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Mke MkeParticipant
–Salut mes petits loulous ! C’est Flossy et bienvenue dans cette nouvelle vidéo ! Vous avez eu plein d’idées complètement débiles pour le défi dix-mille abonnés “Flossy t’es pas cap de…”, je vous remercie d’être toujours aussi fidèles, et du coup j’en ai sélectionné une pour vous ! Comme vous le voyez derrière moi, je suis dans la forêt. Je suis avec ma pote Sofia, tiens Sofia fais coucou à la caméra
–Coucou !
–Elle va m’aider pour le défi que vous avez lancé : “Flossy t’es pas cap de faire une vidéo dans une maison hantée”. Et bien si, je suis cap ! Je suis dans la forêt d’Iraty dans les Pyrénées, et il paraît qu’il y a une maison glauuuuuque dans ces bois. Son propriétaire aurait disparu depuis un siècle, on ne l’a jamais retrouvé. Et devinez quoi ? C’est là bas qu’on va ! Si cette vidéo vous plaît, n’oubliez pas de mettre un petit pouce à la fin, parlez-en autour de vous, et on se retrouve dans la maison hantée !
Simon coupa sa Go-Pro, et remit son sac à dos. Il n’était pas vraiment le genre sportif. Plutôt en léger surpoids, habitué à faire des vidéos cloîtré dans sa chambre-studio à Nantes. Les cheveux longs et bruns, une barbe d’une semaine et des petites lunettes à monture invisible, l’attirail parfait du youtubeur.
–Qu’est-ce que t’en dis Sofia, on va cartonner ou pas ! lança-t-il en levant la paume
–Mais trop ! Allez viens, j’ai hâte de voir ça ! répondit la jeune femme en lui rendant son high-five
Ils étaient partis depuis le matin avec un matériel assez lourd, dans l’objectif avoué de tourner le prochain clip Youtube de Simon Flaubert, alias Flossy. Sofia était son amie d’enfance, ils se connaissaient depuis toujours, et étaient même colocataires à Nantes. Acolyte dans la vie, dans la réalisation des vidéos de Flossy et éternellement dans la friendzone, les deux s’entendaient à merveille et se complétaient bien. Ce projet aussi idiot qu’hilarant les avait motivés dès le début, et ils étaient partis en train chez les parents de Sofia qui habitaient Biarritz. Après quelques heures de voiture, ils avaient enfin posé leurs bagages à Larrau, à la frontière espagnole, pour aller faire leur tournage dans la forêt d’Iraty. Il randonnaient depuis le matin, et avaient l’intention de camper dans la forêt à côté d’une maison abandonnée, pour tourner un maximum de scènes de nuit. Ils avaient choisi le lieu en faisant quelques recherches rapides sur le net, et avaient souhaité éviter les lieux clichés comme la forêt de Brocéliande, ou les châteaux hantés.
Les feuilles craquaient sous leurs pas, la forêt était plutôt paisible et accueillante à vrai dire. Il faudrait jouer d’astuce pour rendre tout cela crédible. Les arbres hauts alternaient avec des clairières d’herbe verte, et les rochers moussus. Ils marchaient depuis trois heures en suivant les coordonnées sur le GPS du smartphone de Sofia, lorsque la silhouette de la maison apparut.
Elle était construite d’un mélange de bois et de pierres. Les fondations, solidement ancrées reposaient sur des murets en pierres empilées, jointes par un mortier grossier. Par dessus, des murs en poutres et planches, partiellement pourris, élevaient la maison d’un étage et de combles. Le tout était en mauvais état, et la nature avait déjà bien repris ses droits. Flossy poussa la porte, qui résista un peu, tant le bois avait gonflé d’humidité et de moisissures. Elle finit par s’ouvrir en raclant obstinément ce qui restait de plancher. Un morceau de mur avait pourri sur l’autre façade et laissait passer de la lumière. L’ambiance était passablement lugubre. Parfait pour un canular de fantômes.
–Du coup Flossy, il faut que tu me racontes pourquoi tu as choisi cet endroit ! demanda Sofia
–Je te lirai ce que j’ai sous la main tout à l’heure, on doit monter la tente d’abord
Les deux amis sortirent le matériel. La tente deux secondes se déplia en un clignement d’œil, ils installèrent un feu de camp à proximité de la maison. Flossy avait bien l’intention de manger son cassoulet en boîte avant de commencer à tourner.
Sofia prépara le projecteur LED et la perche micro. La nuit commençait à tomber, les circonstances étaient au top pour tourner l’épisode. Flossy faisait quelques grimaces pour se délier, et lui fit signe qu’ils pouvaient y aller.
–Trois, deux, un, action !
