Les pierres d’âme – Chapitre 6 – Le temple de la Mère Universelle

10 mins

Merci à Françoise, et à Marco pour les corrections

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Le temple de la Mère Universelle

« Pour ceux qui aiment rouler et qui ont peur de ne pas être à l’heure »

Je quittai Eorelle, mon portable indiquait quatorze heures trente, je me hâtai alors sur le chemin de la maison. J’y parvins une heure plus tard. Cela ne coïncidait pas avec les horaires scolaires mais tant pis, il suffirait que mon père ne me voie pas.

Arrivée à proximité de la maison, je pris la peine de raser les murs au cas où il serait en train de travailler dans sa grange plutôt qu’au bois.
Je me glissai par la porte et me rendis à la cuisine. Ma mère s’y trouvait.
— J’ai reçu un appel du lycée, tu n’y étais pas. Me dit-elle d’emblée. Où étais-tu ? Je me suis fait un sang d’encre.
— Est-ce que le nom de Sarah ou Elizabeth te dit quelque chose ?
Tentais-je, posant une autre question en guise de réponse.
— Elizabeth, oui, la sorcière ? Mais qu’est-ce qu’elle a à voir avec le fait que tu ne sois pas allée à l’école ?
Je continuai sur ma lancée sans me démonter.
— Effectivement c’est la sorcière. Elizabeth était trop âgée et une certaine Sarah l’a remplacée, c’est elle qui m’a reçue. Grand-Papa m’a envoyée chez elle pour qu’elle lui prépare un remède. Il m’avait dit de m’y rendre samedi, mais j’ai préféré anticiper. Ainsi il pourra disposer des préparations immédiatement. Alors j’ai passé mon début de journée avec elle.
— Tu as eu raison d’agir ainsi, mais tu aurais dû m’en parler auparavant ! Je me suis inquiétée, tu comprends ? J’ai connu Elizabeth, à une époque. Elle m’avait effectivement parlé d’une Sarah qui lui succéderait, mais je ne l’ai jamais vue. J’imagine qu’elle devait être gamine.
— Certainement, car elle semble très jeune. Sarah m’a raconté que tu avais été l’apprentie d’Elizabeth et que Papa t’avait empêchée d’y retourner.
Son regard en dit long sur les frustrations qu’elle avait subies à l’époque.
— Alors, as-tu obtenu ce que tu étais allée chercher ?
— Oui, et même davantage : j’ai trouvé une amie, quelqu’un de très précieux. Elle m’a offert d’être son apprentie, et j’ai accepté.
Ma mère me regarda d’un air presque contrarié.
— Mais tu vas continuer ton travail au lycée quand même ! Être son apprentie ne te donnera aucun diplôme. Je ne vais pas faire comme ton père, imposer ce que je veux, mais je te   déconseille vivement d’abandonner ta scolarité.
— Sarah me l’a également déconseillé, mais c’est ma décision. Je pourrai toujours être herboriste par la suite.
Un conflit se jouait apparemment dans la tête de ma mère. Elle finit par se décider :
— D’accord, tu es grande, tu as seize ans, j’ai été bridée dans mes choix par la vie, je ne vais pas t’obliger à vivre la même chose. Mais tu devrais quand même passer ton bac.
— Je suis consciente de la situation. Mais les études, ça n’est pas pour moi. J’ai travaillé la terre avec Sarah, et j’ai su que c’était ma voie : les plantes, la forêt. Je ne me laisserai pas imposer ce que tu as subi, je n’irai pas travailler dans un supermarché ou me marier avec celui qu’on m’indiquera.
Ma mère voulut me rassurer en la matière :
— Je ferai tout pour que ça n’arrive pas, et de toute manière, dans la loi, on ne peut marier quelqu’un contre son gré.
— À ce sujet, j’ai quelque chose à te dire. C’est peut-être un peu brutal, mais il faut bien que je te le dise un jour : je ne suis pas attirée par les hommes, mais par les femmes.
Elle resta quelques instants sans rien dire, l’air ahuri.
— Pour une surprise… se contenta-t-elle de dire. Bon, ce n’est pas grave. Enfin… C’est ainsi, nous n’y pouvons rien. Laissons les choses telles que la nature les a faites !
— Maman, ne t’inquiète pas pour moi, je m’en sortirai très bien.
Elle resta muette un instant et finit par me serrer dans ses bras.
— Ma petite fille, quoi qu’il arrive, je t’aimerai telle que tu es.
C’est la phrase que je voulais entendre. Ses autres tentatives maladroites n’avaient pas d’importance.

