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Chapitre 18
Enquête à Antalvay.
« Pour ceux qui aiment fouiner »
Le lendemain matin la sonnette retenti et les lettres recommandées étaient là. Mes parents reçurent chacun la sienne. Et je suivis ma mère à la cuisine pour en découvrir le contenu. Il s’agissait, comme nous l’attendions d’une convocation pour assister à l’ouverture testamentaire. Elle était convoquée pour me représenter Lili et moi.
Nous n’avions qu’une heure à attendre, mais je devais me rendre avec Éric Lassource pour enquêter à Antalvay. Il arrivait justement pour me prendre avec sa voiture de gendarmerie. Quelle allure j’aurais comme assistante du Lieutenant de gendarmerie pour entamer mon pseudo-stage. Faisant au revoir de la main à Maman, je montai dans le véhicule et nous partîmes pour la commune voisine.
— Je n’ai pas vraiment de plan, me fit-il. De toutes manières je n’arrive à réfléchir à rien, j’ai à peine fermé l’œil de la nuit. Je suis si inquiet pour ma petite Lucie.
— J’aurais fait comme vous si j’avais été à votre place. On va improviser, ne vous en faites pas, je commence à avoir l’habitude.
— On ne peut pas débarquer chez les gens et leur demander s’ils abritent un dangereux criminel. Fit-il pour souligner l’évidence.
— C’est clair, commençons par observer.
Un message venant d’arriver sur mon téléphone.
Stéphane : « Madame le maire et son mari sont introuvables »
Margaux : « Mince, comment savoir où ils sont ?»
Stéphane : « Les employés de mairie ne les ont pas vu depuis hier. Ça ne semble pas normal. »
J’informai Éric de la situation.
— Tu as raison, je vais chercher où habite la belle famille de la sœur de ma femme, prend mon portable, dans ma veste. Et appelle mon adjoint. Tu cherches à Nicolas.
Après avoir trouvé Nicolas, je demandais :
— Je lui dis quoi exactement ?
— Demande-lui où habite la famille Legrand à Antalvay.
Nous étions arrivés, Nicolas, le sergent n’avait pas encore répondu, nous étions arrivés à Antalvay et nous commençâmes à rechercher le quartier sur lequel nous étions venus enquêter. Au bout de quelques minutes nous trouvâmes les lieux et nous mîmes à parcourir ses rues de manière aléatoire, pour sentir l’ambiance de l’endroit où nous nous trouvions.
C’était un quartier ultra moderne. De riches villas d’architecte y étaient alignées. Ce qui me frappa de prime abord fut l’absence quasi totale de végétation, toute la décoration était minérale. De grandes piscines se devinaient à peu près partout, parfois on trouvait un court de tennis ou d’autres infrastructures coûteuses.
Il n’y avait pas de piétons dans les grandes rues larges, mais de rares automobiles de luxe y circulaient.
— Si vous voulez mon avis, je pense que cela ressemble plus à un cimetière qu’à un quartier habité. Fis-je pour alimenter la conversation.
— Tu as raison c’est mort ici.
Nous étions au bon endroit si nous cherchions les ennemis de la vie.
Éric reçu un SMS et me demanda de le lire. C’était l’adresse de la famille Legrand. Pendant qu’il conduisait, je réglai le GPS de la voiture et nous nous dirigeâmes vers le lieu. En approchant, ce qui nous frappa fut une bâtisse qui ne ressemblait à aucune autre qui trônait sur la droite, juste avant le pavillon des Legrand.
Ce manoir était planté au milieu d’un jardin habité par une végétation haute, sombre et torturée. Tout ceci était entouré d’un antique mur ouvert par de grandes portes en fer forgé. Cette imposante demeure dominait la rue.
— Éric, nous ne sommes pas très discrets dans votre voiture de gendarmerie. Et j’ai comme l’impression que nous allons avoir besoin de discrétion.
