– Vous ! Comme ça, tu me vouvoies maintenant ?
– J’ai repensé à votre demande et s’il faut que je donne la mort à votre époux, je voudrais que ce soit un contrat en bon et due forme. Tuer, c’est mon métier et mes sentiments pour vous ne suffiront pas à me faire agir. Mon âme est à vendre et vous ne m’avez pas encore convaincu de commettre l’irréparable pour vous.
– Je t’aime, n’est-ce pas un argument suffisant ? Quel serait donc le prix de l’irréparable si ce n’est que tu m’aimes, toi aussi ?
– Je sais que tu es soucieuse de la destinée de ton âme. Mais a-t-on appris auprès des curés que l’Enfer adviendra à ceux qui feront fi du cinquième commandement.
– Vous tiendrez le couteau, vous y seriez à ma place.
– C’est à croire que l’irréparable est estimable. Même si je n’espère plus bénéficier des faveurs des dieux, vos propos évoquent ma double peine. Alors, il faudra mettre les mains dans vos deux poches pour vous affranchir de la culpabilité des commanditaires. Votre place en Enfer coûte désormais très chère.
Il m’a fallu relire plusieurs fois pour décoder le sens du texte. Il faudrait mettre plus de contexte et plus de mots, ce qui est particulier, car on a tendance à en mettre toujours trop. Ici cependant, l’économie est trop forte.
Il faudrait aussi ajouter des références à qui parle, des choses comme « dis-je" ou "dit-elle "
Il y a peut-être un temps de verbe à corriger. La phrase :
Vous tiendrez le couteau, vous y seriez à ma place.
Devrait-elle se lire ainsi ?
Vous tiendrez le couteau, vous y serez à ma place.
Ou encore :
Comme c’est vous qui tiendrez le couteau, c’est vous qui irez en enfer à ma place.
C’est vrai. C’est un dialogue que je pense ameliorer. Je me concentrais d’abord sur l’essentiel du discours. Merci pour les remarques.