dire ? »

– « L’alcool peut être ? »



C’est vrai. Je suis… Un peu « Spéciale », si on peut le dire ainsi. Mais il n’a jamais su en quoi. Ce n’est pas moi qui lui aurais dit. Elle ne fut pas bien longue notre histoire, mais là n’est pas la question. Je sais de source sûre qu’il m’aime toujours assez pour m’obéir sans discuter. Il avait envie de renouer contact avec moi.

Je sélectionne son contact dans mon répertoire. Diego Gasta.



– « Hey toi, j’ai un truc à te demander. »

– « Hey ma Bella, tout ce que tu veux de moi. »



13h30. Je suis fin prête. Je sors de mon domicile en ressentant presque une forme de joie.

Je prends soins de m’assoir sur une chaise ni trop loin, ni trop proche de leurs emplacements. Je vois Jazz trembler des mains, je sens qu’elle est nerveuse. Elle se retourne souvent dans l’espoir de voir mon arrivée.



– « Tu penses qu’elle va venir ? Elle avait l’air vraiment bouleversée la dernière fois, peut être que nous sommes allez fort tu ne penses pas ? Et puis après tout, Ray n’est pas le seul Mec tu es jolie tu peux t’en trouver pleins non ? » Essaye de lui faire comprendre Anola.

Jazz ne lui répond pas un instant. Elle laisse passez plusieurs minutes sans lui adresser la parole.

Puis elle finit par lui répondre.

– « Neila a toujours eu de la chance. Elle a toujours tout eu. C’est la fille parfaite. Une vie parfaite. Le mec le plus sexy rien que pour elle. Un boulot parfait. TOUT PARFAITEMENT PARFAIT ! Quand j’étais petite, tout le monde la remarquait, elle avait cette facilitée de plaire à tout le monde, et moi, qui était sa copine personne ne me voyait ! »

– « Jazz… »

– « Laisse-moi finir ! J’ai essayé de lui ressembler tu me diras. Sans succès. Pff… C’était tellement flagrant que ce n’étais pas moi. Et, biensur, comme ont étaient amies, elle venait chez moi. Et ça été pire. Ma famille est vite tombée sous le charme, Neila par ci, Neila par la, Neila en entrée, en déjeuner, en DINER. J’avais le droit a des phrases du types : Mais tu as vu comment Neila est habillée aujourd’hui ? Pourquoi tu ne fais pas pareil ? tu devrais faire comme elle, avec ces résultats, c’est sur qu’elle aura un brillant avenir, pas comme toi. Elle m’a tout volée. TOUT. Mais, pas cette fois ci. »

– « Mais… Jazz, je comprends ta douleur, mais quand même est tu sur que ce soit la bonne solution ? » Lui demande Anola.

– « Tu ne comprends pas ? C’est ça ? Elle le SAVAIT. ELLE LE SAVAIT. J’avais vu Ray en premier. Elle ne pouvait pas ne pas le savoir. Je l’aimais oui. Je l’ai aimée à l’instant ou je l’ai vu. IL était pour moi. Je le sentais. Puis, il l’a vu. Et il fallait qu’il la regarde ELLE. Elle me l’a pris. Pourquoi il faut toujours que ce soit elle ? Aujourd’hui j’en ai assez d’attendre. C’est mon tour maintenant ! TU M’entends ? Et tu vas m’aider. Tu n’as pas d’autre choix de toute façon ».


Pendant un moment, Jazz m’as fait de la peine. Vraiment. Je me suis vu en elle, l’espace d’un instant, mais si on devait faire une comparaison, je dirais facilement que nous n’aimons pas de la même manière. Je mets ma main à couper qu’elle n’aime pas Ray comme je l’aime Elle. Juste une intuition.

Un serveur arrive alors avec deux cocktails, prenant le soin de les mettre sur leurs tables, ce qui provoque la fin de leurs conversations.

J’observe le plus discrètement possible Ray. Il a l’air de ne pas être presser par le temps. Génial.

 Mon téléphone se met a vibré.

– « Ma Bella tu es prêtes pour le spectacle ? »

– « Et comment ? »

– « Sacrée Tricha tu m’épates toujours ! »

Je m’épate aussi Diego.

Diego sort du restaurant. Il se dirige droit vers la table de Ray. Il glisse un mot dans son oreille. Je regarde Jazz et Anola. Elles s’échangent des regards nerveux. Elles ne prêtent pas attention à la scène qui se trame de l’autre bout de la rue. Jazz se saisit de son téléphone portable et pianote sur l’écran.