— Tu as peut-être raison, mais pour l’instant nous menons une enquête officielle sur la disparition de la Maire d’Amalfay, alors ça va aller. On verra plus tard. De toutes manières, ici ça semble difficile de passer inaperçu, il n’y a presque pas de mouvement et je te parierais qu’il y a plein de personnes âgées aux fenêtres. Si on a besoin de discrétion il faudra venir ce soir. Et pas dans la tenue où je suis.
Je ne pus qu’approuver la sagesse du professionnel.
— J’ai l’impression que ce domaine est la clef du mystère, fis-je.
Il approuva à demi-mot et nous descendîmes de véhicule pour aller sonner chez la famille Legrand.
Nous arrivâmes devant une maison d’un style tout aussi moderne que les autres. Un système d’interphone vidéo dernier cri était installé au portail d’entrée et il fallait montrer patte blanche pour pouvoir le franchir. C’est Éric qui pressa le bouton du visiophone. Nous dûmes attendre une vingtaine de secondes avant qu’un homme, vêtu apparemment pour le service, daigne nous répondre.
— Vous êtes ?
— Gendarmerie nationale, nous enquêtons sur une disparition.
Il disparut de l’écran qui resta allumé.
Le majordome revint au bout d’un instant.
— Monsieur et madame Legrand vont vous recevoir.
Le portail s’ouvrit et le domestique, vint nous accueillir dans le jardin et nous demanda de le suivre. Monsieur et madame Legrand se prenaient un moment de détente au bord de la piscine. Nous le suivîmes derrière la bâtisse et nous découvrîmes deux personnes d’un certain âge discutant tranquillement autour d’une table sur laquelle étaient disposés deux verres.
— Lieutenant Lassource et voici ma stagiaire. Nous présenta Éric.
— Vous n’êtes pas sur votre domaine il me semble. Fit l’homme d’un air supérieur.
Le lieutenant ne perdit pas son assurance.
— Effectivement, mais notre enquête concerne votre fils et votre belle-fille qui habitent Amalfay. La situation semble assez grave pour déclencher une procédure de disparition inquiétante.
La femme fut la plus rapide à réagir.
— Une disparition ?
— Effectivement, le personnel de la mairie ne les a pas vu ce matin, ils ne sont pas à leur domicile, leurs domestiques ne les ont pas vus, et leurs deux véhicules sont toujours sur place. Auriez-vous des informations à nous communiquer qui nous permettrait de les retrouver ? Vous ont-ils appelé ?
Aucun des deux protagonistes ne s’était levé de son siège. J’observai la scène et remarquai sur la table des marques laissées par un verre devant une troisième place vide.
— Rien de spécial. Répondit l’homme, si nous avons des nouvelles nous vous ferons signe. Je pense que vous pouvez désormais quitter notre propriété.
En quittant les lieux je lançai un coup d’œil à Éric et lui fit remarquer ce que j’avais vu.
— Un point pour toi Margaux. J’avais bien vu la chaise mais pas les marques de verre. Il y avait donc bien une troisième personne autour de cette table. Et ce n’était pas le majordome…
Nous passâmes les deux heures suivantes à interroger les habitants des villas aux alentours. Sans résultat. Si l’on ne nous regardait pas de manière ouvertement hostile, nous sentions que nous n’étions pas les bienvenus. Une constante se dégageait de ces entretiens : quoiqu’il se fût passé, personne ne nous dirait rien.
Alors que nous avions redémarré notre véhicule et que nous remontions la rue afin de repartir à Amalfay, nous croisâmes un camion assez volumineux. Je demandai à Éric s’il pouvait ralentir pour que l’on voie sa destination dans le rétroviseur. Il s’arrêta devant le manoir.
— J’aimerais bien savoir ce qu’il y a dedans. Dis-je.
— On va faire un petit tour et on revient, juste pour ne pas éveiller les soupçons sur notre surveillance.
Nous passâmes dans quelques rues pour faire demi-tour, nous arrêtâmes quelques instants. Puis nous repartîmes en direction du manoir. Entre-temps le conducteur avait ouvert la porte arrière et laissait apparaître le contenu. C’était un camion frigorifique contenant d’énormes pièces de viande.
