aiopaesanu

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  • aiopaesanu
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    J’AI FINI D’ECRIRE MON TRUC, VOUS POUVEZ VENIR LIRE EN PAIX

    aiopaesanu
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    @Kanekowo#4338 Mais j’avais si peur. Je n’avais, vraiment, jamais eu autant d’appréhension face à une situation. J’imaginais le pire, je t’imaginais découpée en morceaux dans une poubelle, ou pendue à une maison. Partout, tout le temps, je voyais cette scène, tandis que je marchais dans les rues de notre petit village. Une telle crainte de ta mort. Au bout du compte, mes recherches m’amenèrent face à un entrepôt abandonné, où il y avait eu un fabricant de ramens auparavant. A l’intérieur, il semblait y avoir du raffut. Une voix de fillette stridente, presque inhumaine hululait, agonisait, retentissait de plus belle. Une voix qui me glaça le sang, comme un loup hurlant la mort d’un de ses frères. Mais mêlé à de la trahison, de la haine, de la peur, de l’abhorration envers son ennemi qui devait lui faire face.

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    Mais moi, je ne restais pas pétrifiée parce que la voie semblait souffrir. Pas que.
    > Cette voix endolorie, trahie, presque inhumaine, je savais à qui elle appartenait.

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    >

    Cette voix, c’était celle de ma soeur.

    Vous l’avez réclamé, la voici: la suite des aventures de notre amie Minami.

    Je suis face à la porte rouillée de l’entrepôt. La voix s’est arrêtée. Hinata. Hinata, Hinata, Hinata. Non. S’il te plaît, ne meurs pas. Tiens bon. Grande soeur arrive.
    Je pensais cela en pressant le pas. J’avais vraiment très mal à la tête. Quelle sensation horrible Pour qu’elle hurle de cette manière, il ne pouvait définitivement pas s’être passé une bonne chose. C’était sûr.

    La porte était entrouverte. Un rai de lumière blanche électrique en sortait, comme s’il fuyait ce qu’il se passait dans la salle. Bon dieu. Hinata, j’espère que tu vivais. Demain, petite soeur, on doit aller ensemble manger des okonomiyaki au restaurant de l’oncle Tang.
    Tu vivras, j’en suis sûre, tu vivras.

    Je suis à présent derrière la porte. A l’intérieur, j’entends des coups, et des petits gémissements. Paf ! Ah ! Paf ! Ah !
    Je glisse un coup d’œil. L’entrepôt est à peine éclairé par la lampe murale, et dans un coin sombre de la salle qui s’étend devant moi, je vois ma sœur et son ami.
    Ma sœur est allongée, couverte de sang et de saleté. Elle regarde dans le vague, avec des yeux qui semblent déjà ne plus être là.
    Sa jambe est tordue dans un angle qui n’est pas naturel, et ses vêtements semblent avoir été arrachés avec violence, sans considération pour elle. Sa jupe déchirée, avec un couteau vu les ruptures. Son t-shirt brutalisé.

    Mais ce qui me choque le plus, ce n’est pas cette jambe, ces habits, ces yeux morts. Le plus horrible, c’est que l’autre enflure semble apprécier la scène. Il est à moitié nu, le pénis en érection, et il utilise celle qui le voyait comme son meilleur ami à la manière d’un anneau pénien.
    Il avance, il recule. Ma sœur est en larmes, et moi aussi, je le suis.
    Ma soeur est en sang, ma soeur pleure, ma soeur semble avoir perdu son âme, ma soeur est maintenant aussi bonne que morte. Et lui, ce fumier, cette ordure, ce psychopathe, ce voleur, ce criminel, il s’amuse. Il rigole doucement, tout en prenant du plaisir avec une personne qui n’en a pas.
    Il lui arrache des gémissements douloureux, et à chaque entrée, puis sortie, c’est un morceau de l’âme d’Hinata qu’il brise, c’est un morceau de ma stabilité mentale qui part pour la sauver.
    Il ne m’a pas vu. Moi, si.

    Pourtant, je n’arrive pas à marcher. Je suis figée sur place, condamnée à le regarder tuer ma sœur à petit feu. Je ne peux pas bouger, je ne peux rien faire. Je suis condamnée à assister à cette scène, encore, encore, encore, et encore. Pendant une heure, j’observe la scène en tremblant de tous mes membres. Je ne peux pas rentrer chez moi, j’ai un coeur. J’aime ma soeur, plus que tout. Mais j’ai pourtant si peur ! Si peur de me faire violer à mon tour, de ne pas pouvoir me défendre. Le fumier a un pistolet. S’il tire, je meurs. Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas. Ou le puis-je ?

