Je m’étais juré de ne plus jamais écrire sur toi. Mais c’est plus fort que moi j’y arrive pas. C’est le seul moyen de rejeter ma haine. Je parle de haine mais le mot peine serait le plus juste. On dit qu’il faut une première fois à tous, me voilà servi. Un début d’histoire comme un autre. Je donnais place à mon deuxième amour. Je pensais l’avoir trouvée mais je me suis bien trompée. Quelle ironie d’utiliser ce mot. Toujours abonnée à la distance, 350 km nous séparait. Des prises de têtes à répétition pour savoir quand, ou comment, on allait se voir. Mais à chaque fois qu’on se retrouvait, le temps s’arrêtait. Le manque de toi quand le train partait. J’étais enfin sereine, épanouie et confiante à tes côtés.
Mais c’était trop beau pour être vrai. Madame jalousie me répétait sans cesse : “Méfie toi”.
Trop occupé à l’ignorer j’ai préféré continuer. Déjà 8 mois que tu était rentrée dans ma vie. Mais je ne ressentais plus rien, c’est comme si mon cœur ne voulait plus de toi. Alors j’ai décidé de mettre un terme. Et tu en étais complètement indifférent. J’aurais aimé que tu me retienne, j’aurais peut-être changé d’avis. Ta seule réponse à été: “C’est comme ça, c’est la vie”. Oui c’est la vie , mais j’aurais aimé faire partie de la tienne.
Fin de l’histoire, retour à la case départ. Bonsoir solitude ça faisait longtemps. Ma plus grande fierté, c’est de n’avoir versé aucune larmes pour toi. La source était trop épuisée. 2 mois se sont écoulés, je t’avais complètement oublié. Je reçois un message d’une personne qui m’est étrangère. Mh bizarre, j’explore son profil. Je remarque plusieurs photos d’elle au bras d’un homme. Ton visage était masqué, mais je t’ai reconnue. Tu étais avec elle dans un pays étranger. Dont tu m’avais déjà parlé moulte fois. En regardant du coin de l’œil, je remarque que la date indiquée était il y a 4 mois. Hors, tu partageais ma vie à ce moment-là. Faut croire que mon cœur avait eu raison. Ma bonne étoile m’avait bien éclairée.
J’arrive sur la conversation, aussitôt elle m’ajoute dans un groupe. Un peu perdu, j’accepte. Nous sommes 4 femmes venant des 4 coins de la France. Je ne le savais pas encore, mais le seul point commun entre nous c’était toi. L’histoire qu’on à vécu juste toi et moi, tu la vivais avec 2 autres filles en même temps. Waw que tu es fort. Je ne suis même pas énervée contre toi. Juste beaucoup trop bête de t’avoir laissée rentrée dans ma vie. Je te vois encore serré la main de mon père, ça me détruit. Attiré par nôtre naïveté, notre corps, tu as détruit nos cœurs. Oh oui j’allais oublier la quatrième fille. Elle a partagé tes draps le temps d’une nuit. Mais comme tu l’a dit: “ Celle la ne compte pas.”
Bref, j’ai déjà écrit beaucoup trop de lignes sur toi. Faut croire que chez toi, la tromperie est normalisée. Tel père, tel fils. L’infidélité est un choix, pas une erreur.
~ Certains hommes possèdent une perle précieuse,
mais ils préfèrent aller jouer avec des cailloux…~