–Je suis maintenant dans la fameuse maison hantée de la forêt d’Iraty, démarra Flossy dans une voix volontairement mystérieuse. Nous allons rester là toute la nuit et nous vous en partagerons les meilleurs moments. J’avance en ce moment même dans le couloir qui mène au salon. Vous entendez tous ces bruits ? C’est la forêt autour qui fait son concert de nuit.
Sofia braqua le spot sur le mobilier décrépi de la pièce. Des feuilles mortes jonchaient le sol, les chaises avaient partiellement pourri et les murs avaient été vandalisés par des artistes en herbe. Flossy souleva un drap qui couvrait un meuble. Le drap était tellement moisi qu’il lui resta à moitié dans la main.
–Vous voyez ça ? C’est dégoûtant. Il y a une atmosphère super bizarre ici. Je suis sûr qu’il y a un petit fantôme caché quelque part. On va le trouver ensemble. Je me dirige maintenant vers le premier étage, continua Flossy en commençant à monter l’escalier en mauvais état.
–Fais attention quand même, prévint Sofia
–Les marches semblent couiner quand je marche dessus, c’est la maison tout entière qui rejette notre présence, dit Flossy d’un ton théâtral, essayant de rendre la scène plus effrayante qu’elle ne l’était vraiment.
Alors qu’il arrivait au deux tiers de l’étage, la marche céda. Sa jambe traversa avec peu de résistance le bois pourri, et il tomba en avant. Il eut juste le temps de poser ses mains sur la marche supérieure et de rester en équilibre quelques secondes dans cette pose grotesque, quand tout l’escalier s’effondra. Sous ces marches se cachait la cage d’escalier qui descendait à la cave, et Flossy fit une chute de près de trois mètres, aplatissant au passage l’escalier de la cave. Sofia filmait toujours, et le spot éclairait maintenant Simon allongé sur un tas de planches éparpillées sur le sol de la cave, où quelques planches de bois sobrement posées à même le sol faisaient office de plancher.
–Oh putain, j’ai trop mal, je crois que je me suis pété le poignet, dit-il
Soulagée qu’il soit vivant, Sofia chercha quelque chose de réconfortant à dire.
–Si ce n’est que le poignet, tu t’en sors bien. Attends, je t’envoie une torche, je vais chercher quelque chose pour te sortir de là. Comment ça va ?
–Franchement ? Je devais être en train de flipper tout seul dans le noir dans la cave d’une maison hantée, mais je suis juste en train de douiller à cause de ma main, cria-t-il. Je préférerais presque qu’il y ait un spectre à la con et ne pas avoir traversé deux étages de plancher, si tu vois ce que je veux dire.
–Ok ok, calme toi, on va te sortir de là. Qu’est-ce que tu vois ? demanda Sofia en fouillant dans leur matériel pour trouver quelque chose à lui faire passer
La cave n’était pas très profonde, peut être deux mètres de plafond, il aurait pu en ressortir sans effort avec ses deux mains valides. Là la tâche était un peu plus compliquée.
–Envoie le spot et la caméra, je vais filmer un peu le temps que tu trouves un truc
Il réceptionna le sac à dos avec un peu de matériel de tournage, posa le spot à même le sol et commença à filmer dans la pénombre.
–Vous voyez ça les abonnés ? Flossy vient de chuter de deux étage pour vous faire une super vidéo ! Je suis dans la cave de la maison hantée, ça transpire le fantôme ici, continuait-il en essayant de rester convaincant. Il y a plein de trucs bizarres, regardez cette poupée horrible ! dit-il en faisant un zoom sur un poupon en plastique. Et voici la radio de Satan ! enchaîna le jeune homme en filmant un vieux tourne disque. Il parait que si on joue le vinyle des Beatles à l’envers dessus on entend des incantations sataniques !
–J’arrive, Simon, résonna la voix de Sofia. Je vais pousser la table dans le trou, on pourra monter dessus pour ressortir.
–Et voici le bureau du croque-mort, sur lequel il inscrit tous les noms de ceux qui vont mouriiiiir.
Flossy fanfaronnait pour ne pas perdre la face, mais sa main le faisait souffrir, et son tournage prenait l’eau. Il coinça la caméra contre son torse avec son avant-bras et utilisa sa main valide pour fouiller les tiroirs du bureau. Il y trouva du bric à brac, des crayons, des trombones, quelques ustensiles un peu anciens. Probablement début du siècle. Et un petit carnet. Il le feuilleta rapidement, c’était un journal. Les dates étaient aux alentours de 1890. Le carnet était rempli de textes, moitié français, moitié basque, ponctués de cartes approximatives et de coordonnées.
–Voici le journal du croque-mort, on dit que celui qui le lit va mourir dans la journée, raconta Simon en prenant sa voix dramatique. Fuyez pauvres mortels !
Simon le rangea dans son sac, la luminosité était de toute façon bien insuffisante ici pour lire quoi que ce soit.