    La vérité, c’est que je ne veux pas prendre de risque. Malgré toutes mes émotions, tout mon amour, j’observe la scène avec une curiosité morbide, je ne cherche pas vraiment à la sauver.
    Mon cœur s’effondre, ma raison s’effondre, mes émotions s’effondre. Bon dieu ! Pourquoi ? Je suis une femme forte. Je suis capable de me défendre, de tout faire. Mais pourtant, je regarde ma sœur mourir, je ne suis même pas foutue de la défendre, elle !

    Dieu, je me hais. Je me hais tant, mais je m’aime. J’ai tort, non ? Je sais que j’ai tort. Si seulement j’avais réellement un cœur. Si seulement j’avais du courage. Je serais capable de la protéger, si ça avait été le cas. Mais je suis si faible, je suis si mauvaise, je suis si lâche. Je ne peux pas m’aimer, en vérité. Je suis en train de la tuer, en même temps que ce bachi-bouzouk.
    Mes larmes coulent, mais ma tête n’a aucune expression. Je le sais, je le sens. Mes yeux doivent être comme les siens, vides de toute émotion. Je veux tuer cet homme. Et je veux tuer tout ceux qui feront du mal à ma famille. Je n’en ai plus rien à faire, je n’ai plus envie d’être gentille, je n’ai plus envie d’être la grande sœur agréable. Je veux devenir une personne forte, capable de mettre n’importe qui au tapis d’un mouvement, d’une façon qui fasse qu’ils ne puissent plus jamais marcher.

    Je vais persévérer dans mon sport de combat. Je battrais tout le monde, je les éclaterais au sol, je détruirais tout ceux qui cherchent à me détruire.

    J’étais envahie d’une rage plus qu’intense, par le fleuve de ma colère. Jamais, je ne pardonnerais à cet homme. Je le retrouverais, et je le tuerais dans la plus grande souffrance et la plus grande violence. Il me le payera. Un jour, il ressentira ce qu’il a fait à ma soeur. J’en faisais le serment sur ma vie entière.

    Ma sœur continuait à agoniser. Bientôt, le garçon s’est relevé, et il a commencé, je suppose, à réfléchir.
    C’est ça, fumier. J’attends ton prochain mouvement avec impatience.
    Il a commencé à fouiller dans un sac de sport posé à ses côtés.

    Qu’allait-il sortir ? Un couteau, une arbalète, une corde ? Que vas-tu sortir, sombre déchet humain ?
    Que voulais-tu commettre comme insanités sur ma sœur, ordure ? Pars. Laisses-la. Un seul affront, et ton sort est scellé.

    Il sort une bombe de peinture violette. Il la secoue trois fois, projette un coup de peinture en l’air. Puis, il s’accroupit, prend un air concentré, et commence à écrire sur le ventre de ma sœur.

    Après quelques mouvements adroits, il se relève, prend son sac, et sort par une autre porte que celle où je suis dissimulée. Je rentre en silence, et me cache derrière une caisse rouillée. Une fois au-dessus de ma sœur, aucune réaction à mon arrivée. Elle regarde un point dans le vide, perdue au plus profond d’elle-même.

    J’observe son corps. Il l’a anéanti. Mais, surtout, il l’a humilié. Et tandis que je cherche où il a bien pu écrire, je le vois.
    Sur mon ventre, entre sa poitrine et son bassin, par-dessus les caillots de sang et les traces de coups, il était écrit en anglais, en violet:

    “J’étais ici. Licht.”

    aiopaesanu
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    Wow, j’avais jamais entendu parler de Jeunes écrivains, à croire que je suis vraiment paumé 😣.
    Actuellement, comme j’ai pu le dire quelques fois, je suis lycéen. En gros, j’suis pile la cible de ce forum, wow.
    Mais les gros forums avec plein de gens, tout le temps en activité, avec des gens qui n’y sont que pour discuter de tout et un peu rien…. brrr, pas pour moi.
    Peut-être que je suis trop sérieux, peut-être que je suis trop sauvage. A vivre dans une campagne, on finit par en avoir un certain état d’esprit.
    Changement de sujet, à présent.

    >

    @mschrome#4377 Et puis je hais tout ce qui se rapproche de la communauté, pour moi synonyme de sectarisme et de fermeture d’esprit.

    J’ai adhéré à tout votre message, mais j’ai jugé que ce passage très précis méritait que je m’appesantisse dessus.

    Soyons clair, Je comprends un peu votre haine de la communauté. Il y a plein de problèmes posés par ça. Toutefois, je ne peux qu’émettre une certaine opposition à ce rattachement des termes ”sectarisme” et ”fermeture d’esprit”, mschrome.

    Je veux dire… Une communauté n’est pas obligatoirement symbole de fermeture d’esprit ou de sectarisme. Vous trouvez vraiment que la grosse communauté que représente la société Américaine est fermée d’esprit ou sectaire ? Ils ont bien leurs problèmes, va ! Mais, je crains que ce ne soit pas la fermeture d’esprit et le sectarisme qui les provoquent.
    Une société, c’est une communauté; un village, c’est une communauté; un groupe de potes, c’est aussi une communauté. (mais en vachement petit, qu’on se le dise !)

