C’est ce que l’on appelle un raz-de-marée.
Il est le flot des pleurs des hommes. Dans une inévitable force il rase tout, anéantit le travail de plusieurs vies. Dans la brume où s’érige une pâleur de statue, il souffle comme un parfum de désespoir.
A quoi ou à qui ces hommes pourraient-ils penser dorénavant ? Et pourtant il fallait qu’ils puissent se reconstruire.
Il y a un cas où la question est plus compliquée.
Il est le tourbillon des pensées des hommes. Dans la divergence politique où seules les balles semblent pouvoir résoudre la discorde. Les hommes pleurent leurs proches, leurs maisons et dans un dernier soupir ils détruisent tout sur leurs passages.
Fallait-il qu’ils subissent ? Il émane un puissant sentiment de vengeance.
C’est ce que l’on appelle une révolution.