La nature, elle est partout même dans le cœur des hommes
La nature, elle te rend fou sitôt que’le réveil sonne
C’est pas difficile de croire que la vie est un délire
Et qu’si t’as pas la nature, t’éviteras pas le pire
La nature, elle te dit tout, faut savoir l’écouter
La nature, elle te pénètre, faut jamais en douter
Faut qu’t’apprennes à la r’garder, la sentir, la humer
Et quand le jour se lève, savoir la posséder
Elle te dit quand elle a faim, elle te dit quand elle a soif
Elle te dit qu’si ça va pas, faut pas être un bois-sans-soif
Elle te dit quand c’est la nuit, elle te dit quand c’est le jour
Elle te dit qu’y faut aimer parce que t’as soif d’amour
La nature, elle t’épanouit, elle érige ses tiges en haut
Elle te dit d’regarder le ciel et de voir toujours plus haut
Quand le soleil se lève et que tu l’sens tout prêt
Tu t’dis qu’la vie est là, qu’tu peux mourir après
La nature, elle te mâture, elle t’apprends le goût d’la vie
Elle te souffle tous les virages, des lignes droites, y faut faire fi
Quand l’soleil qui est au zénith fait flamboyer ta vie
Tu t’dis que tous les jours, c’est une histoire d’envie
La nature, elle te prévient, elle fait pas qu’te mettre en garde
Y’a pas qu’les feuilles qui tombent, la vie peut être bâtarde
Quand l’soleil va se coucher, faut tirer ta révérence
Mais
Pas t’endormir sur tes lauriers, compter encore sur ta chance
La nature te réfrigère quand elle se mue en glace
Y’a pas qu’toi qui congèle, faut lui laisser d’la place
Quand l’soleil est plus là ou bien alors si pâle
Y faut y croire encore, à l’aurore boréale
La nature est naturelle, il peut lui pousser des ailes
Du moment qu’elles t’enlèvent sur une vie irréelle
Irréelle ? Non bien sûr c’était juste pour qu’ça rime
Malgré tout, tu l’sais bien qu’y faudra que tu trimes
Mais quand même…
Quand la nature renaît et qu’tu la regardes dans les yeux
Elle te garde toutes ses promesses… Ne les jette pas au feu.
Elle t’apprend à te connaître et à te reconnaître
Et si tu la gardes pas, tu pourras pas renaître
La nature et toi, c’est UN, unité indivisible
Elle te suit comme ton ombre mais elle n’est pas invisible
Un jour tu la toucheras et pas seulement qu’du doigt
El là tu comprendras qu’la nature… c’est toi
Très joli ! Bravo
Merci Mathieu. Et en plus, c’est bientôt le printemps 😉