    Alors certes, les communautés peuvent être vraiment super giga méga ultra toxiques. L’URSS était une communauté ratée fondée sur, il semblerait, une belle utopie qui ne pouvait que virer mal. La société Allemande entre 1933 et 1945 tenait sur des principes reposant sur un abandon du développement personnel, la xénophobie et la séparations par races (snif, snif, les juifs !) . Ces deux communautés n’ont pas tenu le coup, comme on le sait tous.

    Toutes les communautés ne sont pas forcément des désastres aussi cuisants, pourtant, loin de là ! Par exemple, l’empire Romain, apparu en -753, et ce jusqu’en 476. Eh mais, 1000 ans, les mecs, oh ! Ils sont trop forts, j’vous jure !

    Je vais m’étendre sur la Rome, histoire de mieux expliquer ce que je pense, si vous le voulez bien.
    Sans omettre les gladiateurs qui faisaient la course avec des guépards en colère, les peuples massacrés à la tronçonneuse par des types en claquettes, lunettes Ray Ban et short, les décapitations publiques entre midi et deux diffusées sur ”Buter Franchement et Massacrer” TV, les assassinats d’amour ou pas trop d’amour (Petite pensée pour Jules), les empereurs peu commodes, les esclaves pas vraiment trop bien traités et tout le reste, il est possible de dire que c’était une communauté fondée sur des valeurs fortes, des valeurs qui peuvent porter un peuple pendant presque un millénaire: la Patrie avant tout, le multiculturalisme, les traditions conservées malgré la domination romaine, la discipline, le cri systématique du slogan militaire romain officiel, ”JE SUIS UN BONHOOOOMME EEEEEUUGH TESTOSTEROOOONE” à chaque match de tir (sponsorisé par Raid Shadox Legends), ainsi la modestie et la simplicité.

    Des gens simples oeuvrant pour quelque chose de bien plus grand qu’eux, en s’ingéniant sur des ponts et des chaussées, et ça a marché pendant mille ans. De sacrés gens, ces Romains.

    Voilà pourquoi je ne soutiens pas forcément votre vision de la communauté. Est-ce, au final, forcément un mauvais truc sectaire et fermé d’esprit ? Les Romains ont fait la Pax Romana, trouvez-vous que cette initiative témoignait d’une fermeture d’esprit plus qu’abusive ? Les Chinois ont accueilli Marco Polo au XIIIe et XIVe siècles, le mec a passé sa vie là-bas, il a même eu une place officielle dans la Cour Impériale. Alors que, soyons clairs, les Chinois auraient très bien pu s’en passer, leur société se portait assez bien sans ajouter des Occidentaux. Soit.
    J’aurais encore pas mal d’exemples, mais je crois que ce que j’ai pu écrire ici a suffit à exprimer mes idées.

    J’espère ne pas trop avoir été saoulant avec mon avis digne d’un prof de géopolitique. Si vous souhaitez en parler dans un salon personnel, j’y suis complètement ouvert. Je serais bien curieux d’entendre votre avis sur la chose. 👍👋

    aiopaesanu
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    Pas mauvais comme idée. Je vais y réfléchir, ça peut être drôle d’intégrer une légende Japonaise
    (vu que notre histoire se passe bien là-bas, dans ce Japon de fiction que nous explorons tous pas à pas à travers Minami.), du genre de celle qui est parue dans une des vidéos d’histoires d’horreur de MCfly et Carlito (je crois que c’est Squeezie qui la racontait.)

    Ouais, après je ne suis pourtant pas certain. Doit-on vraiment basculer dans le livre abominable, à la portée d’un public réduit de masochistes inassumés, ou rester soft et davantage être dans le psychologique ?
    Ici, on peut aussi basculer dans l’absurde, l’humour dératé et complètement illogique (ça peut être marrant à essayer, mais vu mon manque d’expérience, je sais pas… un peu la flemme, en vrai.

    Oui, vraiment, il y a plein de pistes qu’on peut suivre à présent, parce que ce récit a un certain potentiel scénaristique. A étudier.

    aiopaesanu
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    Personnellement, sans trop vous en dire, je sais déjà quelle fin je voudrais faire.
    Ce que je veux, vraiment, c’est:
    -Pas une fin tragique, j’en ai trop fait !
    -Les fins heureuses c’est chiants !
    -Les fins neutres, ça laisse zéro impression, nada. Vous serez juste déçu.

    Ah, et… j’ai strictement aucune idée de ce que je vais écrire après la prochaine Suite. 😭 Je vais forcément vous raconter le sort d’Hinata, oui, et qu’est-ce qu’elle a bien pu vivre, mais je n’ai encore aucune idée de ce que je ferais après. A voir quand j’aurais déjà fini la prochaine partie.