Le temps pressait, je repris :
— J’emmène Grand-Papa au temple comme on l’a décidé hier soir. Nous serons de retour assez tard je pense, ne  nous attend pas avant dix-huit heures trente. Je vais aller voir comment il va.
« Tu as vu le fauteuil ? Va jeter un œil dans le cellier, et si tu pouvais me l’apporter pendant que je lui prépare sa tisane, ce serait gentil.

J’actionnai la bouilloire électrique, me félicitant intérieurement d’avoir réussi à ne pas prononcer le nom d’Eorelle pendant la conversation.
Puis je retrouvai mon grand-père.
— Alors comment te sens-tu aujourd’hui ?
— Pas plus mal qu’hier…
— Je t’ai apporté les tisanes. La sorcière que tu as bien connue n’est plus en fonction. Celle qui l’a remplacée est une certaine Sarah. Elle a remplacé Elizabeth.
— Ah oui, la petite Sarah, je l’ai un peu connue aussi. Tu sais ça ne fait pas si longtemps que je ne vais plus les voir. Elizabeth devait être un peu trop âgée et lui aura laissé la place.

Il n’avait absolument pas l’air étonné. Je lui expliquai rapidement le contenu des trois tisanes différentes ainsi que leur effet pendant que Maman arrivait avec la chaise roulante.
— Chaise grand luxe, annonça-t-elle en entrant comme si elle faisait une annonce publicitaire. Bernard, es-tu prêt à aller jusqu’au temple ?
— Avec ma petite Margaux, j’irais jusqu’au bout du monde !
Il n’était tout de même pas très vaillant.
— Je vais chercher l’eau chaude pour l’infusion.

Lorsque l’infusion fut prête je vins m’asseoir vers Grand-Papa et lui tendit sa tasse. Il commença par simplement respirer la vapeur d’eau qui s’en échappait, s’en laissa emplir les narines et son visage prit une expression extatique. Puis lorsqu’il y trempa ses lèvres, se fut avec délectation. Eorelle n’était pas une simple guérisseuse, c’était une artiste du goût, et tout ce qu’elle préparait devait atteindre la perfection.

Après la tisane, Maman et moi l’aidâmes à se lever et à s’installer dans le fauteuil. Puis nous cherchâmes une couverture bien chaude à lui mettre. Et ce fut parti. Je me mis alors en route, poussant Grand-papa devant moi. La chaise roulait très bien, grâce à ses deux roues de grand diamètre, malgré les pavés qui constituaient la route. La rue descendait jusqu’au milieu du village, mais j’appréhendais déjà la montée qui suivrait.

Il était seize heures, encore deux heures avant le rendez-vous.
Chemin faisant je lui racontai ma journée avec Eorelle en prenant bien soin de l’appeler Sarah.
— Eh bien, je suis impressionné. Elle t’a donné son amitié en quelques heures alors qu’il m’a fallu des années pour gagner la confiance d’Elizabeth ! C’est un record !
— Peut-être parce que ce n’est pas la même personne.
Je m’arrêtai un instant pour déloger un caillou sous le fauteuil.

