Guerre des hybrides chap 1 partie 3

6 mins

La jeune adolescente observe ses yeux, ils sont bruns.

A quinze heures, quand la cloche sonne, le maître d’études oblige d’avertir ses élèves, d’un ton ferme, il ronronne :

— Finissez de remplir vos fiches impérativement ! Si vous ne terminez pas, vous aurez un mot dans le carnet !

— Bien monsieur Walker ! s’exprime en chœur la troupe de lycéens

— Aurevoir tout le monde n’oubliez pas !

— On n’oubliera pas monsieur !

 En sortant, Paula pousse à son habitude Daisy, elle pousse un cri de grognement :

— Grrr, ne soit pas intelligente !

— Pardon ? Je n’ai rien fait ! s’exprime la lycéenne à la chevelure châtain

— Ignore la sourit sa camarade de classe blonde

Paula s’approche de la jeune fille aux cheveux bouclés, Amber s’arrête entre les deux adolescentes, observe avec attention la jeune fille prétentieuse. Daisy s’approche et remarque à nouveau des yeux roses bonbons très clairs. Paula s’immobilise semblable à une statue puis tombe au sol, appuie sa tête avec les deux mains, prend la fuite.

Daisy, soulagée, remercie la jolie adolescente blonde :

— Merci beaucoup Amber !

— Je t’en prie ma douce c’est normal !

Les deux filles sortent, saluent puis rejoignent leurs domiciles à leurs habitudes.

Le lendemain matin, un mercredi, lorsqu’il est midi, la jeune adolescente observe Ethan sortir de sa maison. Heureux, il s’exprime sereinement :

— Bonjour ça va ? Je vais aller au baseball à vingt kilomètres !

— Oh, c’est trop bien ! Ca va mieux, on dirait !

— Oui, mais ça peut revenir malheureusement

— Un médicament ne fait qu’atténuer la douleur !

— J’en ai marre, je suis toujours souffrant.

— Où est Amber ?

— Avec mon père.

 — Je te souhaite bonne chance

Ethan s’exprime avec un rictus très étrange :

— Merci, désolé j’ai fait une grimace

— Ne t’inquiète pas

Le lendemain matin, lorsque Daisy s’éveille paisiblement, à neuf heures trente, il fait beau, très frais. La température ne dépasse pas les treize degrés Celsius. La jeune fille prend son chemin habituel, se dirige vers le lycée, rencontre Julia, Ethan et Amber. Daisy prend la parole, très sereine :

— Ethan comment vas tu ?

— Un peu mieux mais j’ai encore mal à la tête !

— Je suis tellement heureuse pour toi et toi Amber ?

— Je suis toujours de bonne humeur. Julia ça va ? sourit la jeune fille

— Très bien, dit moi vous avez quel cours ?

— Histoire géographie et vous ?

— Physique Chimie

— Bonne chance !

— Merci s’expriment Julia et Ethan

.Amber s’exprime délicatement :

— Tu sais, notre cours portera sur la seconde guerre mondiale

— Ah bon ?

— Bien sûr !

Cinq minutes plus tard, une dame environ la trentaine arrive. Son style vestimentaire est original, une petite chemise noire, une jupe blanche et des chaussures à talon, son teint, brune aux cheveux bouclés, ses yeux sont d’un vert émeraude, une peau plutôt blanche pâle. Elle ouvre la porte de la salle de géographie et les élèves entrent. Tenant une pochette, elle pose sur son bureau, et se présente :

— Je m’appelle madame Williams, je vais vous donner le polycopié.

La jeune femme allume le projecteur, distribue les fiches. Madame Williams interroge d’une voix douce :

— Pouvez vous me donner ces événements dans la feuille ci contre ?

— Bien sûr.

De nombreux lycéens se retournent, ébahis par leurs propos, d’autres complimentent la jeune demoiselle. Daisy, ouvre sa bouche, étonnée :

— Tu es tellement forte !

Le professeur interroge par la suite Daisy :

— Et vous, quelles dates représentent ces événements ?

L’adolescente explique davantage, Madame Williams, très surprise, reste sans voix.

Quand la sonnerie retentit à un bourdonnement nasal, les deux filles sortent, discutent de la journée. Amber, d’une voix agréable, s’exprime enfin :

— Alors tu as aimé ta journée ?

— Bien sûr, je trouve mademoiselle Williams très sympathique.

— Oui, très adorable. Le professeur de physique est aussi sévère que le professeur de mathématiques qui viendra dans une semaine.

— Ah bon ? Comment sais tu ? s’étonne la lycéenne

— J’ai une intuition sourit en dégageant un parfum de cassis

Cinq minutes plus tard, Ethan et Julia rejoignent les deux filles. Les quatre adolescents discutent à nouveau. Daisy prend enfin la parole :

— Dit moi Ethan, est ce que tu aimes le football ?

— Moi c’est le baseball

— Moi le volleyball !

Soudain, Ethan se gratte constamment le bras, ses larmes coulent et se retourne. La jeune adolescente remarque à nouveau le comportement du jeune garçon. Par générosité, Daisy s’approche de l’adolescent, d’une voix douce :

— Montre moi ton bras, tu te grattes sans cesse !

— Oui malheureusement.

— Une piqure ?

— Non selon ma mère

— Ah bon qu’est ce que c’est ?

— Je l’ignore, mais j’ai mal

— Ca passera Ethan s’exprime la lycéenne en posant sa main gauche sur l’épaule d’Ethan.

Daisy remarque des tremblements. Amber observe la scène, s’approche des deux adolescents. Immobile en plein chemin, en fermant les yeux, ses cheveux en l’air, Ethan s’accroupit et plonge ses deux mains sur son estomac, très souffrant.