    Bref, à plus tard !

    aiopaesanu
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    Et en vrai c’est cool, je préfère que ce soit une ambiance de petit village, avec les petits vieux assis sous l’olivier qui parlent des jeunes, pas forcément en bien. Avec les jeunes, qui jouent à des jeux entre eux, qui discutent de livres, …

    Moi, vraiment, je suis content de ce site parce qu’on est peu, mais le peu qu’il peut y avoir de gens me lit, même si c’est que dix personnes, je m’en fous, juste me dire que ouais, y’a des types à l’autre bout de la France qui lisent mes conneries, c’est super chouette ! Et ça me rend heureux.

    Après, c’est que mon avis. Si vous préférez les sites comme” What ? Pad’, ainsi soit-il, mais c’est beaucoup plus compliqué là-bas d’avoir des gens avec qui parler.
    (Tout de façon, souvent, ils préfèrent les fanfictions avec une fille qui se fait les one direction là-bas …)

    aiopaesanu
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    Perso, j’ai tenté de lancer plusieurs fois des coins pour relancer l’activité, j’ai lancé ”Petit Jeu” sans grand espoir en fin juin / début juillet (quand j’ai rejoint le site), sans grand espoir.

    Maintenant on a battu un record de messages pour un salon textuel T-T. A croire que ça a plu, je ne sais pas en fait, je sais juste que y’a un noyau de gens qui est là et ça se sent.

    aiopaesanu
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    le modo se nomme Contact, Marie, t’as déjà dû le voir dans plusieurs vieilles conversations.

    Et niveau vieux utilisateurs, bah t’as FrenchWine et ses critiques acerbes qu’il poste de temps à autre.

    aiopaesanu
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    @mschrome#4340 Je vous rassure, ce n’est que fiction.
    Enfin… Fiction dans ce monde, réalité dans un autre ? Je ne saurais précisément vous répondre, vu que le concept de réalité est en soit vachement flou.

    En attendant, je vous invite à imaginer ce qu’il a pu arriver à cette pauvre petite soeur: Minami arrivera-elle à temps, ou trop tard ? *roulements de tambour* Le suspense est à son comble !

    aiopaesanu
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    @Kanekowo#4318 Le sang gicle, mais peu. S’il m’avait écouté, rien de tout cela ne serait arrivé. S’il avait eu ne serait-ce qu’une once de neurones, il n’aurait jamais tenté de frayer son chemin dans ma petite sœur de douze ans.

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    Oui, il l’a mérité. Personne ne doit me trahir, et personne ne doit toucher ma sœur.
    > Je lâche le corps inerte de ce pédophile, et je le bombarde de coups de pieds, jusqu’à en casser un de mes talons aiguilles.

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    Je me rends compte qu’il n’est pas encore mort. Mince. C’était un couteau à beurre. Et j’ai déjà cassé un de mes talons.
    > J’attrape Litch, et je le pousse contre le mur. Puis, je lève mon talon aiguille restant, et je le plante dans sa gorge. Là, voilà. La fontaine de sang s’étale à mes pieds, tandis que mes chaussettes, mon tailleur, ma chemise, tout devient rouge.

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    L’odeur rouillée du sang envahit mes narines. Je me mets à réfléchir à un moyen de changer mes vêtements. Si je sortais dans cet état, je serais arrêtée. Et comme je suis une office lady japonaise classique, je suppose que je serais condamnée à mort sur le champ. Mince, pourquoi avoir perdu mon sang-froid ! Maintenant, je me trouve dans un fatras sans nom, dans la même pièce qu’un cadavre maltraité et un lac de sang.

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    Je me nomme Minami Akade. J’ai vingt-sept ans, et je travaille comme comptable dans une entreprise de télévisions.
    > Et je crois qu’il est tant que je vous donne des explications._

    En réponse à l’appréciation d’AC, et celle de Marie (coucou à vous et aux autres !), je me suis dis que j’allais vous tenir au jus par rapport à notre amie Minami.

    TAM TAM, TAM TAM, TAAAAM TATAM [https://www.youtube.com/watch?v=-TznhoMLxRM&ab_channel=DetoutEtnimp](url)

    Tout commence il y a bien longtemps, dans la petite ville de Koyoshi. J’y habitais avec ma petite soeur Hinata, mes parents et ma vieille grand-mère Okiko. Tout allait bien. J’aurais beau fouiller où je veux, je n’ai ni été harcelée, ni harcelé quelqu’un moi-même. Je n’ai pas égorgé de chats quand j’étais petite parce que cela m’amusait. Je n’ai jamais eu de soucis avec mes camarades de classe, et encore moins avec mes professeurs. Scolairement, j’étais franchement moyenne, si j’ose le dire. Maman était souvent triste, papa souvent fatigué et en colère.

