Quand tu me regardes depuis ces deux grands trous noirs, je veux te prendre entièrement, te brûler la face. Ma fièvre contre ta solitude tu attireras: ne te lamente plus, je serai très coriace.
Tu m’utiliseras pour fuir et te bercer, je te prendrai ton âme et ta bonne volonté. Il s’agit d’un pacte que l’on ne peut effacer, seule la mort permet enfin de le terminer.
Je suis tes chimères et tes illusions perdues, je te pénétrerai dans ton intimité. Ceux qui t’ont aimé ne te reconnaîtront plus, tu seras une ombre aux souvenirs éclatés.