Ton apparition claire, à l’aurore matinale
M’illumine, telle une éclaircie hivernale
Un pétale brillant parmi les flocons blancs,
Empruntant son dégradé au soleil couchant.
Le vaste océan de ta tranquillité
Me rassure, me fascine, me faire perdre pied
Ces étendues sombres, inconnues, aux reflets lisses
Regorgent de merveilles dans leurs pleines abysses.
Le scintillement silencieux de tes yeux m’attire,
Ces éclats verts d’une clairière parsemés
Sont l’étincelle des lucioles un soir d’été,
Sous le bruissement de la forêt qui soupire
Ta présence m’enveloppe comme la nuit ronde
Quand le chant silencieux des astres blancs m’envoute,
Et que la lune lointaine garde la voute,
En apportant à l’air sa lumière profonde.
Ses ombres pleines, déposant leurs contrastes,
Recouvrent l’étendue de la clairière vaste
D’un calme paisible, reflété dans les cieux
Tandis que mes yeux conservent leurs muets aveux
Et je reste assise, contemplant ce décor
Comme un air au piano, présent dans mon esprit,
Où je conserve seule sa mélancolie
Quand, derrière l’imaginaire, il s’évapore
Mais il se retourne une seconde, un silence,
Ses étoiles irisées me fixent, leurs reflets
M’observent, je tente encor de les capturer
Comme le souffle lointain d’un délice
Magnifique.
beau !