Aude Maz

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  • Aude Maz
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    Franchement, je crois que j’ai l’envie d’écrire depuis petite, mais alors pourquoi ? Je ne sais pas. J’ai toujours beaucoup lu, ce qui a du jouer un peu. J’aime chercher le bon mot, pour faire ressentir l’émotion des personnages. Plus que le bon mot, le bon enchainement des mots. Après je ne m’étais pas vraiment lancée jusque-là, car j’ai du mal à me fixer sur une idée, à me dire : “c’est la bonne à développer”. Par contre je suis assez à l’aise pour divaguer à partir d’une idée de départ que l’on me donne. De formation scientifique, j’ai écris un nombre incalculable de rapport et j’y est toujours pris plaisir contrairement à la plupart de mes collègues. Mais on a jamais recours à l’imaginaire dans ce cadre -là.
    Suite à un changement de carrière, je suis devenue rédactrice web pour un site de tennis (entre autre), toujours pas d’imaginaire, mais il faut trouver une façon sympa de raconter pas grand chose parfois. J’y prend beaucoup de plaisir. Mais le vrai déclic, c’est un petit concours pour gagner une formation de rédaction web et je me suis rendue compte que j’avais pris beaucoup de plaisir à écrire une mini-fiction.
    Pourquoi, je ne sais pas vraiment. Peut-être car on est libre d’écrire ce qu’on veut, contrairement à une actualité ou un rapport scientifique.
    Voilà, j’ai un peu raconté ma vie et pas vraiment répondu à la question 😉

    Aude Maz
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    Re-bienvenue alors 😉

    Aude Maz
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    Je suis bien d’accord, la phrase d’accroche est capitale (voir les quelques phrases d’accroche). Je me permet de te donner mon avis aussi, mais il est un peu différent de celui de Nicolas. Mais il y a autant de façon d’écrire qu’il y a d’écrivain j’imagine 😉
    Ma proposition est de garder ta première formulation mais en faisant des phrases plus courtes 😀 “Il était une fois, un homme très pauvre. Peut-être le plus misérable du Village Ndiki-Nen. Il vivait dans sa misérables case délabrée à la sortie du village, près de la forêt “.
    Je suis adepte des phrases courtes qui rythment le réçit. A chaque phrase on apprend quelque chose en plus, du coup ça donne envie de poursuivre pour savoir ce que les phrases suivantes vont nous apprendre.
    Bon après ce n’est que mon humble avis 😉

    Aude Maz
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    Certains le regrette mais l’apparence me parait capitale donc se différencier la dessus, c’est déjà un atout non négligeable.
    Le choix est tellement diversifié qu’il faut bien un critère de choix rapide 😉

    Aude Maz
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    Bienvenue ! Malheureusement les correcteurs sont souvent imparfait sur les fautes d’accords notamment. Peut-être qu’antidote sera se montrer à la hauteur. Sinon il faut apprendre à relire en se détachant du texte ce qui est compliqué. Bonne chance !

    Aude Maz
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    Bienvenue !

    Aude Maz
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    Pour moi c’est variable, cela dépend dont je dispose. A la base j’aime les longs romans avec lesquels on passe du temps. Mais sur wikipen en général je me connecte quand j’ai un petit creux dans ma journée donc, j’ai 5-10 min devant moi. Mais je préfère lire des chapitres qui appartiennent à une plus longue histoire, qu’un petit texte qui va me laisser trop rapidement orpheline. Ce qui ne m’a pas empêché de savourer certains textes courts sans suite.

    Aude Maz
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    Et elles apportent au texte de départ bien sûr 😉

    Aude Maz
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    Alors c’est vrai que j’ai pas beaucoup étayé : le “Super !” du début voulait dire : Super les corrections, elles respectent totalement le texte de départ 🙂 C’est sur que ça n’était pas très clair 😉

    Aude Maz
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    publié 🙂

    Aude Maz
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    Super ! D’ailleurs, je m’excuse car je viens de m’apercevoir que quand je t’avais copié le texte, j’avais perdu la forme pour les dialogues et cela a du être un peu ch… à lire 😉

    Aude Maz
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    Je ne crois pas non plus que ça soit un problème, ce serait dommage de raccourcir des passages s’ils sont intéressants pour l’histoire. Après je pense qu’il ne faut pas faire trop trop long sinon les lecteurs pressés passeraient peut-être leur chemin (16 min ce n’est pas trop je pense)

    Aude Maz
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    Top merci 🙂 Ça me rassure, on devrait bien se “compléter” du coup.