Cela résonnait avec ce dont on parlait la veille. Il fallait beaucoup de nourriture pour nourrir de nombreux orcs et ce manoir faisait obligatoirement partie de nos problèmes.
En passant à côté de la villa des Legrand, je crus distinguer une silhouette. Je n’étais pas sûre, mais il me semblait que ce fut le faux docteur Maribaud. Éric en conduisant n’eut pas le temps de le voir. Mais le docteur avait-il aperçu mon regard ?
Après cette étape qui confirmait certaines de nos inquiétudes, bien que n’apportant pas de solution directe, nous nous prîmes le chemin du retour. Lorsque je rentrai à la maison j’eus un mauvais pressentiment. Il était près de midi et aucune odeur de cuisine ne se faisait sentir et je n’entendais aucun bruit. Normalement à cette heure-là, ma mère aurait dû être présente avec Lili. Il n’y avait non plus aucune présence de mon père. Je me rendis dans la grange, le tracteur était bien là, mais la voiture familiale était absente.
Je rappelai vite Éric sur son téléphone avant qu’il ne soit loin.
— Désolé de vous déranger Monsieur Lassource, mais mes parents ont disparu.
— Ils doivent être absents tout simplement, me répondit-il.
J’étais affolée.
— Non c’est impossible, ils n’auraient été nulle part ensemble et ma mère devait aller chercher Lili à l’école.
— J’arrive Margaux.
— Pouvez-vous aller voir si Lili est à l’école ? J’ai peur pour elle.
— Oui j’y passe avant de venir.
— Merci, je sais que vous avez d’autres problèmes, c’est gentil de faire ça pour moi.
— Ne t’inquiète pas. Par ces temps troubles nous devons nous serrer les coudes. Et tu es une bonne adjointe !
Il raccrocha.
J’eus une idée. Devant la ferme Orion, il y avait toujours Hugues qui voyait tout. J’allai droit où il se trouvait habituellement derrière la haie. Me voyant approcher, il courut se cacher plus loin. Mais je l’interpelai.
— Hugues ! Viens me parler s’il te plaît.
Le pauvre simplet s’approcha craintivement de moi. Il avait l’air très tendu.
— Bonjour Margaux. Dit-il en séparant les deux mots d’au moins une seconde.
— Bonjour Hugues, je souhaiterais savoir si tu n’as pas vu quelque chose d’étrange ce matin.
Il se mit à parler soudain très vite, comme si sa vie en dépendait.
— Eh bien, j’ai vu monsieur Maillard tout à l’heure. Il avait mis madame Maillard sur les épaules et elle ne pouvait pas crier car monsieur Maillard avait attaché sa bouche, ses mains aussi étaient attachées. Il l’a mise dans le coffre de la voiture et il est parti.
Je tentai avec difficulté de garder mon calme.
— Hugues, un policier va venir, pourras-tu lui répéter tout ça ?
— Oui je dirai au policier. Ce n’est pas bien de faire crier madame Maillard.
J’eus le bon réflexe, d’appeler Hugo, mon frère. Ce fut une chance, car il répondit.
— Hugo, Papa a enlevé Maman il l’a mis dans le coffre de la voiture et il est parti.
J’énonçai cette réalité d’un ton désabusé. J’étais fatiguée par les émotions et par toutes les horreurs qui s’accumulaient depuis dimanche. Un silence me répondit, puis une voix timide, mais déterminée.
— Je pense savoir où il l’a emmené. Je viens, je vais emprunter un véhicule au premier copain que je trouverai. Mais ça ne sera certainement pas avant l’heure de manger.
— Ils sont où ? Je parie que c’est dans un manoir qui se trouve à Antalvay, dans un quartier huppé où vivent les grands-parents de ta belle.
— Exact, sauf que j’ai mis cette pimbêche dehors de l’appartement. Nous sommes séparés pour de bon.
Cette affirmation me rassura grandement.
— Mais prudence le manoir est piégé. Il vaudrait mieux que je sois avec vous. Si je me dépêche je peux être là dans l’après-midi, il faut deux heures pour effectuer le trajet. Je t’envoie un texto dès que je suis prêt à prendre la route.