Entre temps, Sofia était descendue à son tour dans le sinistre soubassement. La lumière du projecteur faiblissait : la batterie de secours était restée dans la tente. Par chance, elle avait apporté les lampes à manivelle de secours. Dans la petite trousse à pharmacie qu’elle avait emportée, il y avait un bandage strap, heureusement. Elle enveloppa patiemment le poignet meurtri de son ami qui gémissait à chaque tour de tissu. Il pouvaient maintenant ressortir de là et se remettre de leur émotions.
–Bon tu ne crois pas que tu as assez fait le pitre ? Il faudrait qu’on retourne à la tente, je n’ai pas envie de dormir ici. Il va falloir qu’on marche demain pour rentrer, et j’espère que ça ne te fera pas trop mal.
Elle retourna vers le muret mettre en place la table qui leur permettrait l’ascension du décroché là où l’escalier s’était effondré. A la première tentative, un pied de la table parut s’enfoncer dans le plancher. A l’emplacement de la chute de Simon, une latte du plancher avait craqué, et le sol dessous était étonnement vide. Sofia enleva les morceaux de bois brisé, et y découvrit une cavité. Elle y glissa sa main et découvrit en tâtonnant un coffret de bois, enveloppé dans un tissu. A l’intérieur, reposant sur de la ouate en piteux état, un magnifique pendentif brillait. Une chaîne dorée aux anneaux imposants soutenait un pendentif de topaze en goutte d’eau gros comme un œuf de caille, d’une beauté éblouissante. La boîte, bien dissimulée, avait miraculeusement échappé aux pillards successifs.
Sur le couvercle de la boîte était gravé ruqiyat?
Mke MkeParticipantHello !
Ce n’est pas fini, mais voilà le début !
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–Salut mes petits loulous ! C’est Flossy et bienvenue dans cette nouvelle vidéo ! Vous avez eu plein d’idées complètement débiles pour le défi dix-mille abonnés “Flossy t’es pas cap de…”, je vous remercie d’être toujours aussi fidèles, et du coup j’en ai sélectionné une pour vous ! Comme vous le voyez derrière moi, je suis dans la forêt. Je suis avec ma pote Sofia, tiens Sofia fais coucou à la caméra
–Coucou !
–Elle va m’aider pour le défi que vous avez lancé : “Flossy t’es pas cap de faire une vidéo dans une maison hantée”. Et bien si, je suis cap, je suis dans la forêt d’Iraty dans les Pyrénées, et il paraît qu’il y a une maison glauuuuuque dans ces bois. Et devinez quoi ? C’est là bas qu’on va ! Si cette vidéo vous plaît, n’oubliez pas de mettre un petit pouce à la fin, parlez-en autour de vous, et on se retrouve dans la maison hantée !
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>Simon coupa sa Go-Pro, et remit son sac à dos. Il n’était pas vraiment le genre sportif. Plutôt en léger surpoids, habitué à faire des vidéos cloîtré dans sa chambre-studio à Nantes. Les cheveux longs et bruns, une barbe d’une semaine et des petites lunettes à monture invisible, l’attirail parfait du youtubeur.
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>–Qu’est-ce que t’en dis Sophia, on va cartonner ou pas ! lance-t-il en levant la paume
–Mais trop ! Allez viens, j’ai hâte de voir ça ! répond la jeune femme en lui rendant son high-five
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>Ils étaient partis depuis le matin avec un matériel assez lourd, dans l’objectif avoué de tourner le prochain clip Youtube de Simon Flaubert, alias Flossy. Sofia était son amie d’enfance, ils se connaissaient depuis toujours, et étaient même colocataires à Nantes. Acolyte dans la vie, dans la réalisation des vidéos de Flossy et éternellement dans la friendzone, les deux s’entendaient à merveille et se complétaient bien. Ce projet aussi idiot qu’hilarant les avait motivés dès le début, et ils étaient partis en train chez les parents de Sofia qui habitaient Biarritz. Après quelques heures de voiture, ils avaient posé leurs bagages à Larrau, à la frontière espagnole, pour aller faire leur tournage dans la forêt d’Iraty. Il randonnaient depuis le matin, et avaient l’intention de camper dans la forêt à côté d’une maison abandonnée pour tourner un maximum de nuit. Ils avaient choisi le lieu en faisant des recherches, et souhaitaient éviter les lieux clichés comme la forêt de Brocéliande ou les châteaux hantés.
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>Les feuilles craquaient sous leurs pas, la forêt était plutôt paisible et accueillante à vrai dire. Il faudrait jouer d’astuce pour rendre tout cela crédible. Les arbres hauts alternaient avec des clairières d’herbe verte, et les rochers moussus. Ils marchaient depuis trois heures en suivant les coordonnées sur le GPS du smartphone de Sofia, lorsque la silhouette de la maison apparut.