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    @MKE#1923 En tous cas j’aime beaucoup, on sent que tu a été de plus en plus inspirée au fur et à mesure, le début gagnerait à être élagué un peu, on verra comment

    C’est intéressant, j’ai pas eu cette impression. J’attends donc tes remarques plus précises 😉 Mais t’inquiète on a le temps

    Aude Maz
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    Salut, voici ce que je propose pour la suite. J’ai essayé de garder le même esprit. A voir ce que tu en penses 😉 j’attends tes remarques, modifications…

    Waouw, et bien on aura pas tout perdu, pensa Sofia dans son fort intérieur. Parce que pour être tout à fait honnête, elle commençait à se demander s’il n’avait pas fait une bêtise, en acceptant de l’accompagner. Surtout quand son coeur a raté un battement en voyant Simon s’écraser au sol. Elle avait vraiment cru qu’il était mort. La catastrophe. Il est son meilleur ami depuis toujours et elle adore leur coloc. Elle n’avait pas osé l’avouer mais cette histoire de maison hanté lui donne la chaire de poule.

    Simon, viens voir ce que j’ai trouvé…
    Son ami resta figé de stupeur pendant quelques secondes, puis reprit ses esprits

    Mais c’est magnifique ! Passe moi la boite.
    La voilà ! Elle poussiéreuse mais en excellent état.
    “RUQIYAT?”, murmura Simon sans trop oser y toucher. Il oublia quelques instants son poignet meurtri et recommença à filmer et dit d’une voix d’outre-tombe :

    Nous avons trouvé le trésor d’Eugène Charpentier. Je suis sûr que son âme est enfermée dedans… Regardez, il cherche à en sortir, gronda-t-il, en agitant l’objet.
    Soudain, un bruit les fit sursauter. La tension était montée d’un cran avec cette trouvaille. Ils se sentaient épiés. Ils ne faisaient plus les malins. Ouf, ce n’était qu’un bout d’escalier. Enfin, ce qu’il en restait. Sofia frissonna. Elle supplia son ami

    Allons-y si tu as fini, c’est lugubre ici et il commence à faire froid
    La tente est là, Sofia…
    Hors de question que je dorme ici, c’est trop flippant
    Je pensais que c’était toi l’aventurière de nous deux, la taquina Simon qui espérait faire réagir son amie. Il n’y a rien de terrifiant.
    Sofia tourna les talons et commença à rassembler quelques affaire :

    Tu fais comme tu veux, mais je ne resterai pas une minute de plus ici.
    Ok, ok dit Simon pour calmer le jeu et plus préoccupé par le pendentif qu’il venait de trouver que par le campement. D’autant qu’il ne pensait pas réussir à dormir avec toutes ses émotions et son poignet douloureux.
    Un nouveau craquement se fit entendre. Derrière eux, une ombre disparue dans les fourrées. Ce ne devait être qu’un rat, mais même si la nuit était assez claire, dans la pénombre difficile d’identifier quoi que ce soit.

    Allez, Simon, on bouge, j’en peux plus et avec ton poignet, ça ne sera pas simple
    Où veux-tu aller ? Rétorqua Simon qui avait hâte d’étudier le pendentif.
    Assez loin pour ne plus voir cette maison qui a failli te tuer.
    Après quelques minutes, ils finirent par trouver un endroit qui fit consensus. Trimbaler tout le matos à trois bras au lieu de quatre, ne fut pas de tout repos. Il a fallut éteindre le feu près de la maison et en refaire un sur le nouveau campement. Ils s’asseyerent enfin autour du nouveau feu. Ça y est, Flossy allait pouvoir savourer la découverte de Sofia. Pour être franc, il ne s’attendait pas à ça. Son excitation tranchait avec le malaise de Sofia. Il essaya de dérider son amie :

    Alors, à ton avis, c’est le trésor dont tout le monde parle, dit-il d’une voix enjouée.
    C’est toi le spécialiste, bougonna la jeune femme
    Allez Sofia, arrête. Tiens vas-y met le autour du cou pour voir. Je suis sûr que tu seras canon avec !
    Parce que sans, je suis un cageot ? répliqua-t-elle, peinant à cacher un sourire naissant.
    Quelle mauvaise foi. Simon savait qu’il avait gagné, et que son amie avait déjà commencé à lui pardonner. Avec maintes précautions, le youtubeur sorti le pendentif de la boite et le tendit de sa main valide à sa coloc’. La jeune femme, un peu mal à l’aise, passa la chaine autour du cou. Une sensation bizarre la saisie. Le topaze était vraiment magnifique, mais elle avait l’étrange impression de l’avoir volé. Et cet histoire d’âme prisonnière la mettait mal à l’aise. En même temps c’est vrai qu’il lui allait bien ce pendentif sur sa peau bronzée. Elle se dérida un peu.