    Mais tout allait vraiment bien, sans mentir. Avant d’être la meurtrière que je suis devenue, j’ai eu, sans conteste, l’enfance la plus normale du monde. Et ma soeur aussi, jusqu’à _ça_

    Il faut que je m’appesantisse un peu sur elle. Hinata, ma petite soeur. Elle avait quatre ans de moins, ce qui lui faisait douze ans à cette époque, et moi seize. C’était une fille vraiment…adorable. Je ne sais pas, comment pourrais-je mieux la décrire ? Toujours là pour aider et pour soutenir les gens en difficulté, à approcher les gens esseulés et ceux trop entourés. Elle était et très bonne élève, et très bonne pianiste, et très bonne chanteuse. Très belle, cheveux coupé juste au-dessus des épaules. Elle passait des heures entières à prendre soin d’elle-même. Douée pour aimer, et se faire aimer. Peut-être un peu trop, à la réflexion. Je me demande si nous aurions pu éviter ce qui est arrivé aujourd’hui, si seulement elle avait été moins tape-à-l’œil.

    Un jour, elle est revenue à la maison avec un jeune homme, vers le milieu de la vingtaine, blond comme le blé, aux yeux bleus comme l’océan. Ils s’étaient rencontrés en salle d’arcade, tandis qu’elle jouait sur une borne de Street Fighter adjacente à celle du garçon. Ils avaient sympathisés, s’étaient revus plusieurs fois, et voilà qu’elle nous le présentait comme son nouvel ami.
    Evidemment, mamie a paniqué. Tu parles, un HOMME, droit comme un I, juste à côté de notre Hinata ! Elle a dû se faire plus de films de mariage romantiques (avec elle en témoin à côté de sa petite-fille, bien évidemment) en ce seul instant que tout ce qu’elle a pu penser au cours des années qui avaient précédés.

    Je l’assume, je n’ai jamais eu de succès sentimental avec les garçons. Je dirais que j’étais plutôt garçon manqué, et je ne voyais ni les hommes ni les femmes comme des amants, mais avant tout comme des potes. De vrais potes, des potes drôles. Et des fois, passionnants… D’accord, je l’avoue, même si je ne l’assume pas forcément, j’adore récolter les ragots… Ecouter la vie sentimentale des autres me rendait vraiment très heureuse. Me dire que des sentiments aussi divers pouvait exister, ça me poussait à vivre, juste pour avoir la chance d’un jour les expérimenter.

    Et ma petite sœur était un peu trop pure pour penser à un homme de cette façon. Dites-vous bien qu’elle ne savait absolument pas ce que pouvait être un pénis avant son dixième anniversaire. Et elle ne savait toujours pas vraiment ce qu’était ”faire l’amour”. (Mais en attendant, elle jouait à Street Fighter sans gêne ! Cette fille me dépasse, par moments…)

    Donc, ce beau garçon étranger, grand, musclé, gentil, agréable, attentionné, a rapidement compensé le manque d’hommes dans la maison. Mamie en a été très heureuse.
    Plusieurs fois, il était venu à la maison. La première fois en avril, la dernière fois en septembre, juste avant que _ça_ arrive.
    Mi-septembre, ma soeur n’est pas rentrée à l’heure. Je l’ai contactée sur son téléphone vers seize heures, et elle m’avait répondu qu’elle serait de retour avec son ami vers dix-sept heures. Elle ne rentra pas à dix-sept heures.
    Elle ne rentra pas non plus à dix-huit heures, ni dix-neuf, ni vingt.. J’eus beau l’appeler, elle ne répondit pas. Alors, je commençais à fouiller près de sa salle d’arcade préférée, où elle avait rencontré le monsieur.

    J’ai cherché partout. Dans les maisons, dans les poubelles, dans les grilles d’égouts, même ! Pourvu que je la trouve, je n’en avais que faire. Où était-elle ? Que pouvait-il lui être arrivé ? Est-ce que l’homme avait un lien avec sa disparition ?
    Est-ce qu’elle était là ? Non. Ici ? Non plus. Elle n’était nulle part. Nulle part.

    Hinata, j’étais si inquiète. J’en pleurais presque, mais je me retenais à grande peine, parce que j’étais l’aînée, parce que j’étais une femme forte, parce que j’étais tout de même ceinture noire d’aikido, détentrice d’une dizaine de victoires dans des championnats liés à ce sport, parce que j’étais la plus forte des grandes soeurs que tu ais connu, comme tu me l’avais dit quelques jours auparavant.
    Mais j’avais si peur. Je n’avais, vraiment, jamais eu autant d’appréhension face à une situation. J’imaginais le pire, je t’imaginais découpée en morceaux dans une poubelle, ou pendue à une maison. Partout, tout le temps, je voyais cette scène, tandis que je marchais dans les rues de notre petit village. Une telle crainte de ta mort. Au bout du compte, mes recherches m’amenèrent face à un entrepôt abandonné, où il y avait eu un fabricant de ramens auparavant. A l’intérieur, il semblait y avoir du raffut. Une voix de fillette stridente, presque inhumaine hululait, agonisait, retentissait de plus belle. Une voix qui me glaça le sang, comme un loup hurlant la mort d’un de ses frères. Mais mêlé à de la trahison, de la haine, de la peur, de l’abhorration envers son ennemi qui devait lui faire face.