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>Elle était construite d’un mélange de bois et de pierres. Les fondations, solidement ancrées reposaient sur des murets en pierres empilées, jointe avec un mortier grossier. Par dessus, des murs en poutres et planches, partiellement pourris, élevaient la maison d’un étage et de combles. Le tout était en mauvais état, et la nature avait déjà bien repris ses droits. Flossy poussa la porte, qui résista un peu, tant le bois avait gonflé d’humidité et de moisissures. Elle finit par s’ouvrir en raclant obstinément ce qui restait de parquet. Un morceau de mur avait pourri et laissait passer de la lumière. L’ambiance était passablement lugubre. Parfait pour un canular de fantômes.
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>–Du coup Flossy, il faut que tu me racontes pourquoi tu as choisi cet endroit ! demanda Sofia
–Je te lirai ce que j’ai sous la main tout à l’heure, on doit monter la tente d’abord
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>Les deux amis sortirent le matériel. La tente deux secondes se déplia en un clignement d’oeil, et ils installèrent un feu de camp à proximité de la maison. Flossy avait bien l’intention de manger son cassoulet en boîte avant de commencer à tourner.
Mke MkeParticipantHello !
Alors j’ai presque tout lu Agent S et Insepcteur L, je voulais me faire une idée du cycle complet
🙂 Tu as bien avancé, c’est chouette !Merci beaucoup pour ton soutien pour Crépuscule Gris, la série va continuer !
Il y aura une surprise dans les prochains chapitres, j’ai un nouveau texte presque prêt, mais comme tu le sais je relis à peu près 200 fois avant de poster donc ça prend un peu de temps 😃J’espère que tu vas poster d’autres séries après Agent S, ce serait dommage de t’arrêter là
Est-ce que ça te plairait que je fasse une relecture corrective sur tes chapitres pour t’aider (en privé) ? Aucune obligation, ce serait simplement pour te donner des clés que tu pourrais réutiliser dans tes prochaines histoiresA bientôt
MKE
Mke MkeParticipantJe pense vraiment en faire un élément à part entière du texte, et pas juste une parenthèse ! Est-ce que toi tu en es satisfaite? c’est le plus important ! en tous cas tu seras indiquée comme rédactrice
😉 Je trouve que ça fonctionne très bien, et ça donne du corps à une relation qui se construit tout en matérialisant ce nouveau monde. Dans 1 ou 2 segments de texte, il aurait parfaitement sa place. J’ai quasiment fini le premier jet du texte suivant, du coup, ensuite ça ferait 2 parties à publier d’un coup !
Chap 5 / Part 4 -> en cours
Chap 6 / Part 1 -> à faire
Chap 6 / Part 2 -> ce texte làest-ce que l’expérience t’a plu? est-ce que tu voudras recommencer plus tard (idem je te donne des éléments et tu improvises) ?
Mke MkeParticipant>
@AudeMaz#1783 Pourrais-tu détailler un peu plus ce que tu entends par épouvante légèreoui tout à fait, alors épouvante c’est l’esprit “ça fait frissonner”, ce genre là :
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Il était seul dans la pièce. le vieux plancher grinçait sous ses pieds. Dans la pénombre, le tic tac de l’horloge paraissait asséner des coups aux murs à chaque seconde qui s’écoulait. Tac, tac, tac. Le son mécanique résonnait d’un écho lugubre, rappelant à Calixte qu’il aurait préféré à ce moment-là être n’importe où ailleurs plutôt qu’ici. Il sentit une main glaciale contre sa nuque, c’était Elle. La peau sèche et rugueuse de la sirène du puits caressait son cou tandis qu’elle remontait vers la base de ses cheveux, froide comme la mort et plissée comme un vieux cuir. Un courant d’air glacial lui effleura la joue, une inspiration caverneuse souffla à côté de lui, puis une voix d’outre-tombe susurra tout près de son oreille
> << Tu n’aurais jamais du revenir bel homme, car tu es à moi maintenant >>évidemment ça ne peut pas être pendant tout le récit comme ça sinon ça perd en intensité
ce que tu dis, sang zombies etc… c’est plutôt du gore, c’est marrant, mais pas ce que j’avais l’intention de faire
😉 Je te propose le mode de fonctionnement suivant : on partage le texte envisagé ici dans une discussion privée pour se relire mutuellement, et on publie après
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@AudeMaz#1783 Oui ça me plait assez, on peut partir là-dessusJ’ai commencé à y réfléchir, je pense que ça va être fun. Voilà comment je pensais commencer le premier chapitre :
Mon personnage s’appelle Simon Flaubert, habite à Nantes, et a une chaîne Youtube sous le nom de Flossy. Les abonnés lui ont lancé un défi dans la thématique “Flossy t’es pas cap de…” “faire une vidéo sur une maison hantée”
Flossy part avec sa meilleure amie (je n’ai pas encore figé de nom, si tu as une idée) et son matos (GoPro, micros et tente) dans la forêt d’Iraty, dans les Pyrénées, pas loin de chez les parents de sa pote qui vivent dans le coin. Ils trouvent une maison abandonnée, site parfait pour faire une fausse vidéo d’épouvante.