Je ne lui demandai pas comment il savait tout ça, je ne préférais pas le savoir pour l’instant.
Quelques minutes après, Éric était là avec Lili et Hugues se répéta. Je racontai ensuite ce que m’avait confié mon frère et qu’il était très proche de mon père en général, mais que j’espérais avoir ouvert chez lui un doute dans son esprit quant au bien fondé des manières de notre géniteur commun.
— Lili et toi, venez manger à la maison. Entre-temps, s’il te plaît, contacte Eorelle comme tu peux ainsi que les autres membres du cercle, on fait un point avec eux après le repas.
Je pouvais joindre Eorelle et les autres elfes par l’intermédiaire de Bastien, je contactai également maître Duchêne et lui demandai s’il pouvait organiser le rassemblement.
— Où est Maman, me demanda Lydia dans son innocence. C’est papa, il lui a fait du mal ? Elle est morte Maman ?
— C’est Papa qui l’a emmené quelque part contre son gré. Mais on ne sait pas où. C’est Hugues qui l’a vu pour la dernière fois quand Papa l’emmenait, elle se débattait. C’est une preuve qu’à ce moment-là elle était vivante.
— C’est au moins une bonne chose.
Lili m’étonnait toujours par sa maturité. A huit ans, elle acceptait les calamités qui s’abattaient sur nous avec un sang-froid extraordinaire, ce qui ne l’empêcha pas de serrer contre moi dans la voiture, pour avoir un peu de réconfort. J’en avais besoin moi aussi, et mon Eorelle, n’était pas là. Elle effectuait également une mission de première importance.
Nous arrivâmes alors chez Éric et Johanna. Johanna nous reçu les bras ouverts. Il informa rapidement son épouse des dernières nouvelles de la journée jusqu’à la disparition de Maman. À cette évocation ma sœur et moi nous regardâmes sans mot dire.
Léa la petite dernière était présente, comme elle connaissait bien Lili elles se mirent à jouer ensemble. Je me mis à cuisiner avec Éric et Johanna. L’ambiance était un peu lourde vu les circonstances, mais une chaleur humaine se dégageait de ce couple. Il y avait chez eux quelque chose que je n’avais jamais senti dans notre foyer, l’amour d’une famille.
Le repas fut bref, car nous étions tous soucieux. Quand il fut terminé, Éric ramena les petites à l’école. La maîtresse si sympathique les garderait après l’école et leur ferait passer la nuit chez elle. Nous pourrions ainsi effectuer notre tâche sans avoir à nous soucier pour les petites.
Puis nous rejoignîmes la maison de maître Duchêne. Avant de descendre de voiture, Éric eu l’idée de contacter la brigade spéciale qui avait été mobilisée par le président de la république au début de la semaine. Éric insista pour leur dire qu’il y avait une forte présomption pour que l’on puisse régler cette affaire rapidement en se rendant à Antalvay ce soir.
Sur huit personnels, le Lieutenant consenti à prêter quatre hommes et il viendrait lui-même en plus. C’était une petite victoire. Ils n’étaient pas nombreux, mais lourdement armés et très entraînés au combat.
Je reçus le SMS d’Hugo qui me confirmait qu’il prenait la route. C’est un ami à lui qui conduisait. Il nous donnait rendez-vous à 16 h au manoir. Nous aurions le temps de nous rassembler avant pour prendre les dispositions nécessaires.
Puis nous entrâmes dans la maison du notaire. La plupart des membres étaient là. Sauf les personnes âgées que nous avions décidé de ne pas déranger. Maître Duchêne les informerait des conclusions que nous aurions tirées.
Lorsque je vis Eorelle m’attendant je me dirigeai directement vers elle sans un regard pour les autres. Nous nous prîmes dans les bras et je pus enfin pleurer tout mon saoul, la tête dans son cou. Elle me berça longtemps et doucement et je pus épancher mes larmes.
Je lui soufflai ensuite à l’oreille :
— Merci.
— Je suis là, je t’aiderai.
