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@AudeMaz#2518 Oui c’est plus clair ! J’ai également le souci du réalisme humain sur ce point. Tous mes personnages principaux ont des conditions mentales particulières ou des troubles mentaux (manie, amnésie, autisme, trouble de l’attachement, stress post-traumatique…) et je tente de dépeindre le plus fidèlement possible la réalité que représente ces conditions. Il y a certaines de ces conditions que j’ai et d’autres que mon entourage ont et pour le reste il s’agit de s’informer sur ce que ça représente, on peut trouver de nombreux témoignages et interviews sur internet, en comprenant qu’une condition a un degré de variabilité d’une personne à une autre, tout comme des événements vécus au même titre que perdre ses parents ne sera pas ressenti de l’exact même façon d’une personne à une autre. Personnellement j’ai eu une amie qui a perdu ses deux parents (sa mère du cancer et son père d’un suicide) et je puiserais personnellement dans son expérience pour tenter de le dépeindre avec réalisme mais évidemment ça change d’une personne à une autre. Que ce soit en connaissant des personnes affectées ou simplement en s’informant (on peut se tourner vers des écrits fiables et notables comme le DSM-5 pour les troubles mentaux et la neurodiversité et en ce qui a trait aux événements vécus he bien des recherches par des chercheurs en psychologie ou simplement comme j’ai dis interviews ou témoignages c’est très bien). De manière générale, expliquer et comprendre quelque chose qu’on a pas soi-même vécu peut être ardu et c’est pour quoi j’ai eu le plaisir d’entre autre exercer mon empathie en écrivant de la poésie sur des expériences vécues par d’autres personnes pour ensuite leur demander si cela relatait bien leur ressenti. C’est plaisant de voir que tu te soucie de dépeindre fidèlement la psychologie et l’expérience humaine, je crois en ce procédé de tout coeur et que cela saura enrichir ton oeuvre notamment via la proximité que tu pourrais insuffler entre les lecteurs et les personnages.En passant si tu veux partir sur une bonne base concernant un personnage ayant perdu ses parents, tout comme je le fais moi-même avec un de mes personnages qui l’a vécu, je te conseille de t’informer sur le trouble de l’attachement, trouble post-traumatique qui se développe notamment chez les enfants adoptés ou les orphelins. Sans directement citer le trouble en question cela pourrait potentiellement t’aider à prendre compte de l’ampleur de la perturbation psychologique que peut engendrer la perte des parents.
Salut ! Personnellement les seuls moments où je souffre du syndrome de la page blanche ce n’est pas par manque d’idées mais parce que je ne sais pas comment concrétiser une idée (du genre la façon de l’écrire). J’ai une imagination débordante et à vrai dire j’ai TROP d’idées, je n’ai écris que 2 chapitres de mon histoires mais j’ai déjà 76 idées de chapitres en tête avec des scénarios différents et je n’en suis pas à mon premier univers fictif, loin de là. Ce que je pourrais te conseiller cependant serait de saisir ce que concrètement tu veux transmettre, véhiculer aux lecteurs, en terme d’émotions ou encore de messages. Il s’agira ensuite de donner forme à ces intentions, en personnages, en lieux, en objets, en concepts, en phénomènes, etc. Alors conceptuellement ça peut sembler vague comme procédé mais je vais l’aborder dans l’angle du symbolisme, façon de créer qui me vient naturellement. J’ai par exemple un personnage dans mon histoire qui est un prophète ayant donc le pouvoir d’avoir des visions de l’avenir, mais étant également atteint d’amnésie antérograde lui faisant perdre certains de ses souvenirs dont ceux de ses visions. Non sans intention humoristique de l’ironie que cela dégage, ce personnage symbolise avant tout quelque chose que je voulais montrer, l’ultime difficulté de l’être humain de simplement vivre dans le moment présent, car ce personnage vit dans le passé en cherchant à retrouver ses souvenirs oubliés et dans le futur en voyant les événements à venir. Des idées de visuels ou de scènes plus spécifiques surgissent régulièrement dans mon esprit, des exemples comme un calin entre deux personnages à un moment clé ou même simplement des phrases qui en imposent, s’agit ensuite de les placer dans un contexte cohérent dans le récit. Si j’étais toi je débuterais en trouvant simplement le cadre général de ton histoire, à savoir quel récit veux tu raconter (si supposons tu avais à écrire un synopsis) et à partir de là fonder les bases de l’univers fictif (basé sur notre monde ou sur un monde complètement inventé) pour construire petit à petit la place qu’occuperont les personnages dans cet univers et ce au sein des lieux, du temps et des circonstances qui les accompagnent (contexte social et environnemental notamment). Bon je ne sais pas si cela a pu t’aider mais voilà haha.
#Frenchwine Où je me trouve (Québec) il est très tard et je m’en vais bientôt me coucher… J’ai déjà feuilleté quelques discussions d’autres personnes et j’ai trouvé une histoire que je compte d’ailleurs lire, après une nuit de sommeil… J’avais simplement décidé de publier cela question de voir si des gens iront voir durant mon sommeil car je suppose que ce sont surtout des français pour qui il doit faire jour…
