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aiopaesanuParticipant
ça se voit pour les fautes, mais si on juge une personne (dont en plus ce n’est absolument pas la langue maternelle) à sa quantité de fautes, alors on est mal barrés. Le tout, c’est de savoir qu’on en fait, et de les assumer. Moi-même, j’en fais (pas tant que ça, mais quand même), et j’assumme le fait que c’est impossible d’être parfait… j’en ai marre d’avoir l’impression de parler comme un mec de 25-30 ans alors que j’en ai même pas 18… Bref.
Le plaisir, la passion, je crois qu’aucun type qui écrit des livres/ des Pens/ apprend à les écrire n’en a pas, J’ai hâte de voir ce que tu écriras, même si je ne commente pas je le lirais sûrement !
Voilà et Merci (comme tu l’as dit)
aiopaesanuParticipant@Kanekowo#5739 On m’a demandé une suite. Je lance le chrono.La petite fille regarde son père et sa mère affalés par terre. Elle se cache dans le placard, il y a un double fond que Papa a construit il y a quelque mois. Dans le mur, il y a un escalier, qui mène au toit, et sur le toit, il y a une tyrolienne. Papa a dit, si jamais t’as l’impression que quelque chose ne va pas, et que nous ne semblons pas en mesure de t’aider, va là-bas.
Papa et Maman semblent dormir, mais ils ont les yeux grands ouverts, plein de surprise. Maman respire encore, mais Papa ne bouge plus. Il doit vraiment dormir profondément.
La petite fille suit la consigne de son père, parce qu’elle sent que quelque chose cloche. Dehors, elle voit la tyrolienne, et l’emprunte. Elle atterrit dans un immeuble abandonné, à cinq cents mètres de là (du moins, le pense-elle, mais les maths ne sont pas son fort. )
Elle est passée au dessus de cette foule menaçante, et certains l’ont vue. Elle espère juste ne pas dormir comme Papa.
Elle arrive sur le rebord de la fenêtre, mais avant qu’elle ait pu faire le moindre geste, une silhouette surgit de la pénombre.aiopaesanuParticipantLe chameau crie, le touriste s’écrie
Au voleur, au flibustier !
Mes lunettes, il m’a volé !
Monsieur le juge, sévèrement doit-il être jugé !Le chameau rit, ses dents sont toujours éclatantes
Il a déjà fait le Vietnam, il a même fait Hiroshima,
Si un éclair l’arrêtait, il aurait pleuré sans attente,
Sauf qu’il s’en fiche, il a été protégé par ses croquettes Sheba°.Un chat passe par là, il rit du chameau, qui rit du chat, qui rit de la souris, qui rit du loup, qui rit du premier .
La chaîne continue, elle semble infinie.
Mais où qu’on regarde, les chamelles ne sont pas là,
A la place il y a des vieux Jaguars, tous ces hippies teubés de soixantehuitards et en plus, des moutons drogués.Un antivax surgit de la brousse, le chameau s’en moque, il en a déjà trop fédéré,
En plus il sait qu’il ne sera pas écouté.
Le soixantehuitard sort les crocs, il commence à hurler à l’irresponsable, au méchant connard,
Tandis que dort profondément le Jaguar.
L’antivax lève un poing, le petit vieux la ferme, il a peur du type en face
L’âge endommage plus que l’on pourrait penser, il laisse bien des traces.
Pour ça qu’il faut faire comme le Jaguar, et ne surtout pas ciller.Et le chameau filme tout ça et décide de faire du crowdfunding pour financer son film d’action,
Afin d’avoir des pépettes, et d’avoir un bon corps après réparation.
Le mécanicien lui a déjà donné l’addition, elle est super chère,
Et s’il ne s’entretient pas, adieu le harem, il ira tout entier à ses confrères.aiopaesanuParticipantDieu s’énerve, on l’a insulté.
Alors d’un éclair, le chameau est foudroyé.
Grillé est-il, on pourrait presque parler de bronzage,
Sauf qu’il ne lui reste que ses os et ses rayban, plus un nanogramme de pelage.aiopaesanuParticipantJe relève le défi, ça a l’air drôle.