Nous n’avions pas besoin de plus de mots. Nous partageâmes ensuite un baiser qui nous redonna l’envie de vivre.
Elle se plaça au milieu de nous et prit l’initiative d’animer la réunion.
— Un fait grave qui s’est produit ce matin. Alors comme tout le monde n’est peut-être pas au courant, je procède à l’annonce. Elle marqua une pause. Hélène Maillard a disparu, violemment enlevée par son mari.
Un murmure d’étonnement parcourut l’assemblée preuve que la nouvelle ne s’était pas encore répandue.
Je levai la main pour prendre la parole. Eorelle me fit signe d’approcher.
— Maître Duchêne, dis-je. Vous êtes certainement le dernier à leur avoir parlé. Comment s’est passée la lecture du testament ?
— Eh bien je suis venu avec Nicolas, l’adjoint d’Éric. J’avais bien imaginé que lorsque M. Maillard verrais que l’héritage était vide, il serait déçu et pourrait se mettre en colère. Mais il n’a rien dit et est parti. Nous avions pensé qu’il n’y avait plus de dangers. Mais nous nous sommes trompés. Oh comme je m’en veux !
En disant cela le notaire enfoui la tête dans ses mains d’un air vraiment désolé.
— Bien repris Eorelle, nous en avons plus sur les circonstances du drame. J’ai le sentiment que cette affaire est en relation avec nos autres problèmes. En tous cas, c’est ce semble vouloir dire Hugo Maillard, qui à priori sait quelque chose.
« Stéphane, peux-tu nous dire ce qu’il en est avec Mme Legrand ?
— Disparue, elle et son mari. Leur véhicule est toujours là. Personne ne les a vu partir. Ils n’ont pas été aperçus depuis dimanche.
— Maître Duchêne et Johanna, vos découvertes au cadastre ? Continua ma bien aimée.
C’est Johanna qui s’exprima en leur nom. Le notaire semblait encore tout retourné par les événements qui s’étaient produits.
— Toutes les victimes de l’imposteur ont des parcelles juxtaposées. Elles forment un tout. Et je pense que tout était prévu pour que par des jeux d’héritage ou autres moyens, tout finisse pas retomber dans certaines mains. Principalement des gens dont les parents ou eux-mêmes sont originaires d’Antalvay.
« Cela désigne une zone assez importante à l’orée de la forêt. Et pourrait correspondre à certaines envies d’investissement contraire à nos valeurs.
— Bien, il reste à savoir ce que Margaux et Éric ont découvert, puis je vous ferai part des nôtres.
Nous racontâmes alors ce que vous savez déjà. La découverte du manoir, la venue du camion rempli de carcasses d’animaux et enfin la présence supposée du faux docteur chez les Legrand.
Enfin je parlai du rendez-vous que m’avait fixé mon frère, me disant qu’il savait que Maman serait probablement retenue au manoir.
Eorelle prit alors la parole pour expliquer ce qu’elle avait appris.
D’abord Hindred et les autres elfes qui l’avaient rejoint avaient fini par repérer des traces qui quittaient les marécages, mais pas dans la direction escomptée. Au lieu de continuer vers le centre de la forêt, il retournait en vers la commune d’Antalvay. Tout cela n’avait été qu’une diversion, mais cela corroborait nos théories.
Ensuite l’équipe d’Eorelle Bastien, Melodia et Cantaran avaient repéré une entrée de souterrain à peu près à un kilomètre d’Antalvay. Une grande quantité de traces de souliers cloutés allant dans le sens de la sortie, et d’autres plus fraîches et moins nombreuses qui rentraient.
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Chapitre 17 – Précédent
Chapitre 19 – Suivant
Encore un bon chapitre Haldur, qui montre que tu gères bien aussi l’enquête policière ! J’ai le sentiment qu’on approche un peu du dénouement mais que tu nous réserves encore de belles surprises 😉
Il y a encore un chapitre et l’épilogue. Bonne année Séverine !
Merci Haldur, bonne année !!!
Je sens que le dénouement final approche ! Bonne année Haldur et vivement la suite XD!