    Mais moi, je ne restais pas pétrifiée parce que la voie semblait souffrir. Pas que.
    Cette voix endolorie, trahie, presque inhumaine, je savais à qui elle appartenait.

    Cette voix, c’était celle de ma soeur.

    aiopaesanu
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    >

    @ACrossway#4286 Litch me regarde l’air désolé. Je serre les poings si fort qu’il recule et se plaque contre la porte. Je peux sentir sa peur. Je m’avance vers lui, le prend par le bras et le lui tord derrière la tête. Il crie, je le gifle. Il pleure, je n’en ai que faire. Il ne veut pas mourir mais c’est ce qui arrive lorsqu’on me trahit. Et il le sait… Je prend alors mon couteau et lui tranche la gorge.

    Le sang gicle, mais peu. S’il m’avait écouté, rien de tout cela ne serait arrivé. S’il avait eu ne serait-ce qu’une once de neurones, il n’aurait jamais tenté de frayer son chemin dans ma petite sœur de douze ans.

    Oui, il l’a mérité. Personne ne doit me trahir, et personne ne doit toucher ma sœur.
    Je lâche le corps inerte de ce pédophile, et je le bombarde de coups de pieds, jusqu’à en casser un de mes talons aiguilles.

    Je me rends compte qu’il n’est pas encore mort. Mince. C’était un couteau à beurre. Et j’ai déjà cassé un de mes talons.
    J’attrape Litch, et je le pousse contre le mur. Puis, je lève mon talon aiguille restant, et je le plante dans sa gorge. Là, voilà. La fontaine de sang s’étale à mes pieds, tandis que mes chaussettes, mon tailleur, ma chemise, tout devient rouge.

    L’odeur rouillée du sang envahit mes narines. Je me mets à réfléchir à un moyen de changer mes vêtements. Si je sortais dans cet état, je serais arrêtée. Et comme je suis une _office lady_ japonaise classique, je suppose que je serais condamnée à mort sur le champ. Mince, pourquoi avoir perdu mon sang-froid ! Maintenant, je me trouve dans un fatras sans nom, dans la même pièce qu’un cadavre maltraité et un lac de sang.

    Je me nomme Minami Akade. J’ai vingt-sept ans, et je travaille comme comptable dans une entreprise de télévisions.
    Et je crois qu’il est tant que je vous donne des explications.


    ————————————————————————————————————————————

    Voilà, j’ai déjà fait une partie, que ceux qui passent jugent de ceci et me disent si je dois continuer ou pas. Même, ACrossway, si vous souhaitez copier ce texte et le publier sur votre compte, vous le pouvez, tant que vous mentionnez mon nom à un endroit. (même en tout petit)
    (Si quelqu’un veut poursuivre ma suite, il le peut)

    A plus tard !

    aiopaesanu
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    @SurLeChemin#4218 j’avais surtout parlé de poubelle pour la rime, en soit.

    Je me souviens que j’avais lu un livre de gitans qui se passait dans une banlieue, c”était écrit uniquement en argot et c’était très compliqué à lire, que des ”La mort de tes darons fdp” et ” le condé ruskoff a emboché la fracaisse”

    Cela reste une oeuvre, il en faut du courage pour s’aventurer à écrire de cette manière, et je respecte encore l’auteur qui a écrit le livre.

    Mais le livre, n’empêche, en reste tout de même une atrocité. Dommage que je ne me souvienne pas du nom.

    Je n’ai pas lu Kafka sur le rivage, est-il aussi phénoménal que cela ? Serait-il par hasard différent dans la manière d’être écrite, par rapport aux autres Mozarts et Beethoven de Murakami ?

    aiopaesanu
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    Te conseiller des lectures ? Ah ça, je peux ! (Evidemment, j’pourrais faire ma pub, mais est-ce que c’est vraiment nécessaire, dites ?)
    Evidemment, l’intégrale de Murakami, haha ! Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage, IQ84, Danse danse danse, La course au Mouton Sauvage et puis ses chroniques de l’oiseau à ressort (ça fait quasi 1000 pages, c’est limite une bible ce truc ).

    Si vous voulez encore des propositions, j’en ai, promis juré.
    Je lis des romans, des nouvelles,
    un peu n’importe quoi, même des mangas,
    et aussi des livres qu’on peut qualifier de poubelle.

    aiopaesanu
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    (Ouaip, si vous voulez commencer des paragraphes, foncez, y’a pas de limites )
    (Je ne sais pas si qui que ce soit l’a remarqué, mais on a établi le Wikirecord de la discussion avec le plus de messages, incroyable)

    aiopaesanu
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    Bonjour, bonjour !