S’il fallait vraiment dire tout ce que je peux en cinq minutes, je crois que ça n’aurait pas de sens, alors bon, je ne sais pas pourquoi j’irais le faire.
Je peux raconter une histoire.
Une petite fille se lève, elle regarde le ciel. Dehors, c’est la révolution, il fait gris, il y a de la fumées partout, les gens sont en colère et lèvent le bras droit vers le ciel. Ses parents lui ont dit de ne surtout pas sortir et de bien rester caché, il faut vivre disent-ils.
La petite fille pense au fait qu’elle ne va peut-être jamais revoir ses amis, elle pense au futur et se dit qu’il n’y en a sûrement pas. L’horloge affiche 14 mars 2038, elle se dit que ce n’est pas une coïncidence. Elle pense à son ancêtre qui vivait en Autriche en 1938. Il faisaient quoi en 1938 ?
Il n’y avait pas de télé, pas de téléphone, pas de tablette graphique ni d’ordi portable. La vie devait être triste, elle devait être en noir et blanc.des gens bizarres rentrent dans sa maison, elle est inquiète qu’est-ce qu’il lui veulent, oh mon dieu pourquoi vous tenez vos grosses barres noirs sur mes parents arrêtez, non, non, non ! Un gros bang retentit, les parents tombent.
aiopaesanuParticipant-Cette option n’est pas permise par le Système. Prière de choisir ce que vous échangerez. –
aiopaesanuParticipantDans le livre dont je m’apprête à vous parler, il y a plusieurs histoires. Dans les trois premières, il y en a une nommée ”le jour de ses vingt ans”, et la dernière se nomme ”Le singe de Shinagawa”. Bon, là j’ai donné un indice, c’est un recueil de nouvelles écrite par un certain auteur Japonais, dont je pense que beaucoup ont le nom en tête, si vous lisez juste assez.
Mais moi, celle qui m’intéresse de nouvelles, c’est celle qui se prolonge de la page 195 à 223.
Quelques questions:
A votre avis, de quel auteur suis-je en train de parler ?
De quelle nouvelle dudit recueil vous ai-je courtement entretenu à l’instant ?
Où se trouve la phrase “La rivière s’assèche et les poissons ne survivent pas” dans cette même nouvelle ?Pour les weebs de ce serveur, à présent. Sans nous séparer de la littérature, tout en se rendant dans la ”semi-littérature” Japonaise, de quel manga Oz, Gil et Alice sont-ils les personnages principaux ?
Ensuite, si je retranscris le passage qui va suivre (passage qui provient d’un manga adapté en anime), quel manga pensez-vous que ce soit ?“Ordure, quel est ton prénom ?
-Hmph…_Jugemu Jugemu Goko no Surikire Kaijarisuigyo no Suigyomatsu Unraimatsu Furaimatsu Ku Neru Tokoro ni Sumu Tokoro Yabura Koji no Bura Koji Paipo-Paipo Paipo no Shuringan Shuringan no Gurindai Gurindai no Ponpokopi no Ponpokona no Chokyumei no Chosuke._
-Quelle coïncidence. Je me nomme aussi_Jugemu Jugemu Goko no Surikire Kaijarisuigyo no Suigyomatsu Unraimatsu Furaimatsu Ku Neru Tokoro ni Sumu Tokoro Yabura Koji no Bura Koji Paipo-Paipo Paipo no Shuringan Shuringan no Gurindai Gurindai no Ponpokopi no Ponpokona no Chokyumei no Chosuke_ .
-Hyaaaaah, Prépares-toi,_Jugemu Jugemu Goko no Surikire Kaijarisuigyo no Suigyomatsu Unraimatsu Furaimatsu Ku Neru Tokoro ni Sumu Tokoro Yabura Koji no Bura Koji Paipo-Paipo Paipo no Shuringan Shuringan no Gurindai Gurindai no Ponpokopi no Ponpokona no Chokyumei no Chosuke_ !!!!
