C’est du grand n’importe quoi ? Ah oui absolument, ce soir c’est le cas.
Le délirium trémens est de sortie, je me gosse je n’ai pas bu une seule goute d’alcool.
Que dire ? Il y a tellement de choses à écrire.
Maintenant je joue à la belote en ligne sur internet, je perds…
Pouf ! Le problème n’est pas là, bien évidemment, en fait avec le recul et l’expérience de la vie ( hé oui j’ai un certain âge mais je ne m’en glorifie pas pour autant ) le constat peut sembler un peu amer.
Croire qu’en vieillissant une pérennité de l’âme se présente de toutes de ses forces?
Ho que non !! On se dit que la vieillesse est signe de sagesse mais pourtant elle est si vulnérable , si emprunte d’inquiétudes qu’elle n’est pas certaine d’être aussi forte que cela.
Ah zut ! j’ai encore perdu cette partie … Tout est remis en question. Les neurones sont en marchent ? Ha là j’hésite … je ne suis pas aussi sûre de mon coup .
Alors quoi ? Alors je respire une bonne fois j’éteins l’ordi et ça va beaucoup mieux.
Après de telles sensations je prends ma liseuse et sélectionne un de mes écrivains préférés “Inoué Yasushi”. Et là c’est un grand plaisir, je lis l’ouvrage de cet auteur, je suis sur une autre planète, je m’émerveille, aucun besoin d’investissement personnel je prends la totalité du plaisir qu’il donne au travers de ses écrits et aussi de ses propres désirs .
Heureusement que les écrivains existent, un échappatoire sur la folie le stress ou la neurasthénie qui nous fait dire que dans l’ensemble il est possible de sortir de cette conformité lourde à porter, à assumer, de donner libre choix aux vagabondages de nos pensées .Merci Inoué , ce soir je vais dormir comme une bien heureuse.