Ils rentrent ensuite chez eux à Nantes avec un objet étrange trouvé sur place.Et tu prends le relai. Est-ce que ça te motive ?
Mke MkeParticipantCe matin était différent des autres. Ils avaient passé une nuit au calme. Julie n’avait eu ni froid, ni chaud, juste ce qu’il fallait. Son corps était détendu, mais son esprit toujours pas. Depuis qu’ils étaient dans ce monde, elle ne se reconnaissait plus. Elle ne se souvenait plus.
Elle avait encore rêvé cette nuit, rêvé d’une vie dont elle avait du mal à se souvenir. Tout se mélangeait. En se regardant dans un petit miroir, posé dans un coin de la pièce, elle se demandait si cette personne dans le reflet était bien elle.
Elle apparaissait amaigrie, ses cheveux auburn, d’ordinaire légèrement ondulés, étaient terne, sans forme, sans vie.
Ses joues étaient creusées et de profondes cernes s’étaient formées sous ses yeux. Elle paraissait facilement quinze ans de plus. Pour se rassurer et se souvenir, elle répéta à son reflet, comme si c’était lui qu’elle essayait de convaincre : “Je m’appelle Julie Cavarra, j’ai trente-quatre ans. Je travaille pour Marie, j’étudie les matériaux pour une compagnie minière”. Elle marqua une pause, ferma les yeux, puis les rouvrit et répéta avec conviction “Je m’appelle Julie Cavarra”.Dans son monde, elle était ingénieure. Elle avait un métier, une carrière. Enfin, c’est ce dont elle se persuadait chaque jour. Pourquoi était-ce si difficile de se souvenir ? Avaient-ils vraiment été dans cette grotte ?
Dans ce monde, elle était interprète pour ses amis, un peu par accident. Elle avait été prisonnière, peut-être même l’était elle toujours.
Même s’ils disposaient de certaines libertés depuis qu’ils étaient ici, était-ce bien réel ? Faire la part des choses était si difficile. Elle avait la tête lourde de ressasser toutes ces images. Cette sensation de redécouvrir des bribes de sa vie et de revivre toujours les mêmes souvenirs la fatiguait. Elle sortit de cette chambre pour prendre l’air. La lumière du jour ne pouvait lui faire que du bien.
Vertval était déjà agitée. Du monde, il y en avait partout. Chacun le nez dans ses affaires, à chaque coin de rue. L’appréhension de l’effervescence de la foule la fit partir dans le sens opposé. Elle regarda les collines, leur verdure sans fin jusqu’à l’horizon. La beauté de cette nature la fit sourire. Elle marcha pendant quelques minutes avant de découvrir un champ immense, entouré d’une clôture. Cela ressemblait à un parc pour chevaux. En s’approchant plus elle vit une petite dizaine de draks. Elle s’assit dans l’herbe face à eux. Cette créature était belle, étrange et fascinante. Ne prêtant plus aucune attention aux bruits lointains de la ville, elle resta là des heures durant. Elle n’entendit pas que quelqu’un s’approchait d’elle.
–Ils sont beaux n’est ce pas ?
Dans un sursaut, elle se releva en se retournant. Un homme se tenait la, debout derrière elle. Il était grand les cheveux longs et blonds.
–N’ayez pas peur, je ne voulais pas vous effrayer.
Il s’accroupit devant elle.
–Je m’appelle Leoval de Mith, rasseyez-vous avec moi si vous le voulez bien.
Perturbée par cette arrivée, elle lui obéit sans rien dire
–Comment vous appelez-vous ?
Elle n’arrivait pas à détacher son attention de cet homme. Comme hypnotisée par son regard. Ses yeux étaient vert émeraude, captivants.
Elle réussit enfin à ouvrir la bouche pour lui bafouiller son prénom.
–Je… Je… M’appelle Julie.
–Ravis de faire votre connaissance Julie. L’arrivée de votre groupe n’est pas passé inaperçue. Beaucoup de monde est à votre recherche.
–Vous aussi ?! Vous faites partie de ces gens qui veulent nous garder prisonniers ?
Elle ne s’était pas rendue compte du ton agressif qu’elle avait emprunté. Leoval sourit.
–Non Julie. Je ne suis pas là pour ça. Je suis le frère d’Obianne de Grandvaux, et seigneur de Mithliene. Je suis en visite à Vertval pour affaires.
Gênée, elle ne lui répondit pas de suite.