Je ne pouvais voir son expression, mais je sentis une certaine malice quand il demanda :
— Je me dis aussi que peut-être tu lui plais particulièrement ?
— Qu’est-ce qui te fait dire ça ? Tu sais quelque chose ? Elle court après toutes les filles ? Elle me l’aurait bien caché !
Tout en repartant après avoir enlevé le caillou, je sentis mon cœur battre plus fort. Ne serait-elle pas ce qu’elle paraissait ? M’aurait-elle menti en me faisant croire qu’elle n’avait aimé qu’une personne ? Je n’y croyais pas mais ces paroles me firent douter.
— Je sais qu’elle est plutôt attirée par les femmes, mais je ne pense en aucun cas qu’elle serait une fille facile ou une séductrice, d’ailleurs je ne lui ai jamais connu d’aventures. Tout au contraire, je la connais suffisamment pour avancer qu’elle est d’une probité sans défaut. C’est une personne pure et fidèle, autant en amitié qu’en amour.
— Ah bon, tu me rassures, mais on parle bien de Sarah, pas d’Elizabeth ?
À cette remarque, il ne répondit que par un petit « oui » discret. Ce oui me semblait un peu hasardeux. Une idée me traversa la tête.
— Ça te dérange si on passe en vitesse chez le Miche, j’ai quelque chose à lui demander.

Mon oncle Michel était marié avec un homme du nom de Stéphane Lecomte, un gars plutôt sympa. Il était journaliste, le seul du village comme on pourrait s’y attendre dans une commune de moins de deux mille habitants. Il abreuvait la presse de la région des différents petits articles qu’il rédigeait sur la vie du village.
Steph, comme je l’appelais, n’étais pas originaire d’Amalfay, ni même de la région. Il était arrivé un peu par hasard, en voyant une offre d’emploi pour un journaliste attitré au village. C’était un désir de la mairie de l’époque d’avoir quelqu’un qui pourrait couvrir ce qui se passait ici, en collaboration avec le journal régional. Comme il venait de sortir de l’école et était en recherche d’un emploi stable – ce qui n’est pas aisé en journalisme – il avait accepté de parcourir de nombreux kilomètres pour s’installer dans ce petit coin perdu de la campagne.
Il aurait sans doute fini par repartir au bout de quelques années, après avoir acquis un peu d’expérience s’il n’avait pas rencontré mon oncle et qu’ils s’étaient mariés.
Il s’occupait des initiations religieuses, mariages et enterrements, mais aussi les remises de médailles, inaugurations et maintes petites manifestations en tout genre. Parfois lorsqu’il avait de la chance, il pouvait travailler sur un fait d’importance et n’hésitait pas à enquêter sur tous les sujets. Un jour peut-être il aurait son heure de gloire, il le méritait. Mais il ne passerait jamais outre sa déontologie pour y arriver. Ce n’était ni un vautour, ni un charlatan.

Je n’avais aucun doute sur Eorelle ni sur sa sincérité. Cependant un mystère planait sur son identité.
Pourquoi ce nom d’emprunt ? Et pourquoi Maman qui connaissait Elizabeth n’avait-elle jamais croisé Sarah ? Et qui étaient-elles l’une pour l’autre ? Mère et fille ? Quelque chose ne sonnait pas juste dans la manière dont on en parlait.
Grand-Papa n’avait rien dit mais ses explications semblaient floues et je soupçonnais un secret.
Je déboulai donc dans la boutique :
— Salut Miche ! Stéphane est en haut ?
— Oui, il doit travailler sur un article !
— Je monte, je te laisse la garde de Grand-Papa.

Sans lui laisser le temps de donner son assentiment, j’étais déjà dans les escaliers qui conduisaient à leur appartement. Ici je ne me gênais pas, j’étais comme chez moi. Je trouvai Stéphane à son bureau en train de travailler. C’était un homme châtain clair, d’une quarantaine d’années, la barbe bien soignée, des lunettes aux branches épaisses et noires, une pipe fumante à la bouche.
— Salut Steph !