    Comment ça va ton poignet ? Ça va aller pour demain demanda-t-elle à Flossy qui semblait hypnotisé par le bijou.
    Franchement, je douille. Je ne crois pas que je vais réussir à dormir.
    C’est quoi le plan maintenant ?
    On peut pas rester là. A froid, je risque de ne rien pouvoir faire. Retournons à Nantes dès demain, j’irais me faire soigner là-bas.
    Ça va pas être trop long, le voyage, juste avec un bandage ?
    Je prendrais un max d’antalgiques. Avec les fêtes de Bayonne, je n’ai pas envie de me pointer à l’hopital avec les fêtards bourrés qui se sont fait embrochés par des vachettes mal lunée. Et puis, j’ai un montage à faire aussi. Ce n’est pas des vacances.
    Ça je m’en était bien rendue compte, répondit-elle songeuse
    Ils restèrent silencieux un moment. Chacun pris dans le tourbillon de ses pensées. Flossy pensait à la vidéo qu’il allait pouvoir monter. Ça allait être chouette finalement, mais il avait frôlé la catastrophe. Sofia était vraiment pâle sur certaine prise de vue, ça sera bien crédible. Et puis avec le trésor… Sofia, pensait à son ex qui l’avait quitté brutalement quelques semaines plus tôt. C’était un peu à cause de lui qu’elle était là. Même si elle adorait son Simon, son nounours, toujours là pour elle. Toujours le mot pour la faire rire quand ça va pas. C’est elle qui rompit le silence :

    “RUQIYAT?”, ça veut dire quoi à ton avis ? C’est du basque tu penses ?
    Je sais pas. Niveau Basque, tu devrais être plus calée que moi !
    Flossy paru réfléchir un moment, et se replongea dans ses notes de départ. Il passa le doigt sur chacune des lettres gravées, comme si cela allait lui donner la réponse. Le contact du bois était doux et rugueux à la fois. Il se pris à rêver d’avoir trouvé une pièce historique d’une valeur inestimable. N’était-ce pas un peu ce qu’il allait chercher en faisant ses vidéos. Des morceaux d’histoire, avec un petit ou un grand “H”, cela n’avais pas d’importance. A chaque fois, il s’imprégnait de l’atmosphère du lieu. Mais cette fois, il avait l’impression que c’est le lieu qui l’avait imprégné. Depuis la chute de cette escalier, il avait la vague impression qu’il ne maitrisait plus rien, que tout lui échappait. Même Sofia ne semblait plus être celle qui connaissait. Elle qui est d’habitude toujours si sure d’elle, un brin aventurière. Elle lui a paru si terrorisée.

    En fait, je pensais plutôt à de l’Arabe. Rapport aux sarrasins tu vois, finit il part dire.
    Putain, c’est chaud !
    Hein ? réagit Simon surpris, ça te pose un problème ?
    Non le pendentif, idiot…
    Il a dû capter la chaleur du feu
    Mouais… Je vais le remettre dans sa boite, ça me met mal à l’aise.
    Oh arrête de faire ta chochotte, répliqua Simon qui fixa quelques instant la marque rouge qu’avait laissé l’objet sur la peau de son amie. Mais il se garda bien de lui dire.
    On a qu’a regarder sur google, repris Sofia
    Pour savoir si c’est normal qu’un pendentif en topaze chauffe ? demanda Simon étonné.
    Mais non, sur google traduction pour savoir ce que signifie RUQIYAT.
    On a pas de réseau, dit-il après avoir fait plusieurs essai infructueux.
    Même si la tension était encore palpable, ils décidèrent d’essayer de dormir. Flossy émit plusieurs gémissement en se glissant dans son sac de couchage. Sofia savait qu’elle avait intérêt à dormir, car elle devrait tout gérer le lendemain. Usée par les émotions, elle sombra dans un sommeil peuplé de cauchemars. Tantôt elle était prisonnière de la goutte de topaze, tantôt, elle ne pouvait prononcer d’autres mots que l’énigmatique “RUQIYAT?”. De son côté, Simon ne trouvait pas vraiment le sommeil. La douleur au poignet était lancinante, et ses pensées vagabondes. Avaient-ils trouvé le trésor d’Eugène Charpentier ? Que signifiait cette mystérieuses inscription.

