Il n’est pas là.
Il se fait attendre.
Désirer.
Supplier et même implorer parfois.
Quand il arrive…. ce lâché prise, cette libération est indescriptible.
Nous l’aimons tous.
Certains beaucoup trop.
Et d’autres ne lui accorde pas assez de temps.
Mais malgré tout il est important.
Il est nécessaire.
Il est vital.
Alors que faire quand tu me fuis?
T’attendre? T’espérer ?
Non j’ai mieux…. écrire.
Écrire m’aide à te faire venir.
Ecrire m’aide à être plus légère.
Ecrire m’occupe et me libère.
Alors je t’écris ces quelques lignes pour te dire à quel point tu me manques.
A quel point je m’en veux d’être si préoccupée que tu me fuis.
Car il est là le problème avec moi.
Un rien te fait me fuir.
Un stress, une nouvelle situation, des paroles méchantes de gens tout aussi méchants.
Comment faire pour te garder avec moi tous les jours sans aide?
Sans médicament, sans alcool, sans artifice.
Comment faire pour que tu sois là au bon moment?
Et surtout comment faire pour que tu me sois bénéfique?
Comment faire pour que tu ne sois pas pollué par mon passé?
C’est sans doute l’une des raisons qui ne me donnent pas envie de me livrer à toi.
Cette invasion de mauvais souvenirs, cette invasion de scènes sans sens.
En attendant de trouver LA solution je tue le temps comme je peux.
Ces longs jours sans côtoyer ta douce étreinte semblent deux fois plus longs.
Et je le ressens, je suis perdue dans le temps, dans l’espace, et même dans la douleur.
Pour l’instant j’attends que ce long moment sans toi passe.
J’attends avec impatience ce moment délectable ou je pourrais m’abandonner à toi sans retenue, sans mauvais souvenirs et que tu me sois bénéfique.
Magnifique !