Quinze minutes plus tard, les trois adolescents rejoignent leurs domiciles. Daisy entre dans sa chambre, lit paisiblement son bouquin. Elle est fière de rencontrer les Anderson, mais plusieurs détails intriguent la jeune adolescente, d’abord l’étrange maladie d’Ethan, s’ensuit le changement de couleur des yeux d’Amber.

Le lendemain matin, un vendredi, lorsque Daisy s’éveille paisiblement, à dix heures moins quart, il fait très gris. Le brouillard épais envahit les routes, même en bordure de la forêt. Arrivée à destination, elle rencontre les Anderson. Pourtant ces deux personnes se ressemblent. Ethan s’embellit, il est d’une pâleur de craie, ses joues rouges, ses magnifiques yeux bleus et ses cheveux bruns bouclés qui s’éclaircissent, lui donnent à un air angélique. Sa sœur fait allusion à une femme de la grande bourgeoisie, ou encore sous le pinceau d’un maître ancien ayant tenté représenter un ange.

Daisy suit des yeux ses traits magnifiques et exceptionnels. Amber et sa camarade se dirigent vers la salle de biologie. La jeune fille qualifiée de bourgeoise s’exprime très facilement :

— Le microscope posé, il faut relire après la mitose

— Ah bon ?

— Bien sur !

Cinq minutes plus tard, monsieur Falkenberg arrive, ouvre la porte. A sa surprise, Daisy constate les objets posés sur les tables. Elle est très intriguée par les paroles d’Amber. Comment a t elle su ? Les deux adolescentes filent s’installer derrière une paillasse. En s’installant, Daisy remarque les yeux bruns de sa voisine de table. Ses deux mains posés sur la table, rythmées par le bruit des bracelets cette fois ci dorés, les manches longues de son pull polaire blanc très soyeux et brillant, relevées jusqu’aux coudes dévoilent des avant-bras étonnamment minces. Monsieur Falkenberg prend enfin la parole paisiblement :

— Travaillez en binôme !

 Avec un chignon bien peigné à l’aide de son élastique à paillette rose pâle, elle contemple la jeune adolescente en dégageant un sourire radieux, d’un blancheur éclatant. Elle s’exclame :

— Allons travailler rit Amber

 — Avec plaisir

Daisy insère soigneusement la lamelle du microscope optique. Elle s’exprime enfin :

— Voilà on met le grossissement puis on visualise. Il s’agit de la prophase.

Amber visualise et remarque. Elle prend la parole en souriant :

— Exactement !

— Prend l’autre lamelle. Visualise s’il te plaît

La main de Daisy s’empare à celle de sa camarade de classe, sa main est tellement tiède et parfumée dégageant à nouveau un parfum de framboise. Elle lâche aussitôt sa phrase sereinement :

— Il s’agit de la métaphase.

— Parfait.

Le professeur se lève et observe le travail des élèves. Il s’immobilise et se focalise sur la feuilles des deux jeunes filles. Il est très étonné de leurs compétences en laissant un sourire :

— C’est excellent, continuez ainsi !

— Je vous remercie !

— Je vous en prie !

La sonnerie retentit à un bruit très sourd, les jeunes filles rejoignent Julia et Ethan. Ils se dirigent vers l’intendance afin de payer. Cinq minutes plus tard, les quatre élèves entrent à la cafétaria, prennent les plateaux de repas. Ils s’installent au fond de la salle, à leurs habitudes, devant la table circulaire. Les adolescents discutent davantage. Daisy prend enfin la parole :

— Aimez vous la pluie ?

— J’adore le crépuscule sourit Amber

— Je déteste ce temps crie Ethan

— Ah bon pourquoi ?

— Ca irrite ma peau, le soleil c’est encore pire !

— Ah bon ? Tu as une allergie ?

— Non à cause de ma maladie !!! Je ne me sens pas bien !!!!

Ethan, à son habitude, ferme ses yeux, serre ses poings de toutes ses forces, régurgite un petit morceau de viande. Daisy se rapproche du jeune garçon et tapote sur son dos :

— Ethan, tu saignes du bras !

— Je ne veux pas en parler de ça !!!

L’adolescent s’excuse, se lève précipitamment, il est pris de nausées. Amber se lève de même, s’exprime avec facilité et rapidité :

— Je suis navrée pour mon frère, il n’est pas bien ces derniers temps, je dois vite le soigner !

— Pas de souci !!! s’inquiète Daisy

L’adolescente à la chevelure châtain s’exprime difficilement :

— Ethan n’est pas bien, il faut faire quelque chose !

— Bien sûr, on verra ça demain !

— C’est sûr, mais Amber est étrange, ses yeux changent de couleur, tu as remarqué ?

— Non

Daisy est très fière de rencontrer les Anderson, mais elle est intriguée par le comportement du jeune garçon et les paroles et le physique d’Amber. Si la lycéenne remarque à nouveau des choses étranges, elle demande davantage

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bbbbbbb ccccccccccccc
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2 années il y a

Intriguant.
Dans cet environnement d’étudiants, plutôt sympathique, je ressens un malaise.
Hâte de lire la suite!

bbbbbbb ccccccccccccc
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2 années il y a

Alors j’adore ces personnages, tout paraît normal et leurs liens sont amicaux.
Mais tu sais mettre des signes, ou plutôt distiller des phénomènes étranges, qui trompent les apparences, d’où le "malaise".

bbbbbbb ccccccccccccc
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2 années il y a

Tant mieux Yasmine!

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