    Au levé du soleil, la lumière réveilla Sofia, qui n’avait pas l’intention de trainer là. Elle activa un peu Simon, qui paraissait moins pressée. Il avait vraiment une mise affreuse. Ils prirent le temps de prendre un petit déjeuner et d’examiner le poignet du jeune homme.

    C’est pas joli, joli, observa Sofia, en manipulant le poignet bleu et gonflé de son ami avec mille précautions.
    Tu l’as dit. Et ça fait affreusement mal.
    Tu es vraiment sûr que tu veux rentrer te faire soigner à Nantes ? S’inquiéta Sofia.
    Oui, bien sûr, cesse de t’inquiéter.
    Simon mis le le pendentif en sécurité au fond de son sac et regarda Sofia faire le reste. Pour être honnête la marche du retour le faisait un peu stresser. Il ne pourrait pas porter grand-chose et il se demandait comment Sofia allait s’en sortir.

    Après quelques heures de galère, ils retrouvèrent la voiture. Le matos était lourd, Ils avaient progressé très lentement. Le sac avec le pendentif semblait peser une tonne. Pressé, il ne s’attardèrent pas. Le coffre plein, Sofia démarra en trombe. Ils devaient passer rendre la voiture à ses parents. Heureusement, Ils habitaient prêt de la gare. Elle gara la voiture dans le garage. La maison semblait vide, ils devaient être sortis se balader. Ils habitaient une superbe région et en profitaient souvent.

    Tant mieux, comme ça ils ne nous poseront pas de question, dit Sofia rassurée. Je leur laisse un petit mot et on file à la gare.
    De mon côté, je pars à la recherche d’antalgiques, répondit Simon dont l’aspect ne s’était pas amélioré.
    Les différentes missions remplies, ils prirent le chemin de la gare. Ils étaient à l’heure pour le train. Mais ce n’est qu’une fois installés, qu’ils purent enfin souffler. Des heures de trains les attendaient jusqu’à Nantes, mais au moins ils n’avaient plus à bouger ou à porter quoique ce soit. Avec un peu chance, ils pourraient même dormir.

    Après un petit moment de somnolence, Flossy tata soudainement sa poche. Le carnet ! Avec la découverte de Sofia, il l’avait totalement oublié.

    Sofia ! Le carnet ! Nous allons pouvoir l’étudier, dit-il tout excité
    mmmggggmmmooh, grogna-t-elle en retour. De mauvaise humeur après avoir été réveillé en sursaut, elle lui arracha l’objet des mains. Il est vide ce carnet, constata la jeune femme.
    Quoi ? Tu plaisantes ?
    J’ai l’air ? rétorqua-t-elle
    Tu me fais marcher. Il était plein hier ce carnet.
    Juge par toi-même, dit Sofia en lui tendant.
    Simon scruta le carnet, effectivement vide. Il le tourna dans tout les sens, le feuilleta à l’endroit, à l’envers, lentement, à toute vitesse… Rien à faire, le carnet était désespérément vide.

    Incroyable, murmura le jeune homme
    Tu as peut-être mal vu hier, tenta Sofia. Avec la douleur et le stress…
    Impossible ! Il y avait des dates, des textes, à moitié en français, à moitié en basque, ainsi que de cartes approximatives et des chiffres qui m’ont fait penser à des coordonnées.
    Ecoute, je ne sais pas, mais là, il n’y a rien. Absolument rien, s’enflamma la jolie brune.
    Simon était mal à l’aise tout à coup. Il n’était pas fou. Il n’était pas stressé hier. Ok la chute n’était peut-être pas anodine, mais il ne croyait pas aux fantômes. Il décida d’aller dans les toilettes du train. Peut-être que l’auteur a utilisé une encre spéciale qui ne se voit que dans le noir. Ce serait un peu étrange, d’autant qu’il avait eu du mal à voir hier soir. Mais il n’avait pas d’autres idées.