–Je suis désolée, je ne voulais pas paraître si agressive. Depuis quelques semaines, j’ai l’impression de perdre la tête. Nous avons passé tant de temps dans cette prison infâme. Je ne sais plus ce qui est réel ou non. Tout ceci m’est complètement étranger, dit elle en balayant le paysage d’un mouvement de main
Leoval posa sa paume contre son propre torse en souriant
–Je suis réel, et cette conversation l’est aussi, Julie. Cette conversation est réelle, et plaisante qui plus est
Son regard était doux, chargé de compassion. Il n’insista pas et resta simplement assis à côté d’elle. Durant un moment d’apaisement, ils observèrent en silence les draks s’ébattre dans le champ voisin.
–Qu’est ce que c’est, Mithliene ? lui demanda Julie
Sa question n’avait pas l’air de le surprendre.
–Mithliene est une seigneurie, comme Vertval. Sauf qu’il y a moins d’animation qu’ici. Chez moi, tout est vert, il n’y a pas de pavés. Des champs, des arbres, des collines, tout cela à perte de vue. Nous appelons ça le_Jardin de Mith_ .
Elle fermait les yeux pendant son récit, elle se sentait bien, apaisée, libre.
–.. Des petits cours d’eau traversent le Jardin de part et d’autre, pour finir en cascade dans la rivière de l’Elm. Nous avons des fleurs tout au long de l’année. Une palette de couleurs infinie au fils des saisons. Je suis sûr que vous trouveriez ça magnifique.
–Je n’en doute pas, votre famille doit être ravie d’y vivre.
–La seule qui me reste est Obianne. Notre père est décédé cette année. C’est pourquoi aujourd’hui, je me retrouve à la tête de Mithliene, et pour être franc, je ne m’y étais pas assez préparé
–Je suis désolé pour votre père.
–Vous ne pouviez pas le savoir, ne vous en faites pas.
Leoval la regardait avec beaucoup d’intensité. A son contact, elle oubliait où elle était, qui elle était et même d’où elle venait. Elle était détendue. Elle n’avait pas ressenti ça depuis tellement longtemps.
–Peut-être que vous aimeriez m’y rendre visite ? Et voir la beauté du Jardin de Mith ? Après tout, vous n’êtes plus prisonnière. Je ne sais pas encore combien de temps je resterai à Vertval, ça vous laisse le temps d’y penser. Malheureusement, le devoir m’appelle, je n’ai plus le loisir de faire ce que je veux
Il salua Julie et se leva pour rejoindre la résidence de sa sœur. Elle resta là, à rêver de son Jardin.
Une semaine s’était écoulée depuis que Julie avait rencontré Leoval. Ils n’avaient pas eu de nouvelle discussion, simplement des banalités courantes. Le jeune seigneur de Mithliene avait traversé la moitié du pays, et avait sûrement mieux à faire que de prendre de son temps pour une discussion avec elle. L’invitation de Leoval à découvrir son monde lui semblait de plus en plus lointaine.
Entre temps, Julie avait réussi à se procurer un petit carnet aux feuilles ocres, et quelque chose qui ressemblait à un crayon à papier un peu rustique. Durant les jours qui suivirent, elle recommença a dessiner. Elle dessina des choses de son monde et des choses de ce monde, comme si son inconscient ne voulait pas qu’elle oublie. Un jour comme un autre, elle décida de retourner au parc des draks, là où elle avait fait la connaissance de Leoval. Elle voulait les dessiner, capturer leurs images. Pour ne pas les oublier eux aussi. Le jeune femme s’assit au même endroit que la fois précédente, et prit un instant pour admirer la beauté qui l’entourait. Elle commença a griffonner sur son carnet. Les coups de crayon étaient précis comme si elle les avait dessinés toute sa vie. Des bruits de pas se rapprochaient derrière elle. Sans même se retourner, Julie savait que c’était lui. Elle le sentait.
–Bonjour Julie, je ne savais pas que vous aviez une passion pour le dessin.
Sans lever la tête de son carnet, elle lui répondit de la façon la plus neutre possible.
–Bonjour Leoval, je ne savais pas que vous aviez une passion pour éviter les gens.
Il s’assit près d’elle, plus proche que la fois précédente pour pouvoir épier par-dessus son épaule ce qu’elle faisait.
–Je vous dois des excuses, Julie, j’ai été très occupé ces derniers jours. J’avais besoin de régler certaines formalités avec ma sœur.
Elle ne répondit pas, déçue elle ne voulait plus rien lui montrer de sa fragilité.
–J’ai entendu dire que vous étiez une bonne cavalière. Est-ce que vous aimeriez faire une balade avec moi ? Je pourrais vous amener dans les collines, vous montrer Vertval sous un autre angle.
