La plume s’allume,
et avec elle les mots fusent.
Escaladent le papier.
A la recherche de l’idée.
Idée perdue, idée reçue, comme un présent.
Idée nostalgie, idée futur.
Elle est là, là,
l’idée du soir, pleine d’espoir.
L’idée matin, tout en chagrin.
I d é a l e, elle apparait sur le papier.
Une lettre, deux lettres, une syllabe.
Et puis le mot, et puis l’idée.
Et puis trois mots, puis l’escalade.
Comme une phrase, jaillit là, là,
de sa plume. Ah !
La belle phrase là ! Tout en LA !
Harmonieuse LA ! Elle chante les mots !
Les alignent là ! Sur le papier, dansant !
Mi si sol ré la mi, tourbillonnent aux sons
de la guitare, les mots s’ouvrent et s’époumonent.
2 tons, 3 tons, et puis s’en vont.
S’envolent au son des cordes joyeuses.
Et puis reviennent se poser là, là, là, sur LA, papier.
Papier glacé, papier fripé, mais les mots-là
restent de glace, ancrés, la la, dans la trame
de ta mémoire, mémos, la la, souvenirs las.
Enfouis, revenus là, refaire surface, sur la trame de ta
Face.
Les mots s’échappent, et puis
reviennent, posés là, là ouvrir la trame
de tes souvenirs.
Une parenthèse, un interlude.
Des mots s’alignent
sans interlignes,
sous la vigueur de ta plume.
Puis danseront, iront là, là,
caresser là, tes souvenirs
pour t’engloutir de leurs baisers.
Aller mieux, là, rejaillir gloire.
Mi si sol ré la mi, la, la.
Pat.
28 avril 2017 (Nocturnes)
image : pixabay de StarzySpringer