    Alors ? Lança Sofia quand il revint.
    Non rien, juste des toilettes dégueulasses et un carnet vide, expliqua Simon un peu dépité.
    Il doit bien avoir une explication, tenta t’elle de le rassurer.
    J’imagine, mais on verra plus tard.
    Il mit le carnet de côté et décida qu’il y réfléchirait plus tard. Pour le moment, il avait une autre idée.

    On refera des prises de vues à l’appart’, avec le carnet vide. Pour continuer à faire monter la mayonnaise. On va exploser le nombre de vues, s’excita à nouveau Flossy. En attendant, on peut déjà mener des recherches sur l’inscription.
    Dans le train, le réseau était fluctuant mais avec un peu de patience, ils allaient sans doute trouver quelque chose. Sofia tapa le mot sur google traduction. Le moteur de recherche linguistique identifia de l’Hindi. Pendant ce temps là, Flossy chercha sur les moteurs de recherches classiques.

    Alors tu as trouvé quelque chose d’intéressant ? S’enquit le youtubeur impatient.
    Je sais pas, ça ne me parait pas cohérent. Ça voudrait dire, “intérêt” en Hindi. Même si tu le sais aussi bien que moi, l’histoire ce n’est pas mon truc, je ne crois pas que les Hindous est le moindre rapport avec les sarrasins.
    Ouais c’est vrai, c’est peu probable. Mais je prends note, on ne sait jamais, renchérit-il en prenant le carnet et un stylo
    Mais qu’est-ce que tu fais, tu vas pas écrire dans le carnet, s’écria Sofia scandalisée. Et si tu avais raison et qu’il n’était pas vide ? Tu n’as pas peur de… Je sais pas…
    Dans le wagon, on entendit quelques mouvement d’humeur des passagers lassés par le bruit que faisait les deux compagnons sales et bruyants. Ils semblaient avoir séjourné plusieurs jours dans la forêt, et ne pas savoir ce qu’était une douche. Dans leur précipitation, ils n’avaient pas pris le temps de se laver. C’est vrai qu’ils n’étaient pas beaux à voir.

    De quoi, d’un carnet vide ? Non ça va, murmura Simon, soudainement conscient de son entourage. Mais tu as raison, on est au 21e siècle, je vais prendre des notes dans mon téléphone. Ce que j’ai trouvé de mon côté va t’intéresser. Apparemment Ruqiyat fait référence à une sorcellerie des peuples arabes de l’ Afrique Centrale.
    Les sarrasins n’étaient pas originaire du Maghreb plutôt ? s’enquit Sofia
    Oui mais rien ne les empêchaient d’utiliser ou de parler de Sorcellerie de contrées un peu plus éloignées. Tu n’as jamais fait de poupée vaudou à l’effigie de tes ex toi ?
    Euh non pourquoi ?
    Tu devrais essayer, ça fait du bien ! Sinon c’est aussi une ville en Iraq.
    Bon ce n’était pas fou, mais ils avaient un peu avancé. Ils auraient le temps d’élucider ça plus tard. Exténués, ils sombrèrent chacun leur tour dans un sommeil sans rêve jusqu’à l’arrivée. Comme ils étaient crevés, sales, blessés et lourdement chargés, ils décidèrent de pendre un taxi pour rentrer chez eux. C’était une chose de le dire, c’en était une autre de le faire. Même s’ils n’avaient pas prévu que cela devienne une épreuve. Mais dans leur état et avec leur cargaison, les chauffeurs étaient frileux. Avec force de persuasion et négociation, ils finirent par trouver un Uber à prix d’or. Malheureusement, leur soulagement fut de courte durée.

    Qu’est ce que c’est que ce bordel ? Tu n’avais pas fermé la porte en partant Simon ?!
    Comment ça, répondit-il interdit.
    Oh non, la porte a été forcée…

    Aude Maz
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    Salut à tous,
    C’est fou de voir comme les avis sont différents (en même temps, il y a tellement de livre!!) ! Pour ma part, je ne sais pas si ce sont les livres qui m’ont touché le plus profondément, mais j’ai été très marquée par “L’Abyssin” de JC Rufin qui m’a énormément fait voyager. Les cerf-volants de Kaboul aussi. Enfin je dirais le tour du monde en 80 jours et l’Ile mystérieuse de Jules Verne.
    Par contre je n’ai pas pu dépasser la moitié du Rouge et le noir 😉

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