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Mke MkeParticipant
A partir du moment où ton narrateur est omniscient, ça ne devrait pas poser de problème. Le plus important est que la transition soit claire pour le lecteur et ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe
Tu peux le faire en fin ou en début de chapitre par exemple
Après s’il y a des techniques officielles et reconnues, je suis preneur aussi
😉 Mke MkeParticipant@Pennywise29#2079 Ne t’en fais pas Ibrahim ! Je pose juste la question dans l’objectif de m’améliorer
Merci pour ton soutien😉 Mke MkeParticipantHello
Oui@Tssuko#2000 tu avais déjà fait part de cette remarque🙂 Je comprends ta frustration qui est plutôt encourageante pour être honnête !
En tant qu’auteur, je t’avoue que le rythme est plus facile à tenir avec des portions de chapitres, je ne sais pas si le fait de revenir à un format plus long susciterait plus d’intérêt ?J’ai essayé de me fier au résultat du sondage d’il y a quelques semaines
Mke MkeParticipantBonjour
@Nicolas_Cesco#2002 Effectivement, la création de sommaires et autres est complètement laissée à la main de l’auteurLe site est en évolution constante, j’espère que ce sera une fonctionnalité ajoutée bientôt, tout comme la relecture
😉 Mke MkeParticipantAlors sur le contenu :
–Elfes, démons, c’est du classique, je vais voir dans les chapitres suivants ce que tu vas en faire–Les diviotis, j’ai trouvé le nom intéressant et original, et ça m’a intrigué, du coup j’ai envie d’en savoir plus sur ce grimoire–Le démon a un maître, idem, j’ai envie d’en savoir plus ! ça a l’air d’être un personnage important, sa motivation pour mettre les mains sur les diviotis a aussi aiguisé ma curiosité–Qui sont les bons ? qui sont les mauvais ? à ce moment là je ne sais pas encore trop, même si d’après le ton, on sent que l’elfe est traité avec plus de bienveillance😉
C’est ce que je peux te dire sur ce prologue
Mke MkeParticipantComme je te disais, sur le fond du texte, tu es seule juge car c’est ton histoire !
Ce que je proposais, c’est plutôt des modifications de forme pour mieux séduire ton public. Ce qui va rendre ton texte unique c’est le contenu, ce qui va retenir tes lecteurs ou les faire fuir c’est le style.
Il ne faut pas se sentir dépossédée de ton texte et que tu voies objectivement ce que ça va apporter😉 (Je te dis ça car j’étais très réticent aux conseils quand j’ai démarré, et au final j’ai beaucoup appris avec mes relecteurs successifs, particulièrement en comprenant que les changements proposés l’étaient toujours dans l’intérêt du texte, et pas pour en prendre le contrôle)
Mke MkeParticipant>
@AudeMaz#1919 > “Waouw, et bien on aura pas tout perdu”, se dit Sofia. Si elle était honnête avec elle-même, elle commençait à se demander si elle n’avait pas fait une bêtise en acceptant d’accompagner Simon sur ce tournage. Son coeur avait raté un battement en le voyant s’écraser au sol. Elle avait vraiment cru qu’il était mort. La catastrophe. Il était son meilleur ami depuis toujours, et elle adorait leur coloc. Cette histoire de maison hantée lui donnait la chaire de poule.>
>–Simon, viens voir ce que j’ai trouvé…
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>Son ami resta béat pendant quelques secondes, puis se reprit
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>–Mais c’est magnifique ! Passe-moi la boite.–La voilà ! Elle est poussiéreuse mais en très bon état, on dirait–“RUQIYAT?”, murmura Simon sans trop oser y toucher.
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>Son poignet meurtri se fit oublier quelques instants, et le youtubeur recommença à filmer. Il clama d’une voix d’outre-tombe :
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>–Nous avons trouvé le trésor d’Eugène Charpentier. Je suis sûr que son âme est enfermée dedans… Regardez, il cherche à en sortir, gronda-t-il en agitant l’objet.
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>Un bruit les fit sursauter. Ce n’était finalement qu’un bout d’escalier qui avait craqué. Enfin, ce qu’il en restait. La tension était montée imperceptiblement avec cette trouvaille. Ils se sentaient maintenant épiés. L’heure n’était plus à faire les malins derrière une caméra. Sofia frissonna. Elle supplia son ami
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>–Allons-y si tu as fini, c’est lugubre ici et il commence à faire froid–La tente est juste là, Sofia, on a le temps…–Hors de question que je dorme ici, c’est trop flippant–Je pensais que c’était toi l’aventurière de nous deux, taquina Simon en espérant faire réagir son amie. Il n’y a rien de terrifiant.