Levant les yeux de son ordinateur, il me regarda par-dessus ses lunettes :
— Salut Margaux, que me vaut le plaisir de ta visite ? J’imagine que tu ne viens pas juste pour me faire la conversation.
Effectivement en temps normal, même si nous entretenions d’excellents rapports, je ne serais pas montée dans son bureau lorsqu’il y travaillait.
— Je voudrais savoir quelque chose, est-ce que tu pourrais chercher pour moi des renseignements sur une famille du nom d’Hildoras. Dans les vieux journaux… Je sais que tu as tout ce qu’il faut dans une base de données.

Après avoir tiré sur sa pipe en écoutant, il la sortit de sa bouche pour me répondre :
— Il te le faut pour hier, n’est-ce pas? Toujours les mêmes, les patrons, dit-il en riant. Je t’envoie ça par courriel ou par texto ?
— Par e-mail, pour ce genre d’info il serait peut-être préférable d’avoir une trace à plus long terme. Merci Steph !

Après avoir pris congé poliment, mais rapidement, je redescendis les marches qui menaient au magasin.
— Vous allez loin? Me fit mon oncle.
— On va au temple de la Mère Universelle.
— C’est que ça monte pour y aller. Tu vas y arriver avec le fauteuil, Margaux ? Tu ne veux pas un coup de main ?

Laissant ma fierté de côté, j’acquiesçai.
— C’est vraiment gentil, Miche, je crois que ton aide ne sera pas de trop.
Nous repartîmes à 1seize heures quinze, et je remerciai la Mère de m’avoir donné l’idée de passer par la boutique du Miche. Comme il n’y avait pas beaucoup de place derrière la chaise, nous nous relayions.
La pente commençait à remonter et l’avancée devenait de plus en plus difficile, et les relais plus fréquents.
— Au fait, Margaux, il faut que je te dise, je commence à me sentir beaucoup mieux, dit Grand-Papa. Je ne sais pas si c’est l’air frais, la tisane ou bien les deux !
— C’est parce que tu ne pousses pas le fauteuil !
Nous éclatâmes de rire tous les trois, même mon grand-père à qui ça ne coûta pas trop d’efforts.

Nous pressâmes le pas et arrivâmes à proximité du temple à seize heures trente. Je remerciai mon oncle qui prit le chemin du retour.
— Tu es sûre que tu ne veux pas que je reste ?
— Non, tu as des clients à servir. Quand nous repartirons, nous serons en descente. Si j’ai besoin de toi, je repasserai par la boutique.
— D’accord, peut-être à tout à l’heure !

J’avisai alors mon grand-père.
— Allons déjà faire quelques prières, ça nous fera du bien.
La bâtisse du temple en elle-même n’était pas immense, car la Mère Universelle n’était pas une déesse démonstrative et les religieux qui la servaient suivaient ses préceptes. Le mur de l’entrée était ornementé d’une grande fresque colorée représentant une femme au milieu de la nature. À sa droite, des animaux sauvages et des créatures fabuleuses : licornes, centaures, phénix… À sa gauche des humains aux divers âges de leur vie et au-dessus d’elle, une lumière éclairait toute la scène, figurant l’amour qu’elle nous portait.

Les différents éléments de la fresque représentaient les trois aspects de la mère. Chacun d’entre eux était incarné par une déité. Ces trois dieux étaient bien plus détaillés sur trois triptyques se trouvant à l’intérieur. Nous entrâmes.
Sur le panneau central du premier triptyque était située avait Mère Nature au milieu d’une forêt luxuriante, à ses pieds coulaient une rivière et en toile de fond se profilait une montagne. Sur un volet latéral se tenaient des animaux sauvages et sur l’autre des créatures de légende.
Sur le deuxième était la Mère des Hommes. Sur les panneaux latéraux on pouvait y voir, sur l’un une scène de naissance, et sur l’autre un homme mourant. Je remarquai  qu’un halo diaphane investissait le nouveau-né alors qu’une même forme s’exhalait de celui qui finissait sa vie. L’âme ? C’est étrange qu’elle soit si peu évoquée dans l’enseignement religieux. Je ne l’avais encore jamais remarquée sur cette peinture.
Alors c’est cette âme qui fait notre vie, elle qui nous anime et également elle qu’Eorelle a pu lire en moi ! Qui était réellement Eorelle, qui cette sorcière capable de lire l’âme d’une personne ?

