La pile de linge sur son lit montrait bien son indécision quant à sa tenue. Après différents appels, elle prit une grande inspiration et s’installa par terre.
Elle savait que l’acte qu’elle avait de choisir un look était bien plus compliqué que ce qu’il n’y paraissait. En effet, l’habillement en disait tellement long sur la personne et la vision que l’on a du premier rendez-vous, que sur cette terre, rare sont les filles n’ayant pas angoissée pour trouver la première tenue idéale.
Elle était complètement perdue, la seule solution miracle, sa tante…
Elle l’appela et tomba sur son répondeur sans grande surprise. Elle rappela une fois de plus et après la troisième sonnerie, une belle voix grave sorti du téléphone :
– Oui, ma puce ?
– Je panique, je ne sais pas comment m’habiller, j’ai une boule dans le creux du ventre. Tu crois que je fais une bêtise ?
– Respire, tout va bien se passer. Pour tes vêtements, ne te prends pas la tête habille toi comme si c’était une journée classique, si il tombe amoureux de toi, ce n’est pas pour ta tenue mais pour ce que tu es à l’intérieur de toi.
– Oui tatie, je sais bien mais je ne veux pas paraître pour la pute de service ou la none sortie du couvet pour cette occasion.
– Alors, mets un jeans et un pull avec un léger décolté. Mais attention, pas trop non plus, il ne faudrait pas que ça fasse vulgaire.
Après cette appel, Estelle savait exactement quoi mettre : ce petit pull lila, avec un col en V, il était bine chaud et confortable tout en faisant pas trop moche. Elle décida d’assortir ses chaussures et mis sa veste de droit noire, dont elle était si fière.
Elle se coiffa, vaporisa un peu de parfum dans le coup, mis de la crème sur ses mains et enfin elle était prête.
Mais elle ne savait pas si l’idée était bonne… Estelle regarda dans le miroir pour essayer de se donner un peu de contenance mais elle sentait bien que ses jambes ne la portait que très légèrement.
Ce moment, elle l’imaginais depuis un certain temps, se faisant des films à tout bout de champ sans trop savoir sur quoi se fixer pour pouvoir être plus sereine.
Ce rendez-vous elle le voulait encore quelques minutes avant de se préparer, mais maintenant qu’elle était sur le départ, une boule énorme grandissait en elle.
Heureusement, elle devait passé avant au magasin, ça lui permettait de prendre encore un peu le temps que se calmer et de réfléchir. Estelle le savait, elle se posait beaucoup de question, mais comment on peut gérer ce genre de comportement, surtout avec toutes ses inconnues qui gravitaient autour d’elle.
De la voiture, on pouvait entendre de la musique douce, douce mais ferme. Elle arriva au magasin et reçu un message de sa part. À sa lecture, les papillons qui étaient déjà présents depuis un moment, redoublèrent. Elle y répondit rapidement et une fois passée en caisse, s’installa dans la voiture et brancha le GPS.
Arrivée à l’adresse qu’il lui avait donnée pas plus tard que la veille, elle lui envoya un message pour lui dire qu’elle était là. Elle décida d’attendre un peu dans la voiture, elle le verrai de toute façon sortir de l’immeuble. Elle regarda un moment son téléphone. Elle angoissait.
C’est là qu’elle redressa sa tête, et, elle le vit, enfin… ça faisait tellement longtemps qu’elle désirait le voir… Le voir pour de vrais, pas à travers des caméras.
Elle ressentie une grande émotion arrivée dans son ventre. Elle prit son courage à deux mains et décida de sortir de sa voiture. Elle voyait qu’il la cherchait.
Ils se croisèrent du regard, se dirent bonjour et à ce moment-là, elle commença à se rassurée. Il ouvrit la porte et la garda ouverte le temps qu’elle passe, donc on pourrait dire qu’il était galant, bon point déjà. Ils attendirent l’ascenseur pendant une courte durée.
– Je ne comprends pas comment tu pouvais avoir peur que je ne te trouve pas belle. Tu es bien plus belle que sur les photos
Elle rougit de malaise…
– Et toi, je pourrais te dire la même chose, tu es mignon
L’ascenseur arriva à ce moment-là, Estelle avait hâte de découvrir Naya, la petite chérie de Gabriel.
– Elle va me sauter dessus ou pas ?
– M, possiblement mais ne t’inquiètes pas
– Je ne suis pas inquiète je préfère savoir pour ne pas risquer d’être un peu trop brusque.
Gabriel ouvrit la porte, et la petite princesse sorti, aboya et venait la sentir. Estelle essaya de la caresser mais elle ne se laissait pas faire, Naya était entre excitation et méfiance. Ils avaient prévu d’aller se promener avec elle. Il lui passa son harnais et ils se mirent en route. La promenade se passait bien, ils parlèrent de tout et de rien, ils apprirent à se connaitre autrement qu’à travers un écran. Après un petit 5 kilomètre de marche et la rencontre d’Estelle avec un tram, ils rentrèrent chez lui.