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>Sofia commença à rassembler quelques affaire
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>–Tu fais comme tu veux, mais je ne resterai pas une minute de plus ici.–Ok, ok dit Simon
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>Il espérait calmer le jeu, plus préoccupé par le pendentif qu’ils venaient de trouver que par le campement. D’autant qu’il ne pensait pas réussir à dormir avec toutes ces émotions et son poignet douloureux. Un nouveau craquement se fit entendre. Derrière eux, une ombre disparut dans les fourrés. Ce ne devait être qu’un rat, mais malgré la clarté de la nuit il était difficile d’identifier précisément quoi que ce soit dans la pénombre.
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>–Allez, Simon, on bouge, j’en peux plus et avec ton poignet, ça ne sera pas simple–Où veux-tu aller ? répondit Simon qui avait hâte d’étudier le pendentif.–Assez loin pour ne plus voir cette maison qui a failli te tuer.
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>Après quelques minutes, ils finirent par trouver un endroit qui leur convenait à tous les deux. Trimbaler tout le matos à trois bras au lieu de quatre ne fut pas de tout repos. Il fallait en plus éteindre le foyer près de la maison pour ne pas risquer d’incendie. Quand le nouveau feu crépita enfin, ils s’assirent tous les deux exténués. Flossy allait pouvoir enfin savourer la découverte de Sofia. Pour être franc, il ne s’attendait pas à ça. Son excitation tranchait avec le malaise de Sofia. Il essaya de dérider son amie :
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>–Alors, à ton avis, c’est le trésor dont tout le monde parle ? demanda-t-il d’une voix enjouée.–C’est toi le spécialiste, bougonna la jeune femme–Allez Sofia, arrête. Tiens, vas-y, mets le autour du cou pour voir. Je suis sûr que tu seras canon avec !–Parce que sans, je suis un cageot ? répliqua-t-elle en peinant à cacher une esquisse de sourire–Quelle mauvaise foi !
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>Simon savait qu’il avait gagné, et que son amie avait déjà commencé à lui pardonner. Avec maintes précautions, le youtubeur sortit le pendentif de la boîte et le tendit de sa main valide à sa coloc’. La jeune femme, un peu mal à l’aise, passa la chaîne autour de son cou. Une sensation bizarre la saisit. La topaze était vraiment magnifique, mais elle avait l’étrange sentiment de l’avoir volé. Et cet histoire d’âme prisonnière la tracassait. Pourtant, c’est vrai qu’il lui allait bien ce pendentif, il ressortait bien sur sa peau bronzée. Elle se dérida un peu.
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>–Comment ça va ton poignet ? Ça va aller pour demain ? demanda-t-elle à Flossy qui semblait hypnotisé par le bijou.–Franchement, je douille. Je ne crois pas que je vais réussir à dormir.–C’est quoi le plan maintenant ?–On peut pas rester là. A froid, je risque de ne rien pouvoir faire. Retournons à Nantes dès demain, j’irais me faire soigner là-bas.–Ça va pas être trop long, le voyage, juste avec un bandage ?–Je prendrais un max d’antalgiques. Avec les fêtes de Bayonne, je n’ai pas envie de me pointer à l’hôpital au milieu des fêtards bourrés qui se sont fait embrocher par des vachettes mal lunées. Et puis, j’ai un montage à faire. On n’est pas en vacances.–Ça je m’en étais bien rendue compte, répondit-elle songeuse
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>Ils restèrent silencieux un moment, chacun pris dans le flot de ses pensées. Flossy songeait à la vidéo qu’il allait pouvoir monter. Ça allait être chouette finalement, mais il avait frôlé la catastrophe. Sofia était vraiment pâle sur certaines prise de vue, ça rendait le tout bien crédible. Et puis avec le trésor… Sofia, elle, pensait à son ex qui l’avait quitté brutalement quelques semaines plus tôt. C’était un peu à cause de lui qu’elle était là. Même si elle adorait son Simon, son nounours, toujours là pour elle. Il avait toujours le mot pour la faire rire dans les mauvais moments. Elle rompit le silence :
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>–“RUQIYAT?”, ça veut dire quoi à ton avis ? C’est du basque tu penses ?–Je sais pas. Niveau Basque, tu devrais être plus calée que moi !
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>Flossy parut réfléchir un moment, et se replongea dans ses notes. Il passa le doigt sur chacune des lettres gravées, comme si une réponse allait miraculeusement en surgir. Le contact du bois était à la fois doux et rugueux. Il se prit à rêver d’avoir trouvé une pièce historique d’une valeur inestimable. N’était-ce pas un peu ce qu’il allait chercher en faisant ses vidéos ? Des morceaux d’histoire, avec un petit ou un grand “H” ? Cela n’avait pas d’importance, finalement. A chaque fois, il s’imprégnait de l’atmosphère du lieu, et cette fois, il avait l’impression que c’est le lieu qui l’avait imprégné. Depuis la chute de cet escalier, il ne maîtrisait plus rien. Tout paraissait lui échapper. Même Sofia semblait différente de celle qu’il connaissait. Elle qui était d’habitude toujours si sûre d’elle, un brin aventurière, lui apparaissait tout à coup terrorisée.