-Ramènes-toi,_Jugemu Jugemu Goko no Surikire Kaijarisuigyo no Suigyomatsu Unraimatsu Furaimatsu Ku Neru Tokoro ni Sumu Tokoro Yabura Koji no Bura Koji Paipo-Paipo Paipo no Shuringan Shuringan no Gurindai Gurindai no Ponpokopi no Ponpokona…_ arrrrgh, j’ai mordu ma langue !!!”Bon, je vous laissez répondre.
Si vous n’avez aucune idée pour les questions ”fans de manga et d’animes”, voici une question alternative:Citez-moi trois grands écrivains russes du XIX ème n’ayant pas dépassé 40 ans, et quatre peintres français du même siècle. Pour chaque écrivain et chaque peintre, donnez un ou deux exemples d’oeuvres qu’ils ont réalisés.
Voilà, j’ai fini mon message, je vous souhaite bonne chance pour y répondre, normalement ça vous prendra du temps.
Je vous donnerais des indices sur la scène que j’ai retranscrite plus haut, au fur et à mesure, si jamais c’est trop compliqué pour vous. Bonne soirée, et bonne chance !aiopaesanuParticipantT’es pas un peu con ?
–Oui, mais je pense que je connais plus fort que moi dans le domaine…*en regardant ton interlocuteur avec insistance, histoire qu’il soit bien gêné*
Arrêtes de me juger euh, tu ne me connais pas vraiment, je suis pas comme ça.
-D’accord, mais tu es exactement comme ça, je te connais assez pour le savoir.Non mais tout de façon, tu ne dis que des conneries.
-Oui mais de tout de façon, toi aussi tu en dis.Mais tu sais, les gens de droite, ils sont dangereux, c’est tous des nazis ! Je ne comprends pas comment tu peux oser les écouter !
Oui, c’est bien pour ça que Mussolini était du parti socialiste jusqu’en 1914 et Hitler traînait dans des cercles communistes avant de publier Mein Kampf…Tu es dans le tort.
-Et j’ai raison d’y rester.Non mais tu comprends…
-Oui oui, je comprends très bien.
Non , non, mais vraiment, tu sais…
-Non, je ne sais pas, et je n’ai vraiment pas envie de savoir.Ce soir, je ne suis pas le Premier ministre et vous n’êtes pas le président de la République. Nous sommes deux candidats à égalité. […] Vous me permettrez donc de vous appeler M. Mitterrand ?
–Mais vous avez tout à fait raison, M. le Premier ministre…
aiopaesanuParticipant~ Vous avez invoqué la main de Dieu avec succès. Mais Dieu veut quelque chose en échange. Que proposez-vous, cher chameau ? -si rien n’est offert, Dieu en conclut que vous vous offrez tout entier à lui.- -si tout est offert, alors Dieu en conclut que vous n’avez aucun respect de vous-même, et vous condamne à la damnation éternelle- -Si vous offrez quelque chose que vous n’avez pas sur l’instant, alors il prendra la chose auquel vous tenez le plus au monde.- ~
aiopaesanuParticipantOn tente de l’injurier mais parler ne veut pas dire attaquer, et il reste dans son hamac, le chapeau sur les yeux. Le bédouin se met en colère, il crie un petit “وقحة”(waqiha, salope), le chameau lui répond qu’il ne parle pas le terroriste, ce à quoi le bédouin réplique en se faisant Amérindien, c’est à dire Peau-Rouge.
Le chameau blémit, il pousse un cri…qui se transforme en fou rire. Comme si l’insulter y changerait quelque chose.
Le pauvre Maghrébin pousse des hurlements de rage désespérés, mais la bestiole ne remue même pas un sourcil.
Il s’en va quelque part, bien résolu à trouver une solution.Trois jours passent, le chameau pense encore à Fatma, sa chamelle qui l’attend au bled avec ses quarante autres concubines. En tant qu’Arabe de la vielle tradition, il est impensable d’avoir moins de quarante concubines. Certaines portent sa semence divine, et des anges vont provenir d’elles dans les mois qui viendront.
Et lui reste paumé au milieu de ce désert, sous plus soixante le jour et moins soixante la nuit. Alors ça va, il n’est pas trop loin d’une oasis. mais il n’empêche qu’elles lui manquent. Il ouvre ses yeux, et voit au loin une quizaine de bougs qui s’amènent dans un nuage de poussière avec un regard menaçant.