Enfin le troisième triptyque représentait le Père des Bons Sentiments. Autour de lui des gens se congratulaient, s’entraidaient, s’aimaient. Des animaux, prédateurs et proies, se reniflaient le naseau amicalement.

Je poussai mon grand-père vers la Mère des Hommes, c’était elle que nous venions prier pour sa santé. Nous nous assîmes devant le triptyque et priâmes. Au bout d’un moment, une prêtresse nous rejoignit dans la prière et nous accompagna dans notre démarche. Elle s’enquit des souffrances de Grand-Papa et nous pûmes échanger sereinement des propos de réconfort et d’apaisement.

Je consultai ma montre : seize heures quarante cinq. Il restait une heure et quart avant le rendez-vous. J’eus deux idées, la première était d’aller voir Éléonore et la deuxième, je l’exposai à Grand-Papa :
— Est-ce que ça te dirait de prendre une chambre au monastère ? Ça te mettrait à l’abri de Papa. J’ai peur qu’il ne tente quelque chose pour raccourcir tes jours.
— Quand j’aurai vu le notaire, ça n’aura plus d’importance.
— Pour moi ça en a une !
— Alors pour toi, je veux bien le faire.
— Je ne te laisserai pas tomber. Je viendrai tous les jours te tenir compagnie après ma formation avec Sarah.

Il me regarda d’un air intrigué :
— Tu avais pensé à cette éventualité dès le début ?
— Non, c’est de l’improvisation complète. J’avais juste donné rendez-vous au notaire à dix-huit heures.
— Bien,  il nous reste une heure pour les formalités.
Était-ce une impression ou était-il vraiment plus en forme ?

— Auparavant je voudrais demander à Maman ce qu’elle en pense, fis-je, tu n’y vois pas d’inconvénient ?

Comme il n’y voyait rien de gênant, je pris mon téléphone et composai le numéro de ma mère. Après avoir échangé les politesses d’usage, je pris la parole :
— Je voudrais savoir si tu penses que c’est une bonne idée de louer une chambre du monastère pour Grand-Papa ?
Ma mère réfléchit un instant avant de répondre :
— Il est d’accord ?
— Il a dit que c’était d’accord. J’ai pensé à cette solution pour l’éloigner de papa. J’ai peur qu’il n’attente à ses jours s’il trouvait que la fin tarde.
Elle s’indigna presque :
— Tu ne crois quand même pas que ton père ferait une chose pareille !
— Après la scène d’hier soir je ne m’étonnerais plus de rien. Et puis il sera dorloté ici. Les gens sont gentils. Je m’engage à venir le voir chaque jour.
— Bon d’accord, allez-y !
Je raccrochai.
— Je préférais qu’elle l’apprenne tout de suite, dis-je à mon grand-père.

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8 Commentaires
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Claudia Delacourt
1 année il y a

Toujours aussi bien écrit, bravo.

Thibaut Séverine
Thibaut Séverine
1 année il y a

Belle suite, j’aime beaucoup !

Thomas Rollinni
1 année il y a

J’adore cette suite

Marco O' Chapeau
1 année il y a

Super encore.
J’ai noté un petit oubli, ou erreur de copier/coller. Je trouve ça plus sympa de te le dire :
"Il n’avait tout de même pas très vaillant en disant ça."
ça m’a manqué un peu que le Grand-Père ne fasse un 1er petit retour sur la tisane, juste après l’avoir bue… Elle ont pris bcp d’importance pour moi ces 3 tisanes.
Sinon, c’est super. Comme d’hab. L’histoire avance toujours. Avec plusieurs éléments différents en parallèle… Bien sympa. J’avais commencé à rechercher la suite et puis suis revenu pour te dire un peu tout ça. Encore bravo pour finir.

Cora Line
1 année il y a

Un nouveau chapître qui garde encore ses secrets !

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