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>–En fait, je pensais plutôt à de l’Arabe. Rapport aux sarrasins tu vois, finit-il par dire.–Putain, c’est chaud !–Hein ? réagit Simon surpris. Tu as un problème avec l’arabe ?–Non le pendentif, idiot…–Il a dû capter la chaleur du feu ?–Mouais… Je vais le remettre dans sa boite, je ne le sens pas bien–Oh arrête de faire ta chochotte, répliqua Simon en fixant silencieusement la marque rouge qu’avait laissé l’objet sur la peau de son amie.–On a qu’a regarder sur google, reprit Sofia–Pour savoir si c’est normal qu’un pendentif en topaze chauffe ? demanda Simon étonné.–Mais non, sur google traduction pour savoir ce que signifie RUQIYAT.–On n’a pas de réseau, dit-il après avoir fait plusieurs essais infructueux.
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>Déçus de l’échec de leur investigation, les deux amis se préparèrent pour la nuit. La tension était encore palpable lorsqu’ils décidèrent d’essayer de dormir. Flossy émit plusieurs gémissements en se glissant dans son sac de couchage. Sofia savait qu’elle devait se reposer, car elle devrait probablement tout gérer le lendemain. Usée par les émotions, elle sombra dans un sommeil peuplé de cauchemars. Tantôt elle était prisonnière de la goutte de topaze, tantôt, elle ne pouvait prononcer d’autres mots que l’énigmatique “RUQIYAT?”. De son côté, Simon ne trouvait pas le sommeil. Sa douleur au poignet était lancinante, et ses pensées vagabondes. Avaient-ils trouvé le trésor d’Eugène Charpentier ? Que signifiait cette mystérieuses inscription ?
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>Au lever du soleil, la lumière réveilla Sofia la première. La jeune femme n’avait pas l’intention de s’éterniser. Elle activa un peu Simon, qui paraissait nettement moins pressé. Il avait une mise affreuse. Les deux aventuriers s’autorisèrent le temps de prendre un petit déjeuner, puis d’examiner le poignet du jeune homme.
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>–C’est pas joli, joli, observa Sofia, en manipulant le poignet bleu et gonflé de son ami avec mille précautions.–Tu l’as dit. Et ça fait affreusement mal.–Tu es vraiment sûr que tu veux rentrer te faire soigner à Nantes ? s’inquiéta Sofia.–Oui, bien sûr, arrête de t’inquiéter, ça va aller.
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>Simon mit le le pendentif en sécurité au fond de son sac et regarda Sofia faire le reste. Pour être honnête la marche du retour l’inquiétait. Il ne pourrait pas porter grand-chose et il se demandait comment Sofia allait s’en sortir.
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>Après quelques heures de galères, ils retrouvèrent la voiture. Le matériel était lourd, Ils avaient progressé très lentement. Le sac contenant le pendentif semblait peser une tonne. Pressés, il ne s’attardèrent pas au véhicule. Dès le coffre plein, Sofia démarra en trombe. Ils devaient passer rendre la voiture à ses parents, qui heureusement habitaient prêt de la gare. A leur arrivée, la maison semblait vide, ils devaient être sortis pour une balade. La région était superbe et ils en profitaient souvent.
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>–Tant mieux, comme ça ils ne nous poseront pas de questions, dit Sofia rassurée. Je leur laisse un petit mot et on file à la gare.–De mon côté, je vais essayer de trouver des antalgiques, répondit Simon dont la mine ne s’était pas améliorée.
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>Les différentes missions remplies, ils prirent le chemin de la gare, pile dans les temps pour le train. Ce n’est qu’une fois installés qu’ils purent enfin souffler. Des heures de voyage les attendaient jusqu’à Nantes, mais au moins ils n’avaient plus à bouger ou à porter quoique ce soit. Avec un peu chance, ils pourraient même dormir.
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>Après un petit moment de somnolence, Flossy tâta sa poche par réflexe. Le carnet ! Avec la découverte de Sofia, il l’avait totalement oublié.
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>–Sofia ! Le carnet ! Nous allons pouvoir regarder s’il y a des infos dedans, dit-il tout excité–Mmmggggmmmooh, grogna-t-elle en retour. De mauvaise humeur après ce réveil en sursaut, elle lui arracha l’objet des mains. Il est vide, ton carnet, constata la jeune femme.–Quoi ? Tu plaisantes ?–J’ai l’air ? rétorqua-t-elle–Tu me fais marcher. Il était plein hier ce carnet.–Juge par toi-même, dit Sofia en lui tendant.