, Il lui servit à boire, et continuèrent à parler tout en jouant avec Naya qui demandait énormément d’attention. Puis quelques premiers contact physique commencèrent à apparaître. Gabriel tenu le bras d’Estelle, de manière très brève mais ça lui donna un frisson important. Ils parlèrent encore longuement autour de la table et puis ils se levèrent et ce fût comme si ils était attirés par des aimants, le désir du contact se faisait sentir de manière assez puissante sans qu’elle puisse comprendre la source de ce désir. Elle ressentait juste cette force complètement incroyable.
Ensuite arriva le moment, ce moment où plus rien n’existait sauf eux… Eux deux, dans cette bulle si douce et si incroyablement réconfortante. Même Naya comprit et ressenti que ce moment étaient bien puissant. Leurs lèvres se touchèrent, d’abord de manière légère, timide, pouvant se caractériser comme un simple fortement, mais d’une douceur incroyable et tellement tendre. Ils n’arrivèrent plus à se séparer, ils voulaient rester dans les bras de l’autre sans pour autant se détacher.
Après un certain moment, ils décidèrent quand même de commencer à cuisiner car la faim commençait à se faire sentir de manière très forte. Et là encore, elle fût surprise. C’était la première fois que ça se passait de cette manière-là pour elle. D’habitude avec les autres c’était juste elle qui cuisinait. Elle découvrit que cette sensation était tellement agréable et riche dans les échanges qu’ils pouvaient avoir. Ils mangèrent ensuite en ayant quelques contacts physiques, des regards langoureux et de tendresse…
À la suite de ce moment, ils allèrent dans le fauteuil, et se firent des câlins… Câlins qui étaient ce qu’ils avaient tous les deux besoins.
Elle eut le malheur de lui faire un bisous dans le coup, qu’elle ne fût pas sa surprise en entendant le souffle de Gabriel, s’accélérer dans son coup, un petit bruit de plaisir effleurer les lèvres et se terminés dans un tendre mot
– Ça tu ne peux pas le faire
– Pourquoi je ne le ferai pas au vue de ta réaction
– Parce que tu me fais perdre pieds
– Et alors ?Dit-elle en recommençant
– Non, je t’en supplie arrête…
– Non tu aimes beaucoup trop ça et j’aime ta réaction donc non je ne vais pas arrêter
Ils continuèrent à s’embrasser tendrement et être entrelacer dans les bras de l’autre. Il lui proposa de rester dormir. Elle avait envie de dire oui directement, mais en attendant elle le demanda si c’était raisonnable. Après le lendemain, elle n’avait pas grand-chose de prévu, mais elle n’était pas du genre à accepter ce genre de comportement. Elle faisait jamais rien le premier soir, mais elle était tellement attirée par lui, attirée par la sensation qu’il lui donnait… De caresses en caresses, d’une petite fifille qui se mêlait pas mal de ce qu’il se passait, ils décidèrent d’aller dans la chambre de Gabriel… Le désir était tellement puissants et fort qu’une chose entrainant une autre, ils décidèrent de se laissés porter par ce qu’ils ressentaient et voilà combler ce besoin, cette attirance qui était devenue à ce moment-là trop palpable que pour ne pas pouvoir s’empêche de s’y laisser emporter.
Toutes ses douceurs firent que la nuit était déjà bien entamée. Et ils décidèrent de rester dormir ensemble. Il alla faire un tour avec Naya, elle se prépara à aller dormir. Il rentra enfin, il se glissa dans le lit et ne se lâchèrent plus de la nuit… Cherchant le contact non-stop, recherchant la tendresse et cette douceur tellement porteuse.
Le lendemain, ils se réveillèrent et se firent des câlins, mais tout semblant être des actes normaux, juste comme si ça avait toujours été comme ça. Que ça devait se passer de cette manière et pas autrement. Ils décidèrent à se lever même si le moment qu’il partageait était agréable et qu’Estelle ne voulait pas qu’il s’arrête. Ils prirent un café et puis commencèrent à se préparer pour leur journée respective. Le moment de l’aurevoir était très compliqué. Ils le savaient mais une fois que le moment était arrivé, les choses concrètes arrivèrent… Un dernier câlin et un dernier bisous, un dernier regard et chacun continuèrent cette journée qui avait si bien démarrée.
Ils le savaient qu’il y avait quelques choses de fort, de puissant, d’inexplicable… Estelle se posait des questions, profitant des moments mais ne comprenant pas cette sensation. Gabriel, lui, il se posa toujours moins de question qu’elle, il profitait juste te se laissait porter par la situation. Mais toute cette douceur et ces sentiments étaient tellement adorable et agréable qu’ils ne voulaient jamais qu’il ne s’arrête… Les heures défilaient comme des secondes. Tout était différent en sa présence…
Elle entendit un bruit assourdissant. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, sa conscience revient petit à petit. Sous son corps se trouvait son lit tellement agréable et douillet, avec son odeur… Et oui, elle ouvrit les yeux et se rendit compte du rêve qu’elle venait de faire…