Elle leva enfin les yeux de son carnet, pour le regarder. Il n’avait plus cet air compatissant sur le visage, son regard était différent du jour de leur rencontre. Elle pouvait lire dans ses yeux de l’excitation pour sa proposition, comme s’il n’y avait rien de plus extraordinaire que de monter à dos de drak.
–D’accord, montrez-moi
Il se leva le sourire aux lèvres, et prit la main de Julie pour l’aider à se relever. Il l’amena près d’une écurie à proximité de l’enclos, et s’y fit prêter le nécessaire pour atteler les draks par deux centaures qui y travaillaient. Il sella deux draks avec une dextérité qui laissa Julie sans voix. Ses gestes étaient fluides et précis.
–Prête ?–Je crois oui–N’ayez pas peur, je resterai près de vous.
Il l’aida à monter sur son drak, puis grimpa sur le sien. Leoval avait choisi d’emprunter des petits chemins faciles à pratiquer. Il se retourna plusieurs fois pendant le trajet comme pour s’assurer qu’elle le suivait toujours, et que rien ne lui était arrivé. Julie trouva ce zèle attentionné touchant. Après une bonne demi heure de montée, ils arrivèrent sur un plateau, où l’herbe s’étendait à perte de vue. Il pointa le bord du plateau.
–Vous voyez là bas ? La montagne s’arrête net, c’est de là que nous pourrons voir Vertval.–Que dites-vous d’une course ?
La proposition surprit Leoval, l’assurance soudaine de Julie n’était pas pour lui déplaire.
–Je ne recule jamais devant un défi.–Alors à trois !
Ils s’élancèrent en poussant chacun leur monture. Les griffes des draks mordaient dans l’herbe et soulevaient des mottes de terre. Leur respiration s’accélérait. Les pattes des majestueux animaux battaient la terre à un rythme infernal. Julie, plus légère, arriva la première. Au moment de s’arrêter, son drak broncha et émit un grognement. Leoval arriva quelques secondes plus tard. Les deux créatures prenaient de grandes inspirations caverneuses, essayant de retrouver leur souffle.
–Je m’incline, Julie vous avez gagné, mais ce n’est que partie remise.
Julie riait. C’était la première fois que Leoval la voyait rire, c’était aussi la première fois même qui la voyait aussi lumineuse. Il l’aida à descendre de son drak.
–Voilà Vertval, comme promis
Julie n’en revenait pas de ce qu’elle avait sous les yeux. Elle toisait en silence l’immensité sous ses pieds, et la cité en contrebas. Cette vue lui fit taire toutes ses pensées. Elle ne pensait plus aux autres, à son ancienne vie ni au monde qu’elle avait quitté. Elle faisait partie pour quelques instants de celui-là et ces instants étaient infiniment agréables.
Pendant les moments qui suivirent, Leoval chercha à en savoir plus sur le monde de Julie. Elle avait du mal à se souvenir de tout, certaines choses lui revenaient de temps à autres, sans savoir si c’était son imagination ou des bribes de réalité. Elle lui avoua avoir l’impression d’avoir perdu son identité. Leoval partagea le poids de ses nouvelles responsabilités, et les conditions dans lesquelles il était descendu à Vertval. Il se sentait oppressé, n’ayant pas envisagé d’être aussi rapidement le nouveau Seigneur de Mithliene. Il se sentait submergé par le deuil de son père et avait besoin des conseils de sa sœur pour être à la hauteur de ce que son père aurait souhaité. Les deux âmes égarées se comprenaient, s’apportaient soutien et réconfort. Les heures passèrent et le soleil jaune était descendu rapidement pendant leur conversation.
–Nous devrions repartir, Julie, il commence à faire très sombre.
–Oui, les autres vont commencer à se demander ou je suis. Merci pour cet après-midi. C’était vraiment magnifique.
Il l’aida à se relever, lui replaça une mèche de cheveux derrière l’oreille.
–Merci a vous Julie, c’est vrai, tout était magnifique.