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>Simon scruta le carnet, effectivement vide. Il le tourna dans tout les sens, le feuilleta à l’endroit, à l’envers, lentement, à toute vitesse… Rien à faire, le carnet restait désespérément vide.
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>–Incroyable, murmura le jeune homme–Tu as peut-être mal vu hier, tenta Sofia. Entre la douleur et le stress…–Impossible ! Il y avait des dates, des textes, à moitié en français et en basque, avec cartes et des chiffres qui m’ont fait penser à des coordonnées.–Ecoute, je ne sais pas pour hier, mais là, maintenant, il n’y a rien. Absolument rien, s’enflamma la jolie brune.
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>Simon était déstabilisé. Il n’était pas fou. Il n’était pas stressé hier. Ok, la chute n’était pas anodine, mais il ne croyait pas aux fantômes. Peut-être que l’auteur a utilisé une encre spéciale qui ne se voit que dans le noir. Ce serait un peu étrange, d’autant qu’il avait eu du mal à voir hier soir. A court d’autres idées, il tenta de s’enfermer dans les toilettes du train
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>–Alors ? demanda Sofia quand il revint.–Non rien, juste des toilettes dégueulasses et un carnet vide, expliqua Simon un peu dépité.–Il doit bien avoir une explication, tenta t’elle de le rassurer.–J’imagine, mais on verra plus tard.
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>Il mit le carnet de côté, car à cet instant, il avait une autre idée.
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>–On refera des prises de vues à l’appart’, avec le carnet vide. Pour continuer à faire monter la mayonnaise. On va exploser le nombre de vues, s’excita à nouveau Flossy. En attendant, on peut déjà mener des recherches sur l’inscription.
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>Dans le train, le réseau était fluctuant mais avec un peu de patience, ils allaient sans doute pouvoir trouver quelque chose. Sofia tapa le mot sur google traduction. Le moteur de recherche linguistique identifia de l’Hindi. Pendant ce temps là, Flossy cherchait sur les moteurs classiques.
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>–Alors tu as trouvé quelque chose d’intéressant ? S’enquit le youtubeur impatient.–Je sais pas, ça ne me parait pas cohérent. Ça voudrait dire, “intérêt” en Hindi. Même si tu le sais aussi bien que moi, l’histoire ce n’est pas mon truc, je ne crois pas que les Hindous aient le moindre rapport avec les sarrasins.–Ouais c’est vrai, c’est peu probable. Mais je prends note, on ne sait jamais, renchérit-il en prenant le carnet et un stylo–Mais qu’est-ce que tu fais, tu vas pas écrire dans le carnet, s’écria Sofia scandalisée. Et si tu avais raison et qu’il n’était pas vide ? Tu n’as pas peur de… Je sais pas…
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>Dans le wagon, on entendit quelques mouvements d’humeur des passagers, agacés par le bruit que faisait les deux compagnons, sales et bruyants. Dans leur précipitation, ils n’avaient pas pris le temps de se laver, et ils n’étaient pas franchement beaux à voir, ni à sentir.
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>–Peur de quoi, d’un carnet vide ? Non ça va, murmura Simon, soudainement conscient de son entourage. Mais tu as raison, on est au 21e siècle, je vais prendre des notes dans mon téléphone. Tiens, regarde ça, ça va t’intéresser. Apparemment Ruqiyat fait référence à une sorcellerie des peuples arabes de l’Afrique Centrale.–Les sarrasins n’étaient pas originaire du Maghreb plutôt ? s’enquit Sofia–Oui mais rien ne les empêcherait d’utiliser ou de parler de sorcellerie de contrées un peu plus éloignées, si ? Tu n’as jamais fait de poupée vaudou à l’effigie de tes ex toi ?–Euh non pourquoi ? répondit Sofia avec une moue à la fois surprise et inquiète–Tu devrais essayer, ça fait du bien ! Sinon c’est aussi une ville en Iraq.
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>Ils avaient un peu avancé, même si rien de probant n’était sorti jusqu’ici. Exténués, ils sombrèrent chacun leur tour dans un sommeil sans rêve jusqu’à l’arrivée. Ils auraient tout le temps d’élucider ça plus tard. Arrivés à Nanates, crevés, sales, blessés et lourdement chargés, ils décidèrent de se payer un taxi pour rentrer chez eux. C’était une chose de le dire, c’en était une autre de le faire. La formalité devint même une épreuve. Dans leur état et avec leur chargement, les chauffeurs étaient frileux. Avec force de persuasion et négociation, ils finirent par trouver un Uber à prix d’or qui accepta de les ramener chez eux. Malheureusement, leur répit fut de courte durée.
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>–Qu’est ce que c’est que ce bordel ? Tu n’avais pas fermé la porte en partant, Simon ?!–Comment ça ? répondit-il interdit.–Oh non, elle a été forcée…
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Qu’en penses-tu?
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