A nouveau mon téléphone vibre.

« Mais qu’est-ce que tu fabriques ? A quoi tu joues bon sang ? »

Patiente Jazz. Patiente.

Quand elle relève la tête de son écran, elle comprend que quelque chose ne va pas. Anola tape du pied sous la table.

– « Salut les filles, il paraît que vous vouliez me voir, ça fait plaisir, alors, la forme les filles ?» Diego Ramena une chaise pour Ray. Maintenant ils étaient trois.

– « Je. Ce n’est pas vrai ! Elle m’a bien eu… » S’exclame jazz en chuchotant.

– « Je te demande pardon ? »

– « Non Rien Ray, Rien d’intéressant du tout. »



Je n’ai jamais vraiment connu Ray. J’ai remarqué sa présence que lorsqu’il avait commencé à la côtoyé, puis, quand il s’est officiellement mis avec elle. A ces cotes, il était si insignifiant, il passait inaperçu pour moi. D’ailleurs je me suis toujours demandé ce qu’elle lui trouvait, et surtout, j’avais le pressentiment qu’il paraissait trop « parfait », l’homme de toutes les situations, discret, apprécié par tous les professeurs.

Je m’en rappelle juste qu’un jour, dans un coin de rue, je crois l’avoir vu discuter avec un homme. Ce n’était pas loin de chez moi. Jusqu’à présent, je ne sais pas si c’est lui ou pas.

Je les observe. Jazz et Anola cherche les mots, et visiblement, Ray ne sait pas faire le faux semblant. Ses expressions parlent pour lui. Il croise ces bras sur la table.

C’est à mon tour de faire mon apparition. J’enlève ma capuche, mes lunettes, tout en me rapprochant de plus en plus. Je vois Jazz rougir, Anola elle regardes son verre pour se donner un peu de contenance.

– « Tiens, qui voilà ? Quelle surprise !»

– « … QU’EST QUE TU FAIS LA ? Et puis d’abord PERSONNE ne t ‘as appelée ! » me dit Jazz.

– « Oh. Jazz un peu de respect, Ton attitude est très embarrassante ». Lui répond Ray.

– « Laisse tombé, ce n’est pas un problème. Les filles, J’ai un cadeau pour vous. »

– « Ecoute, me dit Anola. Tu peux partir nous voulons restez entre nous. »

– « Mais, elle ne me dérange pas. »

Je fais signe à Diego.



Bientôt, toutes les attentions sont tournées vers nous.

Je regarde autour de moi. J’ai trouvé la bonne place.

« Chers Tous, laissez-moi vous présentez deux personnes pour le moins… Surprenantes. Je vais vous dévoilez leurs histoires qui me lient à elles. »


Je chante, parle, crie, pleure, je n’oublie aucuns détails, de ce que je sais, de ce que je ne sais pas également, c’est un vrai déferlement de joie, de peine, de douleur, de satisfaction. Je me livre à une vraie transformation.

Combien de temps a duré tout cela, je n’en ai aucune idée. La fin arrive assez rapidement dans ces moments. Des regards inquisiteurs se sont fait ressentir. Certains en directions de Jazz, Anola, Ray…


Ça été trop pour Anola. Elle s’est levée.

Jazz lui a fait des gros yeux, comme pour la retenir. Avant de partir, elle glisse une parole dans l’oreille de Jazz.

– « Je suis désolée, Jazz, toi-même tu le sais bien que je t’apprécie énormément, mais là ce n’est plus mon problème. C’est le tiens. A partir d’aujourd’hui ne me mets plus dans tes combines. Jamais je n’ai été humiliée de la sorte. Tu peux faire ce que bon te sembles, je n’en ai plus rien à faire. Tu me dénonces sur le fait que j’ai menti sur ma vie, oui j’ai menti pour vous impressionner. C’est rattrapable. Pas toi. »

Anola s’en vas, suivit de Ray derrière elle. Jazz reste assise sur la chaise, le regard dans le vide. J’entre dans le restaurant. Quand je me retourne, elle est partie. Je prends une table et décide de m’assoir sur l’une de ces chaises. J’aurais voulu faire autrement, si j’avais eu le choix encore une fois.

La voie est libre maintenant..


Diego ne tarda pas à me rejoindre. Son verre a la main, il me fixa longuement du regard.



– « Quoi ? » finis-je par lui dire.

– « J’ai compris que tu es différente. Mais dis-moi, tu n’as pas des choses à me dire ? »





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