Mke MkeParticipant>
@AudeMaz#1778 A mon avis mieux vaut partir d’une page blanche, et avec une trame légèreça me va
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@AudeMaz#1778 certaines limites à l’avance (pas exemple, je n’aime pas les robots, désolée pour eux).ça roule, pas trop d’eau de rose pour ce qui me concerne, ce qui n’empêche pas des relations entre les personnages
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@AudeMaz#1778 On pourrait peut-être partir sur des chapitres pas trop long (genre 7 min de lecture) pour pouvoir gérer les timings sans trop de difficultés ?Adjugé
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@AudeMaz#1778 on publie à tour de rôle un petit chapitre. / chacun publie dans une rubrique du même nom avec un même #ça me parait bien, recréer un compte c’est trop de gestion pour pas grand chose. utiliser la même image et la même structure de titre ça aide à s’y retrouver aussi. On peut se consulter pour choisir l’image, qui pourrait imposer des directions involontairement
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@AudeMaz#1778 J’aurais tendance à dire toi vu que tu as l’air d’avoir beaucoup d’idée. Tu as peut-être des textes en magasin don tu ne sais pas trop quoi faire. Mais si on trouve une idée ensemble n’importe, ça peut être une question de timing, par ex si j’ai plus de temps au moment où on est prêt, je commence.Pas de souci pour démarrer, ce ne sera pas avant ce week end par contre je pense
J’ai quelques directions à te proposer mais il faut voir comment on fait, par exemple ça m’amuserait de commencer un texte de la manière suivante :
Un mec qui fait des vidéos sur des sites abandonnés sur Youtube trouve une maison isolée dans une forêt. Il fouille les meubles avec sa caméra et trouve XXX quelque part, ce qui déclenche une réaction en chaîne. J’aime bien l’idée de partir sur des objets ésotériques, ça permet des libertés. Pour le style j’aimerais bien faire un peu d’épouvante légère parce que j’en ai très peu fait, mais ça reste complètement ouvert si tu aimes d’autres stylesSinon on peut partir sur du policier, ça impose quelques restrictions sur la construction des personnages pour être crédible. Voire un mélange des deux \o/
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@AudeMaz#1778 J’aime bien l’idée de ne pas définir de chute à l’avance, mais peut-être est-ce risqué.Pas forcément risqué, doit avoir juste une idée de la longueur envisagée pour que ça ne perde pas en dynamisme (par exemple on fait 5 textes chacun (c’est bien pour commencer) ? ça donne une idée de du temps qu’il reste pour arriver à la conclusion, et surtout, en fonction de qui commence : qui conclura, grosse responsabilité
😉 Mke MkeParticipantBonjour Aude,
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@AudeMaz#1770 Je me permets de te contacter en privé, car j’ai beaucoup aimé ton nouveau PEN, le portefeuille.Déjà merci, ça fait plaisir
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@AudeMaz#1770 J’avais bien aimé le début de crépuscule gris aussi mais je ne suis pas du tout attirée par les romans Fantaisy donc forcément la suite était moins pour moi.Ne t’inquiète pas, la fantasy ce n’est pas pour tout le monde, j’en suis conscient. J’aime bien rêver, et créer un monde imaginaire est un moyen de s’évader complètement.
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@AudeMaz#1770 Bref, j’ai une idée qui a germé dans ma petite tête et j’ai une envie de crée une nouvelle à deux têtes ou à quatre mains. Je m’explique : l’idée c’est que chacun leurs tours les auteurs écrivent un chapitre de l’histoire. Pour cela, deux possibilités :
> Deux personnages principaux, chaque auteur écrit son point de vue de l’histoire en alternance de chapitre
> Un seul personnage, mais à tour de rôle les deux auteurs décident seuls des événements du chapitre (avec pourquoi pas la définition d’un cadre de départ).
> Ce serait une sorte d’écriture collaborative mais où chacun à la maitrise totale de sa partie, mais ne maitrise pas celle de l’autre. Un challenge dans le challenge.
> Après je ne sais pas si nos univers peuvent coller. Le mien n’est pas encore très défini d’ailleurs. J’aime les thrillers, pourquoi pas une touche de fantastique, mais je reste assez terre à terre.
> Malgré cela est-ce que cela pourrait t’intéresser ? Bon tu sembles aussi avoir pas mal de projets déjà, donc peut être pas la place pour un nouveau. Aucun soucis si tu préfères décliner, je lirais quand-même la suite de ta nouvelle nouvelleAlors, c’est vrai que mes projets me prennent déjà pas mal de temps (entre le taf, la musique et les textes que j’essaie de sortir à des intervalles décents), en revanche l’exercice est très motivant et ça pourrait m’intéresser.
Pour info on travaille déjà à quatre mains avec Tssuko sur un chapitre de Crépuscule Gris, comme elle aimait l’histoire je lui ai proposé d’écrire un passage avec son regard.Pour l’histoire du portefeuille, j’ai déjà une trame complète, donc je ne sais pas si c’est le candidat idéal
😉 Il y a une vision derrière (que je peux te partager si l’histoire t’a inspirée), ou on peut partir sur un projet complètement différent si tu veux rester sur une histoire ouverte sans trame pré-définie.Il faut juste prendre en compte le fait que je ferai au mieux pour publier, mais je ne pourrai pas te garantir de sortir des textes à la minute. Entre autres parce que je suis un relecteur compulsif et que je corrige mes textes jusqu’au dernier moment !
Donc si on se dit “go !”, tu verrais ça sous quel format ? Une nouvelle trame? Qui lance l’ouverture? Quelle longueur approximative? Une thématique préférée? On se met d’accord sur les grandes lignes au départ ou c’est improvisation complète?
A bientôt
MKE
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