    Eh bien, on échange vraiment souvent, j’ai l’impression de lire une conversation avec mes potes de la réalité quand je lis tout ce qu’il a pu être dit ici.

    Argh…Vous voulez dire que vous êtes pile le gars qu’on voit changer des draps plein de caca et donner de la bouillie verdâtre dans les films américains qui se passent dans un EHPAD ? Je vous plains, vous méritez quand même mieux comme travail. J’espère au moins que vous êtes bien payé, genre… 300 euros par an ? (comme les petits Somaliens (désolé, c’était méchant à dire, pour eux comme pour vous))
    Non franchement, j’espère que vous gagnez un peu plus qu’un SMIC avec un truc pareil.

    Vous avez trente ans ? Dieu, on a actuellement 14 ans d’écart (je ne suis pas un 2006, et je n’ai pas redoublé. à vous de faire le calcul), incroyable.
    Nope, j’ai pas encore fini mon cursus, mais c’est pas pour autant que je le commence. ”Couci-couça”, comme ils disent.
    Pour mes études, pas besoin de mail, je ne sais pas vraiment. Comme on le dirait de manière professionnelle: “Actuellement en pleine recherche d’une possibilité future”. Oula, c’était aussi clair qu’un discours de Castex et le Covid😑… ON AVAIT DIT QU’ON PARLERAIT NI DE COVID NI DE POLITIQUE, BRUUUH !!!

    En vrai, je vous comprend. Quand quelqu’un crée un univers, la personne qui le connaît le mieux, c’est le créateur, on pourrait dire le ”Dieu”.
    Parce que c’est ce qu’on est, non ? Quand on écrit une aventure, nous sommes le Dieu qui régit les aventures, les péripéties, les contrepèteries (Mamie écrase des prouts…RIP Coluche), et tout le reste que j’ai la plus grande flemme à mentionner. Je sais pas… moi-même, j’ai un peur d’écrire, je considère que c’est un peu amoral de voir nos personnages comme des jouets, des pantins. On ne parlait pas de ça, mais on pourrait en parler pendant des heures si c’est ce que vous souhaitez.

    Après, je vois vraiment ce que vous voulez dire. Le fait de plus rien vouloir écrire, ne plus avoir une once d’inspiration (à 20 euros l’once, VENEZ VENEZ VENEZ !!!! (20 balles comme le cours de l’once d’argent à une époque pas si lointaine). Souvent, dans ces moments, je sombre dans quelque chose qui n’a rien à voir, puis je reviens en force au bout de quelques jours, quelques semaines, voire un ou deux mois.
    Cependant, j’ai actuellement commencé depuis mars un assez gros projet, sans même savoir quoi faire une fois que ce sera le moment de le publier. Argh. Le pire, c’est que je dois encore tenir la cadence sur ce qu’il me reste de lycée à faire, et que je veux le finir, parce que cette oeuvre représentera ce que mon avenir sera. Elle sera la symbole de mon lycée, le symbole de ma force. Je veux me prouver que je suis capable de finir quelque chose, au moins une fois dans la vie. Si je rate ça, je ne sais pas si je serais capable de tenir droit. Soit.

    Que voulez-vous dire par ”créer un mouvement” ? Par exemple, créer un livre ? En vérité, l’important dans un livre, ce n’est pas d’écrire pour un lecteur, moi je le pense vraiment, mais d’écrire pour soi.
    Pagnol écrivait parce que vraiment, il s’ennuyait violent chez lui, et en plus ce crevard était très malade, donc “niet, pas de sortie pour toi, y’a le covid !”
    Balzac écrivait par ambition.
    Dumas écrivait parce qu’il était passionné d’histoire, quel patriote ce Alexandre.
    Riordan (c’est déjà bien plus récent), écrivait de base pour son fils atteint de TDAH et qui complexait là-dessus. Bon, maintenant, il fait un peu beaucoup du fan-service, mais soit !
    Moi, j’écris par passion, certes, mais aussi pour plein d’autres motifs.
    Et vous ? Pourquoi, pour qui écrivez-vous ?

    Je vous fais encore rire ? Faites attention, je n’aimerais pas apprendre qu’un certain Breton de 30 ans est mort d’un accident cardiaque dans son lieu de travail après avoir un peu trop ri de messages qu’il a lu sur un forum.
    Mon espièglerie ? Vous pouvez dire ”votre don à raconter un peu n’importe quoi n’importe comment”, je le prendrais pas mal.