Le chameau hésite entre plusieurs choix . Que feriez-vous à sa place ?
a) Il doit prendre ses jambes à son cou et ne pas se retourner.
b) Il joue l’impertinent et leur montre des caricatures de Charlie Hebdo (à faire en protégeant sa tête, on ne sait jamais, il y a des gens qui s’amusent à découper des têtes de professeurs pour des broutilles pareilles)
c) Oula euh on verra quand ils seront venus, je suis un fort diplomate.
Vu qu’on est sur un hamac, un thé entre les sabots, et qu’il y a un lac à côté, polluer leurs ressources et s’enfuir pendant qu’ils restent sur le cul.
d) One life, one move, on fonce dans le tas et on fuit.
e) Regardes, ô jeune, j’invoque la main de Dieu ! (créez votre propre option)aiopaesanuParticipantC’est l’histoire d’un loir vers la fin de l’hiver, avec les quatre mètres de neige et les températures supérieures à -70 comme en connaissent plusieurs contrées de par nos beaux horizons.
Le petit animal part normalement se lover sous un vieux chêne dans un terrier dont lui seul a la clé.
Mais cette fois-là, il a dû aller en banlieue forestière, sa maison a été squattée et les renards qui l’habitent maintenant lui ont foutus une raclée.
Et avec tous ces sangliers de merde qui passent leur temps à courir et remuer le sol autour de son nouveau chez lui, il n’en peut plus, il n’a pas quitté sa campagne profonde pour ce genre de boucan. Il s’en prend à regretter son ancien chez-lui.
Alors un jour il sort, il engueule les sangliers comme il faut, il menace d’appeler les loups pour les faire arrêter. Les autres se calment un petit moment. Et puis ils reviennent avec d’autres potes à eux et ils lui fracassent la maison et la figure. A coup de défenses.Le loir est désespéré et bien abîmé, on est le quinze novembre et le voilà à nouveau SDF. Il part la queue basse, et se résout à retourner dans sa campagne première.
Mais il y a un hic ! Pendant les six mois où il n’y était pas, déjà il fait plus froid, mais en plus, tout d’un coup c’est super construit, y’a des routes partout, son chêne est mort et à la place, ils ont foutu un réservoir de nourriture, ces bâtards là.
Tout de façon, c’est tous des parasites. Tout de façon, il a une famille chez qui retourner. Il fait quoi ici ?
Mais il est bien obligé de rester là pour l’instant. On est en mi-novembre, et dehors ça caille. Il ne peut pas mourir d’hypothermie.Sa maison qui était squattée au printemps d’avant l’est toujours, c’est même devenue celle du chef de village.
Il s’installe dans les environs, l’hiver passe. Il ne parle avec personne, il dort toute la journée et sort chercher à manger dans ses réserves personnelles de temps à autre. Des fois c’est impossible de sortir, heureusement qu’il a des réserves de secours.
Un matin, on est fin mars. Il a passé six mois là. La neige a un peu fondue, donc maintenant c’est praticable. Il doit rentrer chez lui. Il prend son baluchon, il prend son vélo, et s’en retourne dans sa contrée, où l’attend sa famille.
Mai, il y est enfin. Il a les jambes en compote, il n’en a pas mangé mais ça lui manque. Il se souvient de celle de sa grand-mère, il se dit que dans quelques kilomètres, il sera enfin chez lui.
Mais plus il se rapproche, et plus il reste sous le choc car il ne reconnaît rien.
Déjà il n’y a plus de forêt, plus du tout, il y a des blocs gris immenses, avec des fenêtres partout. Des êtres gigantesques, habillé de drôles d’habits, certains assis sur des vélos comme le sien, mais d’une taille titanesque. Le loir se dit qu’il ne ferait pas long feu s’il entrait en collision avec un truc comme ça.
