En ces temps difficiles, il est bon ton de se recentrer vers les fondamentaux, le bonheur facile, la relation directe avec le concret, le palpable.
C’est pourquoi nous allons tenter ensemble, de nous appliquer à une activité épanouissante, dessiner un mouton.
Beaucoup d’hommes se sont risqués à cet exercice avec une relative réussite dont le célèbre “Petit Prince”, enfant attardé le plus célèbre de la littérature française dont l’auteur Saint-Exaspérant reste une référence absolue en matière d’aéronautique, puisqu’on sait aujourd’hui qu’un caddy même avec des ailes, vole très mal.
D’autres s’en sortent très bien ! ci-dessus, l’illustration choisie au préalable pour la rédaction de cet article d’intérêt public, a été très bien réalisée.
On se rend bien compte que l’oreille droite ne fait qu’un avec le poil épais d’une laine juvénile qui attend impatiemment la bienveillance d’une main humaine, symbole d’amitié traditionnelle entre deux animaux, voire d’une domination fourbe. L’homme ici, sous la forme du christ, Jésus donc, est exempt de ce vice inhérent à son espèce, puisqu’il aime tout le monde, ses semblables, les cendriers, les toboggans, les chouettes et le reste. C’est énervant au passage, qui aime tout le monde ? Qui est l’odieux connard qui ose aimer tout le monde ! Vous avez vu la gueule du tout le monde ? Vous avez envie de l’aimer le tout le monde ? Quelle arrogance, il arrive avec ses tablettes de granit, nonchalamment : “bonjour tout le monde, je suis le fils de dieu, je cherche des subventions, vous connaissez pas un attaché de presse ?”, là le peuple il est surpris dans un premier temps, mais le peuple est bon intrinsèquement et s’en va se mettre en quatre pour ce bel inconnu. Après avoir trouvé les ingrédients indispensables à la réussite de Jésus, ce que nous appellerons “apôtres” vont chercher à obtenir une petite compensation, un geste de retour complètement justifié après tout, il ne faut pas se foutre de la gueule du monde. Le peuple souhaitant alors s’améliorer en dessin rudimentaire, demande à son nouveau gourou la requête suivante : “Jésus ! soit cool ! on veut apprendre à dessiner un mouton”, sur le coup l’enfant divin n’y voyait aucune objection, il était simplement occupé et leur fit promesse de commencer cette initiation à l’aube. Les apôtres acquiesçants les propos chaleureux de notre portugais préféré, s’en allèrent le coeur comblé d’espérances. Seulement, l’aube arriva, et l’initiation au dessin rudimentaire de mouton semblait devenir une mauvaise fiction. Judas, le plus courageux du groupe, alla se plaindre aux romains, plus où moins voisins de cette communauté hippie crasseuse : “Bonjour romains ! Jésus refuse de nous faire part de son initiation au dessin rudimentaire de mouton, c’est très fâcheux, nous sommes désappointés !” les romains, émus de ce désappointement réagirent immédiatement, ils s’en allèrent immédiatement lui attacher pieds et mains à une croix en bois. Le peuple regretta finalement, voir un homme de cette dimension devenir martyr pour une histoire de dessin rudimentaire de mouton c’était trop. Il s’excusa spontanément :”Jésus, nous sommes confus, on pouvait pas savoir bordel, qui attache les gens à des croix, c’est du jamais vu dans l’histoire honnêtement, non ?”.
Jésus laissa le peuple avec sa honte, conservant ainsi, dans une moindre mesure sa dignité ce qui poussa le peuple à réclamer encore et encore la même requête.
“Jésus ! s’il te plait comprend nous ! on a soif d’apprendre ! avant de partir nous voulons en finir définitivement avec cette histoire de dessin rudimentaire de mouton !”.
Jésus décida ne pas faire sa grosse salope et répondit à son peuple :
“Bon, alors, vous faites un genre de triangle pour la tête, quatre allumettes pour les pattes et pour la laine vous faites des ronds avec nervosité, à la manière d’un nuage, ou de la coiffure de Laurent Voulzy”.
Tutoriel : dessiner un mouton.
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C’est bon la vérité… Merci.