    Ah, oui, la fameuse ère prédite par le grand Nostradamus ”Ressepect occis sera, Timeho cela critiquera. Kanekowo lira le présent message, tandis qu’au loin s’immiscera un inquiétant massag…présage”
    Vous avez complètement raison, on est tous habitué depuis qu’on a moins de dix ans à penser que ”le respect est mort”. Pourtant, il y aura toujours du respect. C’est juste sa forme qui change.
    Avant, c’était un respect appris, maîtrisé, Celui qui ne savait pas respecter était un homme de la plèbe, un ”déchet”.
    Seulement, le ”avant” change continuellement, pas forcément bien, mais je vais m’abstenir de trop faire de remarques négatives. Et ainsi, ce respect appris est devenu un truc de ”bourgeois”, de ”sale riche”. Pourtant, non. C’était juste un code de conduite destiné à rendre la vie sociale agréable, réfléchie, fine. Je ne sais pas, il faudrait quand même respecter un minimum ces ”putains de richards de merde”, ils ont quand même été responsables de la création de l’ampoule, d’Esso, d’Amazon, de chef d’oeuvres comme le Comte de Monte-Cristo, de tant de choses qu’on aurait pas découvert si le monde était pauvre jusqu’à ses plus petits atomes.

    On a tous des idées préconçues, en soit. Tout le monde critique les autres, mais les autres sont aussi tout le monde.
    Il y aura toujours des gens pour me regarder de haut parce que je suis étrange, je ne marche pas droit, je suis déconnecté. Mais eux aussi marchent bizarrement, eux aussi sont étranges, eux aussi sont déconnectés. Le mépris est une émotion qu’on ne peut ressentir qu’à partir du moment où on trouve moyen d’être supérieur. Mais personne n’est supérieur à personne. On a tous nos faiblesses, nos domaines de prédilection et ceux qu’on hait de tout notre âme.

    ”On lâche des mots insensés pour faire valoir et même asseoir ses droits de Qui je suis”
    Eh, mais c’est que je vous aime bien, vous. Vous écrivez vraiment bien vous-même.

    Oui, beaucoup de gens cherchent à se mettre au dessus en créant des motifs pour être différents (les LGBTQ+, hum hum !)
    Les gens font comme si la différence était une chose qui devait devenir bien, mais la différence, c’est surtout énormément de difficultés, de souffrance, de peine. Et ça, ces trisomiques, ils s’en rendent absolument pas compte. Ils font semblant d’être différent, c’est l’important.

    Moi-même, à une époque, je me considérais comme ”différent”. Mais non, en fait. je suis humain, vous êtes humain, ils sont tous humains, même s’ils ne ” l’assument pas ”. Il n’y a pas de gens ”différents” et d’autres ”normaux”, il n’y a que des gens.
    Au lieu de prôner nos différences comme des motifs pour s’isoler, on devrait tous accepter ce monde qui est le nôtre.
    Il y aura toujours des homosexuels, et alors ?
    Il y aura toujours des pédophiles, des violeurs, des psychopathes comme des sociopathes, des gens atteints de troubles mentaux, et alors ?
    Il y aura toujours des gens pour manger du beurre sans rien alors que ”le beurre c’est 99% de cholestérol et 1% de bonne bouffe”, et alors ?
    Comme la meuf dans sa chanson, ”et alors, mais qu’est-ce que ça te fait, Si je n’aime pas les protocoles,
    Les idées fixes, les copier coller” Et alors, pa pa pa la pa pam… pardon, j’étais encore dans l’ambiance… ;-;

    Chacun est libre de ses pensées, certes, mais souvent, on s’emprisonne dans des cages, des mots vides de sens. On pourrait être libres, mais on veut tous être bien vus.
    Moi, personnellement, je veux être bien vu en tant que symbole de liberté, à quoi bon obéir à des codes quand ils sont vides ? Moi, j’adore suivre le règlement quand je le jauge utile ”pas de portable en cours, pas de bagarre, pas d’écouteurs”, ça c’est logique, et y’en a d’autres.

    Les règles écrites sur les carnets de correspondance sont toujours celles qui ont un certain sens. Mais en dehors de ça, il y a des règles ”implicites”. Et celles-là, elles ne méritent aucun respect.
    Quand on peut être libre, il faut être libre. Dieu nous a donné deux bras deux jambes et un cerveau, c’est pas pour qu’on aille tous manger macdo, insulter les gens gros et regarder les Marseillais contre les alcoolos.

    Eh, stop, vous allez me faire rougir. C’est gentil de me complimenter, mais si je finis par devenir égocentrique, ça sera bien votre faute, hein ! (Bon, pas de risque pour ça, je ne risque pas de le devenir). Je ne sais pas si ma vision du monde est si divergente de celle que tout le monde subit, je ne risque pas de le savoir. Je pense que tout le monde voit la même chose: **un monde en plein chaos, s’approchant lentement d’une fin si longtemps attendue.**
    Je ne sais pas comment sera cette fin. Ce qu’elle changera, qui elle désavantagera. Est-ce qu’on sera là par la voir ? Je ne peux rien dire. Seulement cette phrase que vous avez lu à l’instant.

    Enfin, bonne lecture, le Breton homme au foyer version EHPAD !

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