Où sont ses amis, sa famille ? Il regarde autour de lui, et comprend qu’il n’est plus chez lui. Les Titans le regardent d’un air torve, aucune compassion dans leurs yeux. Il a peur…Des gens s’arrêtent. Comparés aux autres, ils ont une atmosphère différente. Non. Il sait que s’ils l’attrapent, ils vont sûrement le ramener de là où il vient. Et il reperdra deux mois dans le taudis dans la forêt.
Ces gens-là le regardent avec un air…faux. L’un d’entre eux le toise, et déclare avec une voix mielleuse:
“OLEBOUTCHOU.” Oh non.
“Ilalérperduilfolesové” Non.
Le petit animal prie Pan, le dieu de la forêt. Pitié, aide-moi à trouver mes parents.Dans un coin, entre deux blocs gris, un camarade sort: le vieux chef cerf. Le loir se précipite vers lui. L’espoir persiste encore dans ce monde !
Il court, il court. Les grosses bêtes le suivent du regard d’un air sadique, tandis qu’il s’avance sur la plaine grise et sale. Elle sent bizarre. Il renifle, s’arrête un instant, puis repart. Tout de façon il ne sait pas ce que c’est.
Le cerf l’a détecté, il a les yeux ronds comme des soucoupes. Oui, le petit loir était parti de chez lui il y a un bout de temps, et il avait dit ne jamais revenir en ce lieu.
Mais les temps ont changé… C’était mieux avant, quand même. Il est devenu un bel adulte,, il a eu le temps d’avoir une femme, des enfants, des petits enfants et des arrière-petits-enfants. Et ses parents sont sûrement morts.Il parvient devant le cerf, mais celui-ci lui fait signe de le suivre dans un lieu plus reculé.
Ils s’infiltrent dans une clairière intérieure dallée de pierres, et le vieux cerf lui transmet sa sagesse.
Leur forêt a été rasée pour construire un quartier résidentiel pour humains ”riches”. Le terrain était interdit de construction, mais ils étaient amis avec le maire, alors c’est passé crème. Comme toujours.
Les gens que le loir avait croisés et qui lui faisait peur étaient des ”écologistes” selon ce que le cerf avait compris. Ils prennent les animaux qui sont perdus et les emmènent en bordure de forêt. Evidemment, en bord de route. et comme la plupart des animaux sauvés veulent juste retrouver leur famille, ils traversent la route, hélas trop fréquentée. Et ils rejoignent leurs grands-parents.Les parents du loir étaient morts dans ces conditions-là. Le cerf avait trouvé leurs corps sans vie écrasés sur la route.
Tous ceux qui n’étaient pas morts vivaient maintenant vers là d’où venait le petit loir, par pur dégoût de l’humanité. Le loir avait donc fui ses amis d’hier.
Le loir pleura sa famille très longtemps, tandis que le cerf lui soufflait des paroles rassurantes.
Et ils décidèrent de partir trouver un nouveau lieu de vie.
Loin du bitume.
Loin des routes.
Loin des hypocrites écolos.
Loin des villes.
Loin des humains.
Loin des amis qui se meurent sur les routes de bitume empruntées par des citadins écolos hypocrites.
Loin de tout.
Un lieu au milieu de nulle part,
Sans emmerdeurs,
Sans rien,
Juste eux et Maman Nature.Ils méritaient de vivre leurs derniers instants en paix et dans la tranquillité, non ?
.
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Trois ans ont passés. Le vieux cerf est toujours là, il a dépassé dix-sept ans. Le loir en a pratiquement huit à présent.Le loir ne sort plus de son terrier, ses jambes ne le portent plus, il est gaffi de rhumatismes jusqu’à la plus petite cellule de son être, il a le cœur fragile. Quand il fait trois pas, ce qui est déjà très dur, il se retrouve un pied dans sa tombe.
Le vieux cerf est juste plus vieux. Ironique, mais véridique.
Il a les jambes arrières qui tremblent un peu, mais c’est normal avec l’âge qu’il a.Le loir est sur son lit de mort, en cette seconde moitié du mois de mai. Il regrette sa petite maison dans la campagne profonde, sa famille, ses parents, ses frères et sœurs. Son enfance dans un toit de grange. Aaaah… Que c’est dur d’être vieux…Et que c’est dur de trouver ça dur !
Et tandis que le soir se couche, sa vie fait de même. Quelques larmes, quelques adieux à son ami le cerf, quelques excuses parce qu’il va partir aussi tôt et le laisser tomber derrière lui, tout seul…
Et ses yeux se claustrèrent, doucement…aiopaesanuParticipantD’ailleurs, si on poursuit sur cette ligne, est-ce qu’ils ont un ou deux cœurs ? Donc s’ils en ont deux (ça serait quand même cohérent vu qu’ils ont deux corps assemblés en un), pourquoi ils crèvent quand ils se prennent une lance dans le torse humain ?
Pour se…hum hum ! masturber, comment ils font ? Est-ce qu’ils peuvent vraiment avoir des orgasmes ? Mais comment ils s’y prennent ? Je peux saisir pour une femme, mais pour un mec centaure, est-ce qu’il doit frotter ses poils contre une femme pour que ça marche ?
D’ailleurs, est-ce qu’on doit parler de mâle/femelle ou d’homme/femme ?Et puis attends, comment ils peuvent faire leurs besoins ? Est-ce qu’ils ont un système digestif qui traverse l’entièreté de leur corps ?
Et surtout, comment ils naissent ? A supposer que ce soit donc possible qu’ils procréent (j’ai déjà du mal à les imaginer faire tout ce qui peut bien venir avant, à moins que ce soit similiaire à du porno animalier chevalesque ?), comment l’enfant nait ?
Est-ce qu’il naît dans un chou ? Est-ce qu’une cigogne l’emmène ? Plus biologiquement, est-ce que le bébé sort par ce qui sert d’utérus chez un cheval ? Mais quel taille il doit faire pour que ça marche ? Est-ce qu’il naît mi-humain, mi-cheval, ou est-ce que de base c’est un cheval sans tête et plus les années passent, plus le torse grandit, et avec ça son âme et ses pensées ?Mais vu qu’il a deux systèmes digestifs -on va dire qu’il en a deux par souci de simplicité-, comment sont digérés les aliments ?
Rien qu’au niveau de la fusion, elle se fait comment ? Est-ce que c’est au bassin, ou est-ce que c’est plus haut ? Et quand ils se penchent, on dit souvent qu’ils baissent les pattes avant, mais comment ils peuvent faire ça sans tomber, il ont tout le poids de leur thorax qui part en avant en même temps ?!
J’imagine qu’ils peuvent s’embrasser, dans ce cas c’est cool, mais est-ce que le mystère de leur manière d’aimer par les gestes se traduit uniquement comme ça ?
Et vu qu’ils sont à moitié cheval, est-ce qu’ils ont des réflexes de cheval, du genre manger de l’herbe, ou manger des mains humaines pour le fun ?Bon d’accord, on va dire qu’ils peuvent manger de l’herbe. Donc en gros, ils ont un organisme pour digérer des trucs d’humains, et des organes pour manger comme des chevaux. Ensuite, à force de gambader, est-ce qu’à 40 ans ils ont un lumbago, ou une autre déficience ? Et puis comment ils dorment ?! Est-ce qu’ils se couchent par terre, le corps sous une couverture ? Ou est-ce qu’ils dorment vraiment debout ? Ils n’ont vraiment jamais mal aux jambes ?
Attends mais vu qu’ils sont à moitié humains, est-ce qu’ils peuvent attraper des maladies ? Si oui, est-ce qu’ils mettent des masques pour se protéger du covid, ou alors est-ce qu’il y a des hôpitals qui traitent des centaures pour des cancers en phase terminale ?
Est-ce qu’il y a des tomber pour centaures ? Mais comment ils font pour les enterrer, ils font des trous en forme de L ?J’aurais encore plein de trucs à lâcher dans ce salon sur ce sujet, mais je ne suis même pas sûr d’avoir le droit d’écrire ici.
Je m’excuse, mschrome.
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@mschrome#5532 Le camembert pue, vive le camembert!Voilà, comme ça, s’ils arrivent en bas en arrivant ici, ils verront d’abord ton message.
BREF